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Occasion : quelle berline familiale électrique choisir à moins de 40 000 €

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Il est désormais possible de mettre la main sur des routières électriques en occasion au prix d’un SUV compact neuf. Voici notre sélection !

Avec le développement des technologies, les voitures électriques proposent de plus en plus d’autonomie : capacité de batterie grandissante, meilleur rendement des mécaniques, périphériques et équipements sobres, … Les meilleures voitures électriques peuvent faire oublier les voitures thermiques. À condition de parfois signer un gros chèque pour en profiter. Le marché de l’occasion est donc une bonne alternative pour mettre la main sur des modèles récents avec suffisamment d’autonomie pour tailler la route. Voici notre sélection des meilleures routières sur le marché de l’occasion avec un budget équivalent à celui d’un SUV compact neuf.

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Voiture électrique d’occasion : que vérifier ?

Quel que soit le modèle prisé, sa catégorie ou son millésime, des précautions sont à prendre avant de se lancer. De manière générale, et ce comme pour tous les véhicules, vérifiez l’état général de la voiture. Pneus, suspension, direction et autres organes doivent aussi être contrôlés à l’arrêt et lors d’un essai routier. N’hésitez pas à regarder sous le capot et à vous pencher pour scruter l’état des soubassements ainsi que du coffre à batterie. Si le contrôle technique de moins de six mois règlementaire donne des informations, un contrôle visuel peut quand même donner une idée sur le soin apporté à l’auto. Enfin, comme toujours, demandez l’historique d’entretien et les factures de réparations.

S’ils peuvent ne pas être présents au moment d’ouvrir le coffre (vérifiez l’état général de ce dernier et sous le plancher), les câbles de recharge doivent impérativement être fournis avec le véhicule au moment de l’achat. Assurez-vous qu’ils soient d’origine, à tout le moins compatibles avec l’auto : le type de prise côté voiture, le type de courant (monophasé ou triphasé) et l’intensité maximale acceptée doivent correspondre au véhicule d’occasion. Si possible, effectuez un branchement afin de vérifier que toute la chaîne d’alimentation fonctionne correctement. Là encore, le contrôle technique peut le vérifier, mais ce n’est pas toujours le cas.

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Enfin, en l’absence d’une réglementation ferme en la matière, l’état de santé de la batterie (SoH pour State of Health) n’est pas systématiquement communiqué avec la voiture électrique d’occasion. La plupart des vendeurs, conscients de faire fuir les clients en communiquant la valeur, refusent même la demande. S’il n’y a pas de raison d’être inquiet dans l’écrasante majorité des cas, des voitures accessibles à ce niveau de prix en occasion peuvent présenter des pertes de capacité. Pour faire le point, vous pouvez vous procurer un certificat batterie MoBa. Note pour les vendeurs : vous pouvez rassurer les acheteurs et accélérer la vente en fournissant vous-même un certificat avec les autres documents obligatoires.

Berline familiale électrique d’occasion : nos références

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Essai – BMW i4 eDrive40 : les temps de recharge et de voyage de notre Supertest

BMW i4 : du dynamisme à revendre

  • Basée sur la plateforme multi-énergie CLAR, la BMW i4 est la version 100 % électrique de la Série 4. Reconnaissable à sa calandre fermée, elle reprend exactement la même carrosserie façon coupé à cinq portes. Cinq, oui, car la BMW i4 dispose d’un hayon très pratique au quotidien. C’est la seule de cette sélection à disposer d’une telle configuration. En revanche, contrairement à la Model 3, la BMW i4 ne propose pas de rangement sous son capot. Pourtant, ce n’est pas la place qui manque dans la baie moteur des versions propulsion. A bord, la finition est impeccable et le conducteur dispose d’une large dalle numérique qui, ici, est spécifique à cette version électrique. La présentation est séduisante et la dotation très correcte. Mais il faudra feuilleter la liste des options cochées, BMW laissant toujours le choix au premier client de se perdre dans les catalogues d’options et accessoires. Reste que si la majorité des offres d’occasion dans ce budget ne sont guère attirantes avec leur présentation d’entrée de gamme, il n’est pas rare de dénicher des M Sport plus attractives. Dans les deux cas, confirmez au moins la présence des packs Innovation (Drive Assit, régulateur ACC, phares laser) et Confort (accès sans clé, sièges avant chauffants).
  • Deux motorisations représentent la majorité des annonces sous les 40 000 €. On retrouve principalement la BMW i4 eDrive35, avec son bloc arrière délivrant un maximum de 286 ch pour 400 Nm de couple. Mais elle dispose d’une batterie de 66 kWh qui limite l’autonomie WLTP à 483 km maximum, soit un peu plus de 300 km sur autoroute. La version eDrive40 est plus recommandable pour une routière, malgré un surcoût pouvant atteindre les 3 000 € sur le marché. Elle dispose d’une machine arrière de 340 ch et d’une batterie de 80,7 kWh utiles. La consommation est très proche, ce qui laisse espérer 480 km d’autonomie mixte et 390 km sur autoroute. Le plein peut être effectué en 31 minutes à une puissance moyenne de 116 kW. C’est très confortable pour faire des longs trajets une formalité : 4 h 50 suffisent pour boucler notre parcours test de 500 km.
  • La fiabilité de la BMW i4 est sans histoire. Le choix devra donc se faire en fonction de l’état général de l’auto et du suivi de l’entretien. A noter que la batterie est garantie 8 ans/160 000 km.
  • Le bon choix : il n’est pas possible de mettre la main sur une BMW i4 à moins de 35 000 € à l’heure actuelle. À ce prix, on retrouve des eDrive35 en finition de base ou Business, avec 35 000 km au compteur. Une rallonge de 3 000 € permet d’accéder à une eDrive35 M Sport à kilométrage équivalent. À ce prix de 37 000 €, on peut trouver une eDrive40 avec près de 40 000 km. C’est un choix raisonnable, sauf si vous visez une M Sport, qui affichera alors 80 000 km.
BMW i4
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Essai – BYD Seal : les temps de recharge et de voyage de notre Supertest

BYD Seal : l’alternative chinoise

  • Seule berline électrique du fabricant chinois, la BYD Seal est aussi la plus aboutie de la gamme. D’une longueur de 4,80 m pour un empattement de 2,92 m, elle offre suffisamment de place à l’arrière, mais l’assise basse complique la position. Reste que ses concurrentes ne font guère mieux ici. Le coffre, qui ne s’ouvre pas avec un hayon, annonce 400 l tout rond. C’est identique à celui de la Ioniq 6. Sous le capot prend place un bac qui permet de loger les câbles et débarrasser la malle de quelques affaires. A l’avant, la position de conduite est satisfaisante et le conducteur fait face à deux écrans, dont une instrumentation numérique. La finition et la qualité des matériaux sont à la hauteur des références du segment. Avec ce budget, on retrouve uniquement les version Design à l’équipement complet.
  • Cette finition est automatiquement associée à la configuration mécanique propulsion, avec une machine d’une puissance totale de 313 ch pour 360 Nm de couple. Installée à l’arrière, donc, la mécanique libère le train avant, qui n’est plus affectée par des remontées de couple comme sur les BYD en configuration traction. Voilà qui sert le comportement, au demeurant plaisant. Les performances sont aussi au rendez-vous avec un 0-100 km/h en 6,1 s et un 80-120 km/h en 4,4 s. Le bloc est alimenté par une batterie LFP de 82,5 kWh de capacité utile. Promettant 570 km selon le cycle WLTP, la Seal dispose d’une autonomie mixte réelle de 480 km, et de 370 km sur autoroute. Une très bonne valeur qui permet de parcourir 500 km en 4 h 50 avec une seule pause recharge. A ce titre, elle peut viser une puissance maximale de 150 kW sur les bornes rapides pour un 10-80 % en 36 minutes à une puissance moyenne de 109 kW. C’est correct.
  • Cependant, comme la plupart des BYD, les recharges pourraient s’allonger si les ravitaillements se multiplient. En cause : une gestion prudente de la température de la batterie, qui bride la puissance de recharge. Côté fiabilité, elle ne fait pas parler d’elle. Faites simplement les vérifications basiques (essai routier, recharge,… ) et assurez-vous que la dernière version du logiciel soit installée.
  • Le bon choix : la simplicité de la gamme facilite les recherches. Une finition est associée à une motorisation. Sous les 40 000 €, on trouve essentiellement des Design propulsion, avec près de 10 000 km. Compteur qui grimpe çà près de 40 000 km avec des exemplaires de 2024 au prix de 35 000 €. Attention : certains confondent la Seal électrique de la Seal 06 hybride rechargeable dans les annonces d’occasion.
BYD Seal
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Essai – Hyundai Ioniq 6 : les temps de recharge et de voyage de notre Supertest

Hyundai Ioniq 6 : le « 800 V » pour tous en occasion

  • La Hyundai Ioniq 6 n’est pas aussi spectaculaire et lisse que le Prophecy Concept dont elle découle. Elle n’en demeure pas moins un objet roulant non identifié sur la route, avec sa silhouette Streamliner dictée par les lois aérodynamiques : son coefficient de traînée aérodynamique de 0,21 figure parmi les meilleurs ! Hélas, l’accès et l’assise à l’arrière est compliquée pour les plus grands en raison de ce pavillon fuyant. Autre bémol, la malle de 401 l et sa découpe, plutôt étriquée pour ce gabarit : les objets de plus de 50 cm de haut resteront sur le trottoir. Consolation avec le rayon aux genoux arrière royal grâce à l’empattement de 2,95 m. L’accès à l’avant est facile grâce à la position de conduite un peu haute. La console centrale surélevée est pratique, et les écrans larges et lumineux. La dotation de série est complète, mais les équipements high-tech apparaissent avec les finitions hautes, toutes accessibles dans ce budget.
  • En revanche, on retrouve essentiellement les versions de 229 ch, avec un seul bloc électrique monté sur le train arrière. Plus rarement, et avec plus de kilomètres au compteur, on peut trouver les versions HTRAC à transmission intégrale pour un total de 325 ch et un couple inchangé de 350 Nm. Les mécaniques sont dans les deux cas alimentées par une batterie de 77,4 kWh de capacité nette, qui permet à la berline de viser un maximum de 614 km d’autonomie WLTP, ou de 583 km avec la HTRAC. Nous avons mesuré la version Propulsion à 480 km mixte et 355 km sur autoroute. Mais le véritable secret de cette batterie n’est autre que son architecture dite 800 V. Une techno’ de pointe en occasion au prix d’une citadine électrique neuve, qui permet de catapulter le 10-80 % en 18 minutes. La puissance moyenne de 192 kW est imbattable à ce prix. De quoi faire de la berline coréenne l’une des plus rapides pour voyager, avec un temps de 4 h 40 pour 500 km.
  • La Hyundai Ioniq 6 est fidèle à la réputation de la marque en matière de fiabilité. En revanche, vérifiez que le modèle visé a bien fait l’objet du rappel concernant l’ICCU (unité de contrôle de charge), véritable Talon d’Achille du modèle qui conduit à la panne.
  • Le bon choix : les premiers prix démarrent à 30 000 € avec des Propulsion Creative de 2023 et 35 000 km au compteur. Celles-ci s’affichent à 40 000 € si elles ont 8 000 km. Au milieu, à 35 000 €, nous conseillons de viser une Intuitive (phares matriciels, pompe à chaleur, sièges chauffants/ventilés,…) avec 10 000 km. Au même prix, une Executive (tête haute, caméra 360°, sièges électriques à mémoire, toit ouvrant, …) présente 30 000 km au compteur.
Hyundai Ioniq 6
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Essai – Tesla Model 3 Grande Autonomie : les temps de recharge et de voyage de notre Supertest

Tesla Model 3 : la référence

  • On ne présente plus la Tesla Model 3, la petite révolution dans la gamme de la marque lancée en 2019. Qualifiée de Compact Car de l’autre côté de l’Atlantique, la berline avoue tout de même une longueur de 4,69 m, pour un empattement de 2,88 m. Comme avec les autres modèles de la sélection, elle n’est pas des plus faciles à garer, d’autant que le rayon de braquage important complique la tâche. À bord, la Model 3 surprend par l’espace qu’elle offre à ses passagers, installés sous l’énorme toit vitré qui chauffe l’habitacle en été. Si les dimensions sont généreuses, la place à l’arrière est en revanche en léger retrait de la moyenne du segment. Le malle est au contraire très généreuse, et s’accompagne d’un vaste rangement sous le capot. À l’avant, le conducteur ne dispose pas d’instrumentation et tout passe par le gigantesque écran central. L’organisation des menus est bien pensée, la fluidité au rendez-vous et le système s’améliore avec le temps grâce aux mises à jour à distance d’une simplicité infantile. Mais l’ergonomie est très discutable. La Tesla Model 3 se démarque enfin par l’absence de niveaux de finition et très peu d’options, à l’exception du choix de configuration ou du niveau d’automatisme du système de conduite semi-autonome. À noter que la Grande Autonomie dispose des sièges chauffants.
  • En raison de son prix de vente relativement serré et de sa diffusion, on retrouve sur le marché toutes les motorisations de la Tesla Model 3, de la « petite » version d’entrée de gamme Propulsion à la Performance, en passant par la célèbre Grande Autonomie. Il est également possible de mettre la main sur la version restylée dite Highland, plus confortable, mieux insonorisée et encore plus sobre. Avec la grande batterie et la transmission intégrale, cette version figure toujours dans le haut du panier selon nos mesures : elle a avoué 540 km d’autonomie mixte et 420 km sur autoroute. Et si le 10-80 % en 33 minutes n’est pas rapide, sa sobriété lui permet de ne pas s’éterniser sur les bornes. Comme la Ioniq 6, 4 h 40 suffisent sur notre parcours autoroutier type entre Lyon et Paris. Ajoutons aussi une puissance mécanique largement suffisante, même avec la version propulsion d’un peu moins de 300 ch.
  • De manière générale, la Model 3 est fiable. En revanche, les premiers modèles (moins de retour sur les versions restylées pour le moment) sont sujettes à des fragilités au niveau des trains roulants. Ceux-ci sont pris en garantie mais vérifiez leur bon état. En parlant d’état, faites le tour de la carrosserie, à la peinture fragile et exposée aux agressions. À l’intérieur, la sellerie et certains revêtements comme celui du volant peuvent fatiguer prématurément. Enfin, Tesla n’impose aucun plan d’entretien en centre pour conserver la garantie. Certains propriétaires peuvent donc oublier les recommandations. À relativiser en raison de la technologie électrique mais tout de même. Vérifiez que l’entretien courant de base (filtre d’habitacle, liquide de frein, plaquettes, disques, pneus, …) soit bien fait.
  • Le bon choix : l’offre en occasion est vaste ! Il est possible de mettre la main sur une Model 3 sous les 20 000 €. Il s’agira d’une première version, reconnaissable à ses joncs chromés des vitres latérales, en version SR+ 50 kWh avec 100 000 km ou en Grande Autonomie 75 kWh avec 140 000 km. Ces dernières s’affichent en moyenne au prix de 35 000 € avec 30 000 km. Elles côtoient alors des Highland Propulsion avec près de 30 000 km. Les Grande Autonomie restylées sont rarement accessibles sous les 40 000 €, mais vous pouvez repartir avec un modèle de 2024 avec près de 60 000 km en fouillant. Si vous voulez voyager vite et loin régulièrement, le modèle restylé est imbattable. Sinon, une SR+ de 2021 (encore équipée des capteurs ultrason plus précis) de 306 ch rend déjà bien des services : un exemplaire avec 70 000 km peut se trouver autour des 23 000 €.
Tesla Model 3

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