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Toyota C-HR d'occasion - Prix, versions, fiabilité : tout ce qu'il faut savoir avant d'acheter

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Le Toyota C-HR de première génération a été une référence en neuf dans le segment des SUV hybride. Est-ce toujours le cas en occasion ? Voici notre guide.

Réputé pour ses voitures fiables, mais pas passionnantes, Toyota a jeté un pavé dans la mare avec le C-HR, un SUV hybride au look d’enfer. Référence de son segment en neuf, le C-HR a toujours le vent en poupe et est très plébiscité en occasion par les professionnels du transport où les familles en recherche d’un véhicule suffisamment polyvalent et fiable. Mais quel est le meilleur choix ? On fait le tour du marché.

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Les grandes dates

  • 2014 : présentation du Toyota C-HR Concept, pour Coupé High-Rider. Il préfigure le prochain SUV hybride de la marque japonaise.
  • 2016 : présentation au salon de Genève du Toyota C-HR de série. Il est officiellement commercialisé au mois de septembre avec une motorisation essence de 116 ch avec deux ou quatre roues motrices, et une motorisation hybride de 122 ch (4×2).
  • 2019 : à la fin de l’année est lancée la version restylée avec quelques retouches cosmétiques extérieures et intérieures. Le moteur turbo essence laisse sa place à un nouveau bloc hybride hérité de la Corolla, d’une puissance de 184 ch.
  • 2023 : le Toyota C-HR tire sa révérence pour laisser sa place à la seconde génération. Elle est toujours équipée d’une motorisation hybride, mais peut aussi recevoir un tandem hybride rechargeable de la dernière Prius. Ses prix en occasion sont toujours élevés, et pas si éloignés de ceux du neuf.

Pourquoi se lancer ?

Pas de turbo, pas d’embrayage, pas de boîte à vitesse, … En se débarrassant de nombreux intermédiaires avec sa drôle de motorisation, le C-HR est fidèle à la réputation de la marque en matière de fiabilité. Aussi, la douceur de conduite en ville ou sur les trajets péri-urbains séduit, tout comme la sobriété pour un SUV de ce gabarit. Clivant au lancement, son coup de crayon que l’on voit à tous les coins de rue est désormais plus acceptable. Pour autant, le style est toujours dans le coup et continue de séduire, autant à l’achat qu’à la revente. On le remarquera plus facilement qu’un Kia Niro Hybrid. Outre ces considérations stylistiques, la présentation originale ne dégrade pas l’ergonomie bien pensée et les aspects pratiques. La finition est de bonne facture, tout comme le niveau d’équipement selon les versions.

Pourquoi hésiter ?

D’une longueur de 4,36 m, le Toyota C-HR n’offre pas un rapport encombrement/habitabilité digne de son segment. Les passagers arrière sont confinés dans un espace qui manque cruellement de luminosité en raison de la faible surface vitrée. Claustrophobes s’abstenir. Dans la même trajectoire, le coffre est relativement étriqué pour un SUV de ce gabarit, avec 370 l de volume. Néanmoins, la malle n’est pas tarabiscotée à cause de la batterie de traction, logée sous la banquette arrière. Enfin, l’agrément de conduite sur route est surprenant au début en raison de l’originale transmission de ce système hybride, alors que l’amortissement est ferme. C’est surtout le cas avec les versions dotées des plus grandes jantes.

Que faut-il surveiller avant d’acheter ?

  • Batterie 12 V : les modèles faiblement kilométrés cachent de longues périodes d’immobilisation, néfastes pour la batterie. À surveiller si vous n’utilisez pas le C-HR pendant longtemps. Certains propriétaires ont investi dans un booster pour éviter les mauvaises surprises.
  • Batterie de traction : les modèles le plus kilométrés peuvent disposer d’un accumulateur fatigué par une conduite intensive en ville. Mais il n’existe pas de règle sur le vieillissement de la batterie. Surtout, la batterie du Toyota C-HR est très prisée des voleurs en raison de la facilité d’accès. Cela leur permet de les revendre aux alentours des 800 €, contre près de 3 000 € pour une neuve. Dans tous les cas donc, demandez un diagnostic de la batterie, ce qui permettra de confirmer sa bonne santé, mais aussi son origine.
  • Multimédia : l’ensemble des systèmes électroniques peuvent présenter des bugs divers et variés. C’est surtout le cas de l’écran central et de la navigation, qui peut être sujet à des ralentissements, voire des coupures (déconnexion, écran figé, …). Une reprogrammation en concession corrige les problèmes s’ils se manifestent.
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Quelle version pour quel budget ?

  • Toyota C-HR 122 ch : on retrouve sous le capot le tandem hybride composé d’un moteur 1,8 l essence atmosphérique 2ZR-FXE et d’une machine électrique de traction (code 1NM). Moins puissante que le système de la Prius 4 dont il dérive (136 ch dans la berline hybride), cette motorisation suffit pour la plupart des usages quotidiens. Les nombreuses phases de roulage électrique permettent de maîtriser les consommations, qui oscillent entre 5 et 6 l/100 km en fonction de l’assimilation du mode d’emploi par le conducteur. Sur route, l’effet moulinage et les montées en régime perturbent, alors que les reprises sont quelconques. L’offre démarre à 15 000 €, pour des modèles de 2017 avec 150 000 km au compteur.
  • Toyota C-HR 184 ch : nettement moins représentée (25 % de l’offre), la version de 184 ch lancée avec le C-HR restylé améliore considérablement l’agrément de conduite. Le tandem est ici assuré par un moteur 2,0 l essence M20A-FXS, associé à une machine électrique plus puissante (code 3 NM), pour un total de 184 ch. Le surplus de couple permet de doubler sereinement ou de gravir les pentes exigeantes normalement, pour des consommations très similaires. À noter que la batterie 12 V migre dans le coffre avec cette version. Le plancher surélevé grignote donc le volume déjà compté d’origine (- 19 l). Plus récents, ces modèles débutent aux alentours des 18 000 € avec 130 000 km.

Le bon choix :

Tous les Toyota C-HR ne se ressemblent pas, et des fossés tarifaires sont à noter en fonction des versions. Simplement plus agréable à rouler, le C-HR de 184 ch peine à justifier les considérables écarts en occasion : il faut compter 5 000 € de plus par rapport à un C-HR de 122 ch de 2017 ! En Phase 2, la différence avec le 122 ch est certes plus mesurée, mais toujours conséquente avec 1 500 € à 2 000 € d’écart selon le vendeur.

Suffisant dans l’absolu pour la plupart des usages et pas invivable au moment de partir, la version de 122 ch s’impose comme le choix le plus raisonnable. Mais, là encore, les différences sont très marquées entre les deux générations : on peut compter jusqu’à 4 000 € de différence entre les deux millésimes, à finition Distinctive et kilométrage identique ! Pour pouvoir profiter de l’avertisseur piéton, du Mirror Link et de la panoplie d’aides à la conduite Safety Sensé 2 lancés au restylage, il faudra donc viser des modèles avec un peu plus de kilomètres pour ne pas faire grimper le budget. Une souplesse que permet la fiabilité exemplaire du C-HR. Dès lors, il est facilement possible de repartir avec un C-HR de 2020 en finition Distinctive et avec 60 000 km contre un chèque de 21 000 €.

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