
Bolloré serait candidat pour le futur service d’autopartage électrique de la ville de Montréal qui vise l’implantation de 1000 voitures électriques en libre-service d’ici à 2020. Alors que le groupe français est présenté comme favori, certains membres de l’opposition dénoncent un appel d’offres dirigé.
Après Paris, Indianapolis et Londres, les voitures électriques de Bolloré investiront-elles la municipalité de Montréal ? Candidat à cet appel d’offres international, le groupe français est aujourd’hui présenté comme « favori », avantagé par des critères de sélection qui jouent fortement en sa faveur.
Présenté en avril dernier, le projet de Montréal vise à déployer quelques 1000 véhicules électriques à l’horizon 2020. La ville prévoit différentes phases de déploiement avec 250 véhicules d’ici au printemps 2016 et 500 à fin 2017.
Un appel d’offres dirigé ?
« Lorsqu’on prend connaissance des critères de l’appel d’intérêt, on constate rapidement qu’ils semblent favoriser un seul joueur. La seule entreprise qui répond aux critères est Blue Car, du Groupe Bolloré », dénonce Guillaume Lavoie, membre de l’opposition de la ville de Montréal.
Avec une autonomie exigée de 150 kilomètres et un minimum de quatre places, les critères imposés par la municipalité ont provoqué la colère et l’incompréhension de certains acteurs du milieu.
Pourtant largement présent en Amérique du Nord, Car2Go se retrouve ainsi exclu du dispositif, sa Smart électrique ne proposant que 109 kilomètres d’autonomie et deux places assises. « C’est très surprenant que ces critères-là soient établis, surtout quand on voit la réalité sur le terrain qui n’amène pas des exigences comme ça » souligne Jérémi Lavoie, Directeur Général de Car2Go, qui appelle la municipalité à revoir rapidement ses critères. Même punition chez Communauto qui travaille avec la Leaf. Si la berline électrique de Nissan propose bien 4 places assises, son autonomie nord-américaine est homologuée à 135 km.
De son côté, la municipalité se défend de tout. Interrogé par les médias canadiens, Pierre Desrochers, bras droit du Maire, a expliqué chercher à « assurer une certaine concurrence et non pas trouver un fournisseur exclusif », ajoutant qu’il pourrait-y avoir « un fractionnement du nombre de voitures en libre-service par le nombre de fournisseurs ». Autrement dit, plusieurs opérateurs pourraient se partager le service.
Les candidats ont jusqu’au 24 août à 11h30 pour déposer leurs dossiers.
En août la température minimale moyenne est de 15° et la maximale moyenne de 24°.
On y compte en moyenne chaque année 8 jours au-dessus de 30 °C …
la température la plus élevée a été 37,6 °C, le 1er août 1975.
Suis je le seul a me demander si l utilisation de batteries nécessitant une température de 60 degré est la plus adaptée pour une ville ou il fait moins de 0 plus de six mois par an?
Je me demande d ailleurs qu’elles sont les performances du chauffage de la bluecar.
Personnellement je pense que la LEAF 30kW fait beaucoup plus de sens… Non seulement pour la technologie batterie mais aussi son gabari et homologation pensée des le départ pour le marché nord américain .
Jean
Bolloré à une usine de batteries au Canada!
Mais il n’ y a évidement aucun rapport!!!
attention,
les déplacements concernés sont intra-citadin.
150 km à 30km/h (vitesse en ville), ceci représente 5 heures de conduite non stop !!
quel est le temps moyen de ‘roulage’ d’une autolib par jour ?
quel est la course moyenne ?
quel est le rapport entre le temps de recharge (c’est à dire en attente d’un client à la station) et le temps de circulation ?
quel est le nombre moyen de personnes à bord ?
150 km moi ça me semble pertinent comme critère, surtout en hiver. Et je pense que ça va forcer les constructeurs à proposer des véhicules mieux doté en batterie.
Après 4 places, ça me semble le minimum, 2 places c’est trop limité. Perso, je si c’est une 5 places qui gagne l’appel d’offre, ça serait encore mieux.