L’Inde sera-t-elle le nouvel Eldorado de la voiture électrique ? Les constructeurs sont de plus en plus nombreux à s’intéresser au développement de ce marché et Fisker ne veut pas être en reste. Il envisage même de produire sur place sa compacte Pear.

Aujourd’hui, tout reste à faire pour le passage du marché indien à l’électrique. Que ce soit en offre comme en infrastructure. Mais le gouvernement souhaite atteindre 30 % des ventes en électrique d’ici à 2030. À cette échéance, cela pourrait représenter près de 2 millions de voitures électriques chaque année… Un potentiel dont compte bien profiter Fisker alors que la Chine se ferme visiblement aux constructeurs étrangers sur le marché de l’électrique.

Rien n’est toutefois encore acté puisque l’entreprise du designer américano-danois semble à la recherche d’un partenaire local. En effet, les taxes d’importation sur les voitures particulières en Inde sont de 100 %. Une barrière fiscale qui explique que même les constructeurs premium comme Audi, BMW, Mercedes ou Land Rover assemblent leurs véhicules sur place.

Production de la Fisker Pear en Inde

La production locale s’impose. Surtout si comme Fisker on cible les segments de prix moyens et non pas le très haut de gamme. Sachant que les coûts d’implantation d’une usine se chiffrent en centaines de millions d’euros, Fisker souhaite privilégier la piste d’un partenaire plutôt que de construire sa propre usine. Une solution déjà adoptée pour l’Europe ou l’Amérique du Nord, avec Magna et Foxconn.

C’est la Fisker Pear qui serait le fer de lance de la marque en Inde. La compacte électrique pourrait y viser un prix inférieur à 20 000 $, pour des ventes annuelles qui pourraient atteindre 50 000 unités.