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Le Toyota C-HR de première génération a été une référence en neuf dans le segment des SUV hybride. Est-ce toujours le cas en occasion ? Voici notre guide.
Réputé pour ses voitures fiables, mais pas passionnantes, Toyota a jeté un pavé dans la mare avec le C-HR, un SUV hybride au look d’enfer. Référence de son segment en neuf, le C-HR a toujours le vent en poupe et est très plébiscité en occasion par les professionnels du transport où les familles en recherche d’un véhicule suffisamment polyvalent et fiable. Mais quel est le meilleur choix ? On fait le tour du marché.
À lire aussiPas de turbo, pas d’embrayage, pas de boîte à vitesse, … En se débarrassant de nombreux intermédiaires avec sa drôle de motorisation, le C-HR est fidèle à la réputation de la marque en matière de fiabilité. Aussi, la douceur de conduite en ville ou sur les trajets péri-urbains séduit, tout comme la sobriété pour un SUV de ce gabarit. Clivant au lancement, son coup de crayon que l’on voit à tous les coins de rue est désormais plus acceptable. Pour autant, le style est toujours dans le coup et continue de séduire, autant à l’achat qu’à la revente. On le remarquera plus facilement qu’un Kia Niro Hybrid. Outre ces considérations stylistiques, la présentation originale ne dégrade pas l’ergonomie bien pensée et les aspects pratiques. La finition est de bonne facture, tout comme le niveau d’équipement selon les versions.
D’une longueur de 4,36 m, le Toyota C-HR n’offre pas un rapport encombrement/habitabilité digne de son segment. Les passagers arrière sont confinés dans un espace qui manque cruellement de luminosité en raison de la faible surface vitrée. Claustrophobes s’abstenir. Dans la même trajectoire, le coffre est relativement étriqué pour un SUV de ce gabarit, avec 370 l de volume. Néanmoins, la malle n’est pas tarabiscotée à cause de la batterie de traction, logée sous la banquette arrière. Enfin, l’agrément de conduite sur route est surprenant au début en raison de l’originale transmission de ce système hybride, alors que l’amortissement est ferme. C’est surtout le cas avec les versions dotées des plus grandes jantes.
Tous les Toyota C-HR ne se ressemblent pas, et des fossés tarifaires sont à noter en fonction des versions. Simplement plus agréable à rouler, le C-HR de 184 ch peine à justifier les considérables écarts en occasion : il faut compter 5 000 € de plus par rapport à un C-HR de 122 ch de 2017 ! En Phase 2, la différence avec le 122 ch est certes plus mesurée, mais toujours conséquente avec 1 500 € à 2 000 € d’écart selon le vendeur.
Suffisant dans l’absolu pour la plupart des usages et pas invivable au moment de partir, la version de 122 ch s’impose comme le choix le plus raisonnable. Mais, là encore, les différences sont très marquées entre les deux générations : on peut compter jusqu’à 4 000 € de différence entre les deux millésimes, à finition Distinctive et kilométrage identique ! Pour pouvoir profiter de l’avertisseur piéton, du Mirror Link et de la panoplie d’aides à la conduite Safety Sensé 2 lancés au restylage, il faudra donc viser des modèles avec un peu plus de kilomètres pour ne pas faire grimper le budget. Une souplesse que permet la fiabilité exemplaire du C-HR. Dès lors, il est facilement possible de repartir avec un C-HR de 2020 en finition Distinctive et avec 60 000 km contre un chèque de 21 000 €.
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Toyota C-HR
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