
Après Paris, Lyon et Bordeaux, Bolloré s’attaque au marché des petites communes avec l’ouverture d’un nouveau dispositif d’autopartage électrique à Arcachon, en Gironde.
Tout simplement baptisé « Arcachon Blue car », le service comprend quatre stations réparties entre le centre-ville et la station balnéaire, chacune proposant cinq bornes de recharge. Pour l’heure, 8 voitures sont disponibles. Si le succès est au rendez-vous, Bolloré prévoit de monter en puissance en portant sa flotte à 20 véhicules.
Dans la pratique, le fonctionnement est identique aux autres services mis en place par Bolloré avec un abonnement à l’année revenant à 8.25 €/mois et un coup d’utilisation de 20 centimes par minutes, soit 12 € de l’heure.
« Les Arcachonnais qui n’utilisent que très peu leur voiture pour faire de petites courses et qui payent, chaque année, l’entretien de leur véhicule, l’assurance, le carburant, le stationnement… auront tout intérêt à utiliser ce système d’auto partage qui est à la fois pratique et non polluant » souligne Yves Foulon, le Maire d’Arcachon.
Des liaisons avec BlueCub à Bordeaux
Pour permettre Arcachonnais de faire leur trajet jusqu’à Bordeaux et inversement, Arcachon Blue Car est compatible avec le dispositif bordelais BlueCub.
« Nous savons tous que les Bordelais sont des visiteurs réguliers de notre cité. Avec ce double dispositif, les Bordelais pourront donc désormais se rendre à Arcachon depuis la métropole en « Bluecub ». A l’inverse, les Arcachonnais et les touristes pourront se rendre à Bordeaux en « Arcachon Bluecar », par exemple pour un shopping à la journée » explique Yves Foulon.
C’est dommage, on présente un dispositif devant la gare SNCF et on ne met pas en place une offre tarifaire : Autolib + train + Arcachon Bluecar ou BlueCub + train + Arcachon Bluecar.
Arcachon est pourtant desservie par le TGV en été depuis Paris et nombre de Bordelais passent leur week-end à Arcachon avec des bouchons importants le dimanche soir sur les A660 et A63.
On pourrait même aller plus loin en mettant en place un système similaire au Cap Ferret en intégrant un tarif sur la pinasse.
Comme cela les Bordelais en week-end et les Parisiens en vacances dans les deux villes, qui utilisent des vélos sur place, pourraient venir en train et avoir un VE à disposition au cas où sur place.
Bien, politique cohérente. La région Aquitaine est justement la première région productrice d’électricité photovoltaïque. Installer des VE quand l’électricité est propre et renouvelable, c’est quand même plus logique.
Sinon, si Arcachon est une »petite commune » avec ses plus de 10000 habitants, que sont donc les milliers de villages ayant moins de 2000 habitants ? Ce terme est assez dénigrant, surtout quand il est mal utilisé.