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Le secteur automobile électrifié continue de grimper en flèche, mais octobre a vu les hybrides rechargeables se distinguer particulièrement en octobre, tandis que la Renault ZOE reprend le trône.
Le marché européen des automobiles électrifiées progresse à vitesse grand V. Il a atteint près de 48.000 unités lors du mois d’octobre 2019. En termes de modèles, la Renault ZOE a dominé sur ce secteur, incluant voitures électriques et hybrides rechargeables.
ZOE en tête, surprise chez Mercedes
La France a immatriculé la moitié du modèle au Losange selon les chiffres rapportés par CleanTechnica. Avec 3.440 exemplaires au total, la Française devance la Nissan LEAF (3.028) et la Volkswagen e-Golf (2.908 unités). L’Allemande a profité d’un prix a sensiblement en baisse, ayant attiré une clientèle venant en majorité de Norvège, Allemagne t du Royaume-Uni. La BMW i3 est quatrième (2.679 ex.), le Mitsubishi Outlander PHEV étant inclus dans ce Top 5. Surprise, la Mercedes-Benz Classe E 300 e/de est sixième du classement, tandis que la Tesla Model 3 subit son classique mois de creux.
La Renault ZOE n°1 des électriques en octobre 2019 en Europe
Sur les 10 premiers mois de l’année, la berline américain reste n°1 avec 65.682 exemplaires, loin devant les 38.142 ZOE et 20.283 Outlander écoulées. Les Leaf et i3 conserve leur place au Top 5, face aux e-Golf, Hyundai Kona electric et Audi e-tron.
Des électriques en pause ?
Le rapport entre les modèles électriques et hybrides rechargeable s’est quasiment équilibré. Avec une hausse de 75% vis-à-vis de 2018, les « PHEV » ont représenté 49% des ventes, contre un tiers l’an dernier. Les véhicules 100% électriques ont bondit « seulement » de 46%, en raison de l’attente d’une année 2020 cruciale.
En effet, de nombreux modèles font actuellement leur apparition, et repoussent probablement les intentions d’achats. La Peugeot e-208, le trio e-up!/Mii electric/Citigo e iV ou encore la Mini Cooper SE attendent leur heure début 2020. Autre raison de cette baisse, la prochaine hausse sera spectaculaire en janvier, date d’entrée en vigueur d’un nouvel objectif CO2. Les constructeurs vont devoir baisser drastiquement les émissions, et vendre davantage d’électriques pour ne pas subir de pénalités.
La Tesla Model 3 n°1 des électrique sur l’année 2019
l hybride rechargeable me parait pertinent , déjà pour ne pas froisser le consommateur habitué au thermique, mais surtout cela permet d éviter la peur de la panne grâce a une autonomie identique au thermique ( et un plein en 10 minutes ) . reste qu il garde les defaut du thermique ( pollution bruit entretient consommation )
les 50km en electrique sont rarement ateints … il faudrait au moins 15kWh de batterie pour que 99% des trajets du quotidien passent par l electrique
est ce que le surpoid de la double motorisation est compensée par le fait de ne pas avoir enn batterie (inutile la plupart du temps ) de 400kg ?
Mais les constructeurs n’ont pas trop le choix… vu le temps de développement des technos, l’inertie de leur outil de production, la non maitrise de la fourniture des batteries de grosses capacités, leur non participation à des réseaux de bornes, l’impréparation de leurs vendeurs… donc on met une dose d’électrique dans une voiture qu’ils connaissent déjà… on évite heureusement l’hybride non branchable qui ne sert pas à grand chose… et l’augmentation des prix de ces véhicules plug-in leur permettra peut-être d’investir vers le tout batterie quand l’état aura fait le boulot à leur place pour les bornes (car la rentabilisation pour le privé qui ne ferait que cela est tellement long avec si peu de VE que ce n’est pas dans la façon de faire de maintenant… sauf Ionity mais on verra dans le temps s’ils ne sont pas rachetés par un gros pétrolier…).
Le public continue d’avoir peur dans l’électrique, mais comme il accepte de mettre de plus en plus d’argent dans sa bagnole, 8-10 k€ de plus pour un plug-in permet de s’acheter une conscience écolo en évitant surtout un malus équivalent à très court terme !
C’est l’offre des constructeurs qui biaisent une logique inéluctable. Beaucoup plus de PHEV que de BEV. Mais le sens de l’histoire on le connaît déjà. Ce n’est qu’une question de temps.
A jouer à ce jeux dangereux les constructeurs risquent de voir leurs ventes surtout s‘effondrer;