Canoo American Bulldog

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. La faillite d'Arrival permet ainsi à Canoo d'acquérir des outillages flambant neufs à très bas prix pour équiper sa nouvelle usine.

Canoo a lancé la production de ses premiers véhicules électriques dans l’Oklahoma. La capacité pour le moment réduite sera bientôt augmentée grâce à l’acquisition de nouveaux outillages. Une opération qui se fait à bon prix, puisque la start-up américaine a profité de la cession de certains actifs de sa rivale britannique Arrival, déclarée en faillite début février.

Les différents outillages ont été acquis à seulement 20 % de leur prix initial. Et comme Arrival n’a pas démarré sa production, on peut les qualifier de flambants neufs. Bonne opération pour Canoo donc, qui s’équipe sans gréver son budget d’investissement au-delà du raisonnable.

À lire aussi L’avenir de Fisker s’assombrit un peu plus

Canoo a acquis ses actifs en deux opérations distinctes, à Arrival Automotive USA, Inc, basé en Caroline du Nord, et à la maison mère en Grande-Bretagne. Il s’agit d’outillages de production, dont des robots, ou de test. Leur installation dans l’usine d’Oklahoma City permettra de faire grimper la cadence pour 2025 et probablement de réaliser l’extension de la gamme.

Pour le moment, la production se limite au fourgon LDV 130 dont les premiers exemplaires arrivent chez les clients. Canoo a également en projet son fameux monospace, un fourgon allongé, le LDV 190, un plus gros fourgon, le MDPV, et des pick-ups à simple et double cabine.