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Avec l’agilité d’une start-up, Tesla contourne la pénurie des semi-conducteurs et continue la production de ses véhicules.
La grande majorité des constructeurs automobiles font face à la pénurie généralisée de semi-conducteurs. Quand Peugeot doit repasser au compteur analogique, Tesla repense sa stratégie. Le constructeur a dû fermer son usine de Fremont quelques jours au trimestre dernier. Pendant ce temps, plusieurs de ses concurrents arrêtent certaines chaînes de production pour plusieurs semaines.
Au final, le constructeur américain a réussi à rapidement trouver une parade à une crise mondiale qui, selon le PDG d’Intel, pourrait s’installer dans la durée.
Si l’impact de la pénurie sera encore sensible au cours du second et troisième trimestre pour les véhicules de la marque, le constructeur a annoncé qu’il avait trouvé une solution efficace dans la dernière lettre adressée aux actionnaires. En effet, la compagnie a développé une nouvelle version de son logiciel. Celle-ci permet au groupe californien de s’adapter aux microprocesseurs de différents fabricants. Ainsi, le constructeur peut continuer à produire en installant les puces disponibles sur le marché et cela sans reposer sur un seul et unique fournisseur.
Le titre est impropre : « Comment Tesla escompte échapper à la crise …. » aurait été plus adapté.
Il ne s’agit pas d’une stratégie de contournement novatrice, mais simplement d’application rationnelle d’une règle élémentaire dans l’industrie : diversifier ses sources d’approvisionnement.
Ce que visiblement EM ne savait pas.
Cet oubli étant réparé, comment fera-t-il quand TOUTES les sources seront taries ?
Il commandera à Stellantis des compteurs analogiques ?
Ou recherchera une solution similiare à la brioche de Marie-Antoinette ?
Autant je reconnais à EM son génie visionnaire, et sa capacité à engager les projets stratégiques qui en découlent, autant je m’interroge sur son adaptation aux contraintes réelles de la vraie vie et à ces ressources limitées.
Tous les CPU n’ont pas les mêmes performances cela dit, je serais curieux de voir ce qui se passe avec le « plus mauvais » installé dans une Tesla ? Car ça joue aussi sur le confort d’utilisation d’une voiture.
Ils maitrisent leur technologie à 100% quand les autres achètent toute la partie électronique à des sous-traitants. Navigation, climatisation, ordinateur de bord, etc.. En cas de coup dur, ils ne peuvent rien faire. Même si leur management est meilleur que celui du sous-traitant, rien à faire.
Du mal à croire à cette lettre, alors que les nouvelles S et X ne sortent toujours pas de Freemont.
Méthode Coué à l’américaine?
Diversifier ses fournisseurs, ne pas être mono-source pour un composant, c’est le B-A-BA des achats industriels. Tesla n’a rien inventé. Sauf que quand tous les fournisseurs de microprocesseurs annoncent des délais de livraison de 50 semaines… Eh ben c’est pas gagné!
analyse, efficacité, adaptabilité, action, réaction…
La vitesse d’adaptation et l’acceptation au changement. Là est toute la différence entre le modèle agile de Tesla et celui bien figé des vieilles maisons de automobile.