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Frédéric roule en Peugeot e-208 depuis un an. Ce professeur d’électrotechnique a déjà parcouru 12 000 km. Un choix qu’il ne regrette pas, malgré quelques petits défauts. Le propriétaire nous confie son avis complet sur la citadine électrique.
Comment Frédéric a-t-il pu payer seulement 41 € pour sa Peugeot e-208 GT ? Oui, vous avez bien lu : quarante et un euros ! Rien de mystérieux : ce professeur de lycée a fait du troc. Son concessionnaire Peugeot a repris son ancien véhicule, une Volkswagen Golf GTE, et lui a accordé une prime de 1 000 € ainsi qu’une remise commerciale de 5 %. Il a de plus bénéficié du bonus écologique de 7 000 € et de la prime de 5 000 € allouée par le département des Bouches-du-Rhône. Ainsi, sa Peugeot e-208 GT ne lui a presque rien coûté, malgré un tarif « brut » de départ options comprises de plus de 40 000 € !
Propriétaire depuis un an, Frédéric compte plus de 12 000 km au compteur. Il l’utilise quotidiennement pour réaliser les 60 km qui séparent son domicile, en périphérie de Marseille, de son lieu de travail au centre de la cité phocéenne. Avec une consommation moyenne d’environ 17 kWh/100 km, il dispose de 250 km d’autonomie lorsque sa batterie est pleinement rechargée.
Le professeur d’électrotechnique ne fait le plein de sa voiture qu’une fois tous les 2 à 3 jours, sur un des trois points de charge (2 prises renforcées et 1 wallbox) qu’il a installés lui-même à son domicile.
Frédéric n’a plus besoin de passer à la station-essence, il recharge exclusivement chez lui au tarif très avantageux de 3 €/100 km (0,15 €/kWh, abonnement électrique compris). Pour les longs trajets sur autoroute, là où sa Peugeot e-208 n’est pas particulièrement à l’aise, l’homme a conservé son second véhicule thermique.
Il ne s’aventure pas au-delà de 250 km avec la citadine électrique, principalement en raison du faible nombre de bornes publiques. « L’infrastructure de recharge c’est un peu compliqué, entre les bornes qui sont occupées, qui ne sont pas disponibles et les badges qui ne sont pas compatibles… Il faut toujours ouvrir un compte par-ci par-là, c’est assez fastidieux », regrette l’automobiliste.
Au quotidien, Frédéric est pleinement satisfait de sa Peugeot e-208. « Je m’éclate, ça me rappelle l’époque des 205 GTI », s’enthousiasme-t-il, précisant apprécier « la compacité, la tenue de route à la Peugeot, la direction très précise [et] le centre de gravité extrêmement bas » de la citadine.
Un bémol cependant : « le freinage est bon, mais la commande est un peu spongieuse, pas forcément évidente à doser, car elle réagit différemment en fonction du niveau de récupération [du freinage régénératif], de la vitesse et de l’état de charge de la batterie », concède-t-il.
L’utilisateur note également « quelques bruits parasites, dus à la qualité des plastiques qui n’est pas très bonne » et regrette une peinture (bleu vertigo, payée 750 € en option) qui « réagit très vite aux petits éclats de cailloux ». Frédéric aurait également aimé pouvoir paramétrer la recharge de sa voiture. En effet, Peugeot ne permet malheureusement pas de sélectionner un pourcentage de batterie où arrêter la charge (par exemple, 80 % comme le recommande le constructeur).
Le professeur déplore enfin quelques petits manquements sur la partie logicielle. « Je suis obligé d’ouvrir l’application [smartphone] qui est boguée pour consulter le pourcentage de batterie », confie-t-il, le tableau de bord de la e-208 n’affichant pas cette information.
Son expérience reste largement positive, Frédéric prévoit d’ailleurs de remplacer son second véhicule thermique par un modèle électrique : un Volvo XC40 Recharge. Il se mue aussi en VRP du véhicule électrique auprès de ses proches et connaissances, dont certains ont déjà été conquis par son témoignage.
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