e.Volution Meta

Après Streetscooter et e.Go, voici la dernière création du professeur Günther Shuh de l’Université Technique d’Aix-la-Chapelle. La navette électrique e.Volution Meta s’adresse avant tout aux entreprises désireuses de faciliter les trajets de leurs salariés.

Le professeur Shuh ne manque pas d’idées. e.Volution est en effet la troisième start-up à laquelle il donne naissance après Streetscooter et e.Go Mobile. Toutes n’ont pas connu un parcours tranquille, mais elles sont toujours présentes. Après les utilitaires et les citadines électriques, il s’attaque aux transports en commun avec une navette, électrique, mais pas autonome.

Un nouveau concept de mobilité partagée

L’idée de base de la Meta est de proposer aux entreprises un moyen de simplifier les transports de leurs salariés. Avec pour elles un gain en attractivité, une réduction des émissions de CO2 induites et un gain en productivité.

Pour résumer, l’entreprise achète une Meta, puis sélectionne un employé qui sera chargé de la conduire. Le matin, ce salarié quitte son domicile et va chercher jusqu’à 6 collègues qu’il emmène au travail. Le soir, chemin inverse… ou pas. Chaque trajet est en effet réservable via une application. Les passagers installés dans le compartiment arrière bénéficient d’un large espace utilisable également pour travailler. L’accès à bord est par ailleurs facilité pour les personnes en fauteuil roulant.

À lire aussi Avis Peugeot e-208 électrique : quel bilan après un an et 12 000 km ?

Si pour e.Go le choix s’était porté sur des usines assez importantes, e.Volution envisage ici d’adopter le concept de micro-usines. Des usines qui servent aussi à remettre en état les véhicules. Après 5 ans, chaque Meta revient sur son lieu de naissance pour être remise à niveau et repart pour un nouveau cycle. La start-up parle d’une durée de vie de 50 ans pour chaque exemplaire.

D’un point de vue technique, l’engin n’est pas à proprement parler citadin par nature, avec 5 078 mm de long et 1 998 mm de large. Il est propulsé par deux moteurs de 135 kW. La batterie de 70 kWh sera échangée à chaque retour en usine au bout de 5 ans pour être réutilisée en mode stationnaire.