Pour faire court, le comique de cette situation réside dans le fait que ce réseau américain ultrarapide de recharge est une filiale du groupe Volkswagen.

Autre filiale du groupe : Porsche vend outre-Atlantique sa Taycan avec 3 ans d’accès illimité à ce réseau. Imaginez cette berline sportive électrique, en concurrence frontale avec la Model S, s’approvisionner en énergie sur des chargeurs ultrarapides équipés de Powerpack Tesla !

Et alors !?

Eh oui, et alors !? Elon Musk n’a-t-il pas ouvert les brevets Tesla en 2014 dans la logique « d’accélérer l’avènement des transports durables » ? De son côté, le groupe Volkswagen ne vient-il pas d’annoncer être prêt à partager avec « l’ensemble du secteur » sa plateforme MEB conçue pour les véhicules électriques. « Un changement de paradigme » assumé par le groupe allemand pour des raisons économiques évidentes, certes, mais aussi, selon son service de communication, afin de participer à sa façon à la lutte contre le réchauffement climatique.

Le rapprochement des 2 noms apparaît donc logique et cohérent.

Une centaine de chargeurs ultrarapides, sur les 484 que comptera à terme le réseau américain Electrify America, seront donc équipés de systèmes de batteries Powerpack Tesla, officiellement pour « réduire les coûts supportés par les conducteurs de véhicules électriques », selon les propos recueillis de Volkswagen par Reuters.

En unités de stockage tampon d’énergie, les packs seront régénérés aux heures creuses, puis exploités au besoin lorsque des véhicules électriques seront mis en recharge aux heures pleines.