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Le Mercedes GLC se décline désormais en version 100 % électrique, mais tout change par rapport à son homologue thermique. On fait le tour du modèle.
Pour son arrivée dans le segment des voitures électriques, Mercedes a lancé l’EQC. Malgré ses qualités, cet imposant SUV basé sur la plateforme du GLC thermique n’a pas réussi à convaincre. Pour revenir en force dans ce segment, la marque allemande a fait confiance à son expérience. Il n’est dorénavant plus question de partager les bases techniques. Ainsi, ce nouveau Mercedes GLC with EQ Technology (c’est son nom complet, mais on fera plus court) est complètement différent de son homologue thermique et hybride rechargeable, qui continuera d’exister.
Il ne sera pas difficile de distinguer la déclinaison électrique grâce à son physique spécifique. Certes, les stylistes de Stuttgart n’ont pris aucun risque et les codes du SUV familial sont conservés. En revanche, il se distingue avec des optiques retouchées, mais surtout une imposante calandre, évoquant les grilles de refroidissement des premières autos de Mercedes.
Fermée en raison d’un besoin en admission et refroidissement diminué, cette pièce se distingue par ses 942 points lumineux, qui peuvent projeter des animations à l’arrêt. À l’arrière, on reconnaît la signature apparue avec la Mercedes CLA, finalement moins spectaculaire. Outre les considérations stylistiques, Mercedes attire l’attention sur le coefficient de traînée aérodynamique (Cx) de 0,26. C’est 0,02 point de plus que le tout nouveau BMW iX3 (0,24), mais 0,02 point de moins que l’Audi Q6 e-Tron. Reste qu’en l’absence de la surface frontale, il est impossible de définir lequel des trois est le plus aérodynamique.
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IAA Munich 2025 – BMW iX3 : on est monté à bord du SUV électrique aux 800 km d’autonomieLes plus connaisseurs remarqueront aussi les mensurations étirées de ce GLC, qui gagne 13 cm en longueur avec un empattement qui grimpe maintenant à 2,97 m de long (+8,4 cm). Sans surprise, cela profite à l’habitabilité avec un rayon aux genoux arrière augmenté de 4,7 cm et une garde au toit supérieure de 1,7 cm. Dans le dos des passagers, le coffre cube 570 l. C’est 100 l de plus que dans la soute du Mercedes GLC 300e hybride rechargeable et supérieur aux volumes annoncés par les Audi Q6 e-Tron (528 l) et BMW iX3 (520 l). Comme ces derniers, le Mercedes GLC propose aussi un frunk, d’un volume de 128 l (100 l VDA), supérieur là aussi à ses concurrents naturels.
A bord, la présentation diffère de ce que l’on connaît avec le GLC conventionnel, et se rapproche davantage de l’univers de la dernière Mercedes CLA électrique. Ce qui saute aux yeux est bien évidemment la gigantesque dalle numérique, baptisée MBUX Hyperscreen. D’une taille de 39,1 pouces, elle s’étire de part et d’autre de l’habitacle sur une largeur totale de 99,3 cm. On retrouve dans la meilleure des configurations trois écrans avec une instrumentation personnalisable, un système d’info-divertissement central et un écran pour le passager. L’ensemble repose sur le système d’exploitation MB.OS et est relié à l’intelligence artificielle Gemini fournie par Google.
Essai : Mercedes CLA 2025, enfin une berline électrique allemande à la hauteur ?L’ambiance est fidèle aux habitudes de la marque, avec de nombreux éclairages et jeux de lumière jusqu’à transformer l’intérieur en boîte de nuit. Mercedes en met aussi plein les yeux avec le toit panoramique en verre multicouche. Livré de série dès l’entrée de gamme, il peut se doter de 162 étoiles rétroéclairées en option. Toujours à bord, on retrouve un nouveau volant doté de touches physiques pour les commandes les plus utilisées, alors que la sellerie peut être réalisée avec des revêtements dits vegan. Le Mercedes GLC se targue d’ailleurs d’être le premier véhicule au monde à disposer d’une certification Vegan Society.
C’est depuis le volant que le conducteur pourra sélectionner les quatre modes de récupération d’énergie, avec un pic de 300 kW. À noter que rares seront les situations où il sera possible d’enregistrer une telle puissance de régénération. En revanche, la marque précise que le mode D- (récupération maximale) permet de se passer de la pédale de frein dans 99 % des cas.
Côté châssis, le Mercedes GLC pourra être équipé de la suspension Airmatic associée à la fonction Car-to-X pour adapter les lois d’amortissement en fonction des routes. Directement repris de la Mercedes Classe S, la suspension pneumatique adaptative offre un confort princier, comme nous avons pu le découvrir en avant-première à bord d’un prototype de développement. Mais il faudra l’emmener sur des routes moins parfaites pour un jugement définitif. Dans tous les cas, il prend l’avantage en la matière sur le BMW iX3 qui refuse cette sophistication au profit d’un amortissement classique.
À l’arrière, le SUV peut aussi se doter d’un train directeur avec un angle maximal de 4,5°, qui réduit le diamètre de braquage de 90 cm. Au-delà de 60 km/h, les roues arrière tournent dans le même sens à un maximum de 2,5° pour améliorer la stabilité.
S’il repose sur l’inédite plateforme MB.EA, le Mercedes GLC reprend toutes les solutions techniques que l’on retrouve avec l’unité MMA de la Mercedes CLA. Le SUV sera initialement lancé avec la version 400 4MATIC. Ce qui signifie que le SUV disposera d’une transmission intégrale assurée par une paire de machines électriques. Comme avec la berline, on retrouve deux machines synchrones à aimants permanents, pour une puissance totale de 490 ch ici. Pour améliorer l’efficience du véhicule, le bloc avant est décraboté des roues à rythme stabilisé, alors que le bloc arrière est associé à une boîte à deux vitesses faisant varier le rapport de 11:1 à 5:1. Pour tout comprendre de cette solution technique, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir l’article à ce sujet signé Andy David.
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Supertest – Audi Q6 e-Tron quattro, les temps de recharge et de voyage de notre essaiCes deux machines électriques coiffées d’onduleurs au carbure de silicium sont alimentées par une nouvelle batterie de 94 kWh de capacité nette. L’architecture et le détail des cellules n’ont pas été communiqués, mais Mercedes indique une tension dite 800 V. Les avantages techniques sont nombreux, mais cela est aussi bénéfique aux utilisateurs. Grâce à sa tension élevée, le Mercedes GLC promet un pic de recharge rapide de 330 kW, pour un 10-80 % en 22 minutes. Cela se traduit par une puissance moyenne théorique de 179 kW sur cet exercice. Il se place donc dans la bonne moyenne des véhicules électriques dans la catégorie grandissante des 800 V. À noter qu’un convertisseur sera installé pour permettre au GLC de faire le plein sur les bornes 400 V, et notamment les Superchargeurs Tesla. Mais la puissance du système et le temps de recharge n’ont pas été indiqués.
Ainsi motorisé, le Mercedes GLC revendique une autonomie WLTP maximale de 714 km. Il se hisse parmi les SUV électriques avec le plus grand rayon d’action. Dans cette configuration, la consommation WLTP, qui prend en compte les pertes à la recharge, est donnée pour 14,9 kWh/100 km. Mais un rapide calcul nous permet d’anticiper une consommation nette sur le cycle WLTP de seulement 13,2 kWh/100 km. C’est à peine mieux que le BMW iX3, pour lequel nous avons calculé un appétit net de 13,5 kW/100 km (15,1 kWh/100 km WLTP). Dans le monde réel, le Mercedes GLC pourrait donc proposer un peu plus de 400 km d’autonomie sur autoroute. À confirmer avec notre Supertest lorsqu’il sera disponible en début d’année prochaine, date à laquelle la grille tarifaire sera communiquée.
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