
Afin d’alimenter ses futures générations de voitures électriques, l’Alliance Renault-Nissan travaille sur une nouvelle génération de batteries solides.
Plus efficaces, plus rapides à charger et plus sûres que les actuelles batteries lithium-ion, les batteries solides sont considérées par beaucoup d’acteurs de l’électro-mobilité comme la prochaine évolution majeure dans le domaine du stockage de l’énergie. Alors que Toyota, Hyundai ou BMW ont déjà déclaré s’y intéresser, l’Alliance Renault-Nissan indique également travailler sur le sujet.
« La technologie promet d’énormes progrès par rapport aux batteries lithium-ion actuelles« , a déclaré Giles Normand, lors d’une interview accordée au Financial Times . « Les défis sont nombreux, mais nous progressons très bien vers le lancement sur le lancement sur le marché d’ici 2030, peut-être en 2025« .
Des travaux de recherche & développement menés en commun par les différentes marques de l’Alliance dont l’objectif et de développer une plateforme commune pour la prochaine génération de voitures électriques.
Ah bon, il y aurait des groupes automobiles qui ne s’interesserait pas. C’est encore possible!
juste pour mettre en perspective: Bosch a fait l’aquisition de Seeo en 2015, spécialiste du Solid-state ! Des packs de démo réel existent depuis fin 2015 avec 50kWh pour 190kg => 400Wh/kg pack, et charge en 3C ! Objectif de Bosch: commercialisation en 2020 … Oui mais voilà, coup de théatre la semaine dernière, Bosch abandonne son projet de GF en UE et pire, se retire de la techno solide !! Vente de Seeo en cours avec tous les brevets … et oui, il suffit qu’il y ai un seul point bloquant pour empecher toute commercialisation à grande échelle …
Maintenant il y a plein de piste, mais rien qui puisse sortir du labo avant encore pas mal de temps.
John Goodenough, co-inventeur des batteries au Li, annonçait fin 2016 une avancée majeure ds la production économique avec densité énergétique x3 vs Li-ion avec anode alkali-metal et électrolyte en verre => Sodium en remplacement du Li …
Le démonstrateur avant gardiste tient 1200 cycles …
Fisker promettait du Solid-state puis c’est retourné sur du Li classique, idem Dyson qui fondait tous ses espoirs dessus pour annoncer que les premiers modèles ne l’utiliseront plus, etc …
D’ici à ce que ça sorte, le Li aura la même densité, une durée de vie 5x supérieure pour un prix de production infinitivement moindre. Ca me rappelle un gars qui a demandé qu’on lui envoie des prototypes fonctionnels de batteries pour étudier l’opportunité d’un investissement massif … au final il s’est lancé ds une GF à techno ‘standard’ pour 10 milliard de dollars …
20 ans qu’on nous promet la révolution de la batterie (sous entendu n’achetez surtout pas de VE actuels !), mais le concret c’est qu’en 10 ans on a eu un doublement des densités. Alors oui, il y aura une autre techno, mais celà se fera de manière assez lisse. Le Li a mis des années pour s’imposer à ses débuts.
RN ayant vendu sa participation sur le pôle batterie en interne le verbe travailler est impropre a priori
NB : le titre lui reflète une réalité.
L’adaptation a différents types de batterie est un choix logique sur la plateforme d’un véhicule électrique.
« nous progressons très bien vers le lancement sur le lancement sur le marché d’ici 2030 »
A supprimer « sur le lancement »
« dont l’objectif et de développer une plateforme commune »
A corriger « est » à la place de « et »
On reconnaît bien le style de Renault : on fera mieux dans dix ans et d’ici là achetez du thermique !
Les batteries lithium polymère de Hyundai sont déjà très performantes mais pas d’article sur le sujet, surtout pas, on vendrait trop !
Avantages :
La technologie des batteries à état solide est censée être capable de plus haute densité d’énergie en raison d’une tolérance pour les températures plus élevées qui permettent l’utilisation de matériaux jugés trop dangereux ou peu fiables dans les batteries actuelles.
Étant donné que la plupart des électrolytes liquides sont considérés inflammables, on pense que les piles à l’état solide sont plus sûres. Comme moins de systèmes de sécurité sont nécessaires, une batterie plus compacte est possible.
Cette technologie est également censée permettre une recharge plus rapide pour les voitures électriques. En outre, une tension plus élevée et une durée de vie plus longue seraient possibles.
Inconvénients :
Ces batteries sont coûteuses à fabriquer et sont réputées insensibles aux économies d’échelle. Le coût est considéré comme le principal facteur qui ait empêché son adoption dans les smartphones.
En outre, les opérations à basse température peuvent être difficiles avec de très mauvaises performances, ce qui rend leur utilisation peu pratique.
Accessoirement, les batteries à état solide avec des électrolytes en céramique nécessitent une haute pression pour maintenir le contact avec les électrodes et sont sensibles aux chocs du fait de leur rigidité.
La réalité concrète, c’est qu’au delà des beaux discours langue de bois de Mr Normand qui envisage… pour 2030( et avec de la chance 2025) , c’set que le groupe Nissan/Renault a vendu sa participation détenue dans AESC, pour se fournir…chez les Coréens , et probablement bientôt les Chinois !
C’est maintenant qu’on veut des VE avec 60 kWH mini de batterie, pas dans 10 ans, et à un prix décent, donc avec des batteries construites en très grande série sur une ligne automatisée, et pas à l’autre bout du monde pour les VE de notre marché.
Sauf que je note l’abandon de toute gigafactory en Europe, et ce n’est pas l’usine LG Chem en construction dans l’est qui permettra cette baisse massive du prix des batteries (le reste des VE ayant maintenant un coût (industriel) moindre qu’un VT)).
« Vers » ou « sur » le lancement ? ;-))
Ces batteries seront-elles fabriquées en Europe ?