Dix ans après sa reprise des actifs de Fisker, Karma dévoile sa première berline électrique, la Gyesera. Un véhicule qui reste encore directement issu de la Fisker Karma.
En février 2014, le groupe chinois Wanxiang finalisait la reprise des actifs de Fisker et fondait sa nouvelle marque, Karma Automotive. Depuis, le petit constructeur nous a proposé des évolutions de la Fisker Karma, et des concepts-cars. On dénombre d’ailleurs plus de concepts que de modèles de série dans l’historique du label.
Face à des ventes que l’on qualifiera de confidentielles, Karma joue désormais la carte du luxe en présentant son nouveau modèle au concours d’élégance d’Amelia Island. Le constructeur souligne en outre que la production en serait limitée, pour préserver son exclusivité, avec une ambition fixée à 2000 voitures électriques (tous modèles confondus avec les éventuelles nouveautés à venir) en quatre ans…
Après de multiples promesses durant les 10 dernières années, Karma présente donc sa première voiture électrique. Car la Revero comme la GS6 sont restées fidèles au principe du prolongateur d’autonomie de la Karma originale. Mais cette nouvelle voiture n’est pas si nouvelle. Le constructeur a beau annoncer des panneaux de carrosserie inédits, la parenté avec la Karma reste évidente. Ce n’est donc pas encore la révolution évoquée en 2019 et 2020 lorsque l’on nous promettait nouveaux modèles, nouvelles plateformes, etc…
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Fort heureusement, la base de travail était particulièrement réussie sur le plan du style et la Karma Gyesera conserve de belles proportions. Le nouveau dessin plus lisse de la face avant donne l’impression d’un capot plus plongeant et fait ressortir les ailes. À l’intérieur, la planche de bord garde son dessin général, mais la console a été largement remaniée pour accueillir un nouvel écran et des commandes tactiles.
La grande nouveauté se cache donc sous la carrosserie en carbone. La Gyesera reste une pure propulsion, avec un moteur de 440 kW / 598 ch et 939 Nm. Elle revendique un temps de 4,2 secondes pour passer de 0 à 100 km/h et une vitesse maximale de 217 km/h (135 mph). Les ingénieurs ont réussi à loger une batterie particulièrement généreuse avec ses 120 kWh. Mais il n’y a aucun record d’efficience en vue. La berline signe une autonomie de 402 km dans le cycle EPA. Le prix du recyclage d’un modèle conçu il y a plus de dix ans.
Le prix est estimé autour de 200 000 dollars.
Mouais… Entre une Tesla Model S et cette Karma qui tente de la copier tout en étant déjà obsolète et avec une efficience désastreuse, le choix est vite fait, non ?
Le fait qu’elle ait plus de dix ans me semble avoir moins d’impact sur l’autonomie que ses 600 chevaux, soit presque 100 de plus qu’une Alfa Giulia Quadrifoglio…
C’est une très belle voiture.
Dommage que sa consommation soit excessive.
Ils ont raison de n’en produire que 2.000 exemplaires, parce qu’il va ensuite falloir trouver 2.000 acheteurs !
402 km (même en EPA) pour 102 kWh de batterie, il est franchement difficile de faire pire, surtout en plus avec seulement 2 roues motrices !!!