L’Allemagne a fait le choix courageux de se passer du nucléaire. Le pays est désormais observé par tous afin d’analyser les conséquences d’une telle transition énergétique, notamment au niveau des coûts que cela engendre.
Ce pays a entamé en 2011, suite à la catastrophe de Fukushima, un tournant énergétique radical, la « Energiewende », qui vise d’une part à abandonner complètement le recours à l’énergie nucléaire avant 2022, et d’autre part à réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays de 80 à 95 % avant 2050 en s’appuyant massivement sur les énergies renouvelables, qui devront représenter 80 % du mix électrique.
La note d’analyse, montre que l’Allemagne, pourtant riche et disposant d’une industrie hautement compétitive, doit faire face à de nombreuses difficultés tant techniques que financières et sociétales. Le réseau électrique doit être renforcé et développé sur des milliers de kilomètres, et les opérateurs se heurtent à l’acceptabilité des populations, à la complexité de mise en œuvre du raccordement des éoliennes en mer et à des dépenses d’investissement estimées à plusieurs dizaines de milliards d’euros.
Le stockage de l’électricité, indispensable à la gestion des éoliennes et du solaire photovoltaïque qui ne produisent de l’électricité que quand il y a du vent et du soleil, n’est pas au point et constitue encore un défi technologique majeur. Mais surtout, rien que pour remplacer ses 17 réacteurs nucléaires, l’Allemagne devra débourser entre 200 et 400 milliards d’euros.
Le simple développement de tous les panneaux solaires photovoltaïques, qui pourtant comptent pour moins de 4 % du bilan électrique, a déjà coûté 110 milliards d’euros aux consommateurs et coûte chaque année 8 milliards d’euros de plus. En parallèle, l’Allemagne renforce son parc de centrales au charbon qui produit déjà près de 50 % de l’électricité du pays, et se tourne également vers le gaz en passant des accords d’approvisionnement avec la Russie.
Au-delà de ces difficultés de financement, l’acceptation du projet par l’opinion publique semble de moins en moins acquise : alors que jusqu’à maintenant, les Allemands avaient accepté un prix élevé de l’électricité, déjà deux fois celui de la France, les dernières enquêtes montrent que la population serait opposée à la hausse des prix de l’électricité envisagée dans cette transition, évaluée à plus de 30 % d’ici 2020.
L’industrie allemande, très orientée vers l’exportation et jusqu’alors protégée contre des prix élevés grâce à des mesures fiscales mises en place par l’Etat, commence également à craindre pour sa compétitivité.
Source : Article original rédigé par Vincent Chriqui et publié chez notre partenaire Economie Matin.
Salut les amis,
encore des faits et des chiffres…
« À propos de foncer dans le mur, selon un rapport publié aujourd’hui par le Forum économique international pour les énergies renouvelables, 34 milliards de tonnes de dioxyde de carbone ont été rejetées dans l’atmosphère en 2011 (contre 22,7 milliards en 1990). Principaux pollueurs (dans l’ordre) : Chine, États-Unis, Inde. L’Allemagne est sixième avec 804 millions de tonnes, loin devant la France, 18e, avec 380 millions de tonnes émises ».
Donc l’Allemagne a apparement doublement besoin de faire des éco2nomies par rapport à la France… enfin, à quoi bon parfois s’escrimer si les plus gros que nous en proportion ne font pas forcément grand chose non plus… à part donner l’exemple ce qui n’est déjà pas si mal… ?! 34 milliards de tonnes de CO2, vous imaginez ce que ça représente sinon… c’est co2nsternant. Donc plutôt que de culpabiliser, réjouissons-nous quand même de notre place de nation championne de l’éco2nomie et de l’éco2mpétitivité…
Ouuuiiii Guillaume !
Bien-sûr, nous pouvons toujours penser à réduire drastiquement nos consommations, manger bio, ne plus prendre pour-un-oui-pour-un-non nos voitures, aller à pieds ou en vélo faire nos courses, comme à l’époque de nos grands parents en sorte !
Changer de paradigme, OK, mais alors il faudrait restructurer nos villes pour les adapter à ces nouvelles visions de la mobilité. L’église, la poste, le médical et tous les commerces dans « divers centres » aux quatre coins de la ville et des habitations tout-autour. En périphérie les usines, le tout desservi par des tramways, bus et VE Autolib’ pour 2€ le trajet journalier. Avec suffisamment d’offres de logements pour pouvoir choisir ceux qui sont du bon côté pour éviter de traverser le tout en allant bosser là où on veut bien de vous. Ce n’est pas demain qu’on verra çà ! Ni même en 2050.
Je suis d’accord sur l’adage « Avant de s’interroger sur le pq du comment du mix-énergétique de l’Allemagne à l’horizon 2050, commençons déjà par changer de siècle. » Il faudrait repenser toutes nos villes, et à mon avis, on ne pourra aboutir à cette nouvelle vision de notre société qu’au 22ième siècle. L’Homme n’est pas encore assez Sage pour faire un paradis sur terre. En attendant, que fait-on pour 2030?
Non Olivier,
Baisser les vitesses de 10 ou 20km/h sur les autoroutes n’est pas une solution « simple ».
Oui pour les consommations, en effet.
Encore que ce n’est pas sur autoroute que l’on consomme le plus, mais bien en agglomération, et là il vaudrait mieux revoir l’infrastructure, les feux et croissements, etc., afin d’augmenter les vitesses à 70km/h au lieu des 50km. On y gagnerait bien plus en conso et cela ferait surtout la joie des conducteurs frustrés les uns derrière les autres dans les bouchons !
Mais non pour le besoin en longue distance.
Car elles deviendront alors des voies moins « express » à 110km/h, et payer l’autoroute aussi cher pour faire un Paris – Marseille, en augmentant le temps de parcours (même si que de 18%), incitera les gens à prendre gratuitement les nationales à 90km/h. Bon pour les petits restaurants le long de la fameuse N7, mais mauvais pour le business autoroutier !
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et avec cela: Éolien : la quête des vents à très haute altitude.
«Le vent sur terre représente 1 % de l’énergie du soleil, et les besoins énergétiques de l’humanité correspondent à 1 % de l’énergie du vent», rappelle François Cauneau, professeur à l’École des mines de Paris.
Lien: http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/09/18/01029-20120918ARTFIG00624-eolien-la-quete-des-vents-a-tres-haute-altitude.php
Salut les amis,
on parle ici encore de « coûteuse » transition énergétique… mais qu’est-ce que ça coûte, soit au final surtout ça rapporterait, mais pas aux rentiers de l’énergie, de l’économiser surtout cette fameuse énergie que l’on s’échine à produire de toutes les façons possibles et imagineables, soit en prenant pour une fois le problème à l’envers et qui sait, dans le bon sens ?! … « Alors, que, « à titre d’exemple, dans le transport, une opération à coût quasi-nul – la réduction de la vitesse de 10 km/h sur autoroutes et routes nationales – amènerait plus de 10 TWh de gisement d’économies d’énergie. » ??!! http://www.ecoco2.com/blog/?p=6763#more-6763
C’est évidemment sans appel tellement ça tombe sous le bon sens… le VE bon an mal an croise à 90, 100 en vitesse de croisière, guerre plus, 110km/h en pointe et guère plus et donc consomme moins d’énergie du coup ?! donc ça « rapporte » moins au final à ceux qui vendent cette énergie électrique ?! qu’est-ce que passer alors de 130km/h voir plus en thermique à 110km/h voir un peu moins au regard de tous les « bénéfices » immenses que cela peut nous « rapporter » ?! eco2llectivement surtout… bénéfices environnementaux, sociaux, économiques…
Jumper, ça n’arrange pas les choses !
La plus puissante des éoliennes de 10MW en version flottante en mer fait 180m de diamètre et 120m de haut (hors eau). Et pour qu’elle ne bascule pas au vent, il en faut autant sous l’eau. Puis, comme les vents dominants tournent, et à cause des turbulences générées entre ces éoliennes, il faut les espacer d’au moins 240m, le parc prend donc aussi beaucoup de place en mer (plus de 5 ha par unité). Et aller au large, en eau profonde, l’ancrage par câbles sera démesuré (mais faisable comme pour les anciennes plateformes). Les sites favorables en mer seront donc aussi restreints à terme.
De plus, la puissance augmentant, on commencera à arriver en limite technologique pour le transport électrique. Le câble électrique HT sous-marin pose déjà des problèmes pour ces puissances là, pèse près de 20 tonnes au km et coûtes un max. Comme l’énergie qu’elle pourra fournir ne sera que de 25GWh/an maximum, et compte tenu du prix de ces éoliennes, du remplacement à prévoir tous les 20-30ans et de l’entretien à faire sur ces engins, le coût de l’électricité au kWh ne sera pas compétitif pour une fourniture de masse.
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Bonjour à tous,
Comme promis après mes congés, le pourquoi de mon incrédulité vis-à-vis de la « transition verte » de l’Allemagne, sans le GAZ et la LIGNITE. Un peu long, mais nécessaire pour la bonne compréhension.
Tout d’abord avant toutes choses, il faut faire le point du besoin énergétique en électricité de l’Allemagne, environ 562 TWh, soit une légère baisse en 2011-2012 due à la conjoncture.
Thermique : 61% Charbon/gaz = 343 TWh
Nucléaire : 23% 17 réacteurs = 129 TWh
Solaire PV : 1 %
Hydraulique : 4%
Eolien : 6%
Biomasse : 5% Total EnR = 16% soit 90 TWh
Si dans 8 à 10 ans ils arrêtent brutalement le nucléaire, il faudra déjà compenser les 129 TWh.
Deux scénarii à ce stade :
1)_ Comme il faut tenir compte quand-même de l’augmentation de la population (0.75% / ans). Mais aussi de l’électrification des machines, y compris des transports et du fret pour diminuer le CO², plus les marges pour parer aux pointes climatiques prévisibles, il faudra rajouter encore 66 TWh. Soit un besoin total de 663 TWh. Avec tout-ça, il faudra donc trouver 230 TWh en tout.
Dans ce cas, il faudrait en gros 3.56 fois plus d’EnR durant ce laps de temps.
Ce qui semblerait à priori faisable ? Allez, soyons optimistes, sortons le chéquier, relevons-nous les manches et construisons annuellement (et je reste optimiste sur le séchage du béton !) :
460 Eoliennes terrestres de 2MW
150 Eoliennes marines de 5MW
90 Hydroliennes de 1MW
84000 Unités solaire photovoltaïque particulier (20m²) de 2.4kW
7000 Unités solaire photovoltaïque industriel (1000m²) de 120kW
3 Fermes solaires photovoltaïque (200ha) de 160MW
1 centrale géothermique profonde de 100 MW
50 petites centrales thermiques en cogénérations et biomasse de 5 MW
Ce qui donnerait environ 70 TWh bruts d’EnR supplémentaires (même pas 1.8 fois), mais avec les rendements en stockage/déstockage STEP, il ne reste plus que 54 TWh et il en manque encore 176 TWh ! A ce stade, cela ne peut donc pas se passer de fossile supplémentaire. Il faudra malheureusement augmenter la part thermique de 61% à 78%. Mais la part des EnR atteindra quand-même 22 % !
Bien-sûr, comme on ne peut toujours pas enlever le gaz, autant l’utiliser pour contrer les intermittences (comme en Espagne), hop, on gagne les pertes des STEP, et on récupère les 70 TWh. Il faut donc augmenter le fossile que de 160 TWh, soit encore 76% du panel et près de 24% pour les EnR.
A peine mieux quoi !
2)_ Allez, l’Allemagne ne fait presque plus d’enfant et bloque son immigration pour limiter sa démographie (+0.4% /an). Elle réduit ses consommations industrielles (récessions), elle réduit ses ambitions d’électrification des transports précédentes par deux (elle favorise plutôt l’H² fossile), elle entame un plan ambitieux de réduction d’énergie (-2.6 %/an) et hop, la demande totale approche finalement les 503 TWh, se permettant l’évitement de fossile supplémentaire. Très bien !
Chouette on y arriverait !
Mais comme les EnR ne peuvent toujours pas remplacer totalement le fossile, ils auront encore besoin du gaz et charbon qui représenteront encore près de 68% avec un CO² stabilisé, mais non réduit !
Les écolos sont contents, ils ont obtenus 32% d’EnR. Mais à quel sacrifice?
Donc techniquement, l’Allemagne ne pourra pas se passer de gaz et lignite aussi facilement pour remplacer le nucléaire, du moins aussi vite qu’annoncé ! On se rapprochera certes des objectifs Européens de 20% d’EnR en 2020 (ici 24% sans récession et 32% avec, bien inférieurs aux 40% idéalistes), mais avec quand-même un plan drastique d’économie d’énergie et une récession humaine et industrielle caractérisée, affectant le leadership de l’Allemagne au sein de l’Europe! A mon avis, les allemands ne le voudront pas, surtout si dans le reste du monde, tous ne le font pas !
Quant aux 80% en 2050, il faudrait faire cet exercice sur 38 ans, mais la progression sera sûrement fortement ralentie car les bonnes places pour les installations on-shore et offshore, plus celles des STEP nécessaires, vont commencer à manquer. A moins de trouver d’ici-là, une nouvelle « EnR de masse » fournissant une forte densité énergétique au m² quasi 24h/24, cela reste complètement « utopique » ! Si, peut-être … la fusion nucléaire magnétique qui recycle « proprement » le deutérium et lithium de l’eau de mer, mais je vois déjà les commentaires !
Sinon tout-au-mieux, et surtout sans récessions, les allemands atteindront les 40% d’EnR classiques (en pures électriques, attention de quoi on parle) en 2040-2050, et encore, avec du stockage performant de proximité. Limites maximales assurant la stabilité des réseaux intelligents, qu’il faudra d’ailleurs sérieusement renforcer. Les 60% de la source basique seront alors du GAZ importé et assisté de centrales au charbon local « rendues plus propres ».
Je comprends donc les allemands sur leur crainte de cette sombre perspective !
CQFD !
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Salut les amis,
dans un monde occidental gavé d’énergies primaires pas chères et adondantes ces dernières décennies et logiquement drogué à la croissance « co2ûte que co2ûte »… lui faire prendre l’exact trajet inverse ne peut pas se faire sans casser des oeufs… et l’énergie est une rente qui rapporte à tant de gens depuis si longtemps… Etats en tête… bref, c’est un vrai casse tête… plus on fait d’économies d’énergies et plus les prix de celles-ci grimpent… pour maintenir la rente, si si… les taxes de toutes natures… or, la meilleure énergie est de très très loin celle… que l’on ne consomme pas ! c’est pourtant anti-économique sauf à vouloir se passer bien plus de ce secteur vital… celui des producteurs d’énergie, bref des rentiers. Qui privatisent le vent, le soleil, le CO2, le gaz, le pétrole, la mer, les marées, l’eau de pluie, l’eau douce, l’eau de mer, les bouses de vaches, le bois, le colza, le blé, la paille, la canne à sucre et la liste est un véritable catalogue à la « pré-vert »… bref tout ce qui peut se transformer en énergie et donc en monnaie sonnante et trébuchante. Et comme toute notre système économique est basé sur les rentes, énergies, téléphone, mutuelle, assurance, banque, impôts, consommation, etc… peut t ‘on tout simplement changer au risque de tomber en panne de rente… donc de croissance… demandez donc à n’importe quel rentier d’abandonner sa rente à votre profit et vous verrez ce qu’il vous répondra… mais apparament les ENR solaire en tête change un peu la donne si tenté que l’on veuille bien donner plus d’autonomie en général aux organisations, aux individus, etc… mais l’autonomie dans un système centralisé et contrôlé n’est jamais acceptée… par les rentiers. Encore plus dans un système énergétique hyper centralisé… bref, ce sont des choix de société que les rentiers mettent rarement sur la table, forcément… pourtant, avec toutes ces énergies économisées, on en ferait d’autres choses qui demandent pourtant toujours bien souvent de l’énergie… l’efficacité énergétique améliorant pourtant en parallèle bcp de processus de transformations des énergies primaires… bref, qui contrôle l’énergie primaire contrôle le monde, énergies fossiles en tête… mais il se pourrait bien que cela soit entrain de changer et d’évoluer… le VE en étant un assez bon exemple… moins énergivore, plus rationnel et fonctionnant enfin avec un autre vecteur d’énergie que le sacro saint passage obligé balisé « péagisé » carburant fossile… et l’électricité pouvant aussi être produites avec des sources moins « centralisées » donc contrôlables donc « rentes »abilisables… et la boucle est bouclée… au final, je ne vois pas comment faire en sorte de changer un système global avec des ressources énergétiques primaires type pétrole et gaz qui ont en grande partie permis son développement et son fonctionnement sans changements en profondeur dudit système, géopolitque en tête ( et quand on voit tout ce qu’il se passe de part le monde…) … ça me parait assez mathématique et logique surtout. Quand à nos amis allemands, ils jouent peut-être malgré eux le rôle des intermittents du spectacle énergétique planétaire… ils essaient, ils investissent, ils avancent c’est pas si mal et je ne vois pas en quoi sinon la France avec EDF et GDF Suez a à rougir avec ses 2 archis leaders mondiaux en matière énergétique… la politique n’y ayant pas encore mis trop d’idéologie fort heureusement. Bref, on n’est pas sorti de l’auberge… les solutions miracles n’existant pas. Le bon sens si… mais bon sens et économie ne font pas souvent bon ménage… notamment le bon sens éco2 logique. Et le nucléaire, c’est pas la panacée non plus, mais comment et que faire « sans »… surtout en France, qui a le moindre centime pour s’en passer ?! pas les rentiers… et pas ceux qui voudraient sans passer, souvent bien incapables malgré eux d’aligner suffisament de moyens… pour essayer de s’en passer.
On parle beaucoup de mix électrique, peu de mix énergétique. Juste pour donner un exemple, si en France l’énergie nucléaire pèse pour 75% de l’électricité produite, ça ne représente au final que 20% de l’énergie consommée.
Toujours en France, l’énergie fossile représente plus de 65% de l’énergie consommée… L’enjeu principal, c’est ce chiffre !
L’article est très intéressant : l’opinion publique allemande commence à bloquer face aux installations d’éoliennes et à l’envolée du coût de l’électricité. Les lois de la physiques ramènent à la réalité. L’espace nécessaire pour mettre en place des éoliennes, afin de remplacer des centrales nucléaires, rend cette l’équation de remplacement impossible.
En 2025, l’Alllemagne aura remplacé ses centrales nucléaires par des centrales à charbon et à gaz. Il sera difficile en effet pour les consommateurs alllemand d’importer de l’électricité nucléaire française. En France, il faut continuer à se battre pour investir dans le nucléaire. Il est temps de lancer des réacteurs de IV ème génération et d’augmenter les financements de la fusion nucléaire par Laser.
Les anti nucléaires ont une caractéristique en France : ils évoquent des solutions qui n’existent pas et qui mathématiquement ne pourront exister.
Heureusement, l’Alllemagne va démontrer que les ENR sont une impasse. Pour une Automobile propre, il faut une énergie propre. Le nucléaire est cette énergie, surtout la fusion nucléaire par Laser.
Bonjour,
Une adresse qu’on a déjà évoqué, qui explique comment faire la transition énergétique: http://www.negawatt.org
cela ce fait en 3 étapes:
Sobriété
Efficacité
et seulement ensuite le Renouvelable.
En gros il est clair que si nous continuons à vouloir toujours consommer plus le renouvelable ne pourra pas fournir sans des efforts colossaux.
LIsez Rifkin.
Et mettez en parrallèle Economie Matin…
C’est un peu plus complexe que ne le veut l’article.
Il part du principe que le renouvelable coûte : mais la modernisation du réseau pour du nucléaire coûte aussi !
Rifkin donne les chiffres.
Lisez Rifkin.
J’ai vu un reportage TV sur ce phénomène.
Haaa c’est bien beau de vouloir ce passer du nucléaire, les allemands étaient dans la rue.
Le gouvernement a dit OK, on change. Résultat ? Le prix du kWh a doublé (passant de 0.25c/kWh à 0.50c/kWh). Juste 5x plus cher qu’en France.
Multiplier donc votre facture d’électricité par 5 pour arriver au niveau des allemands et voyons voir si vous voulez toujours vous passer du nucléaire….
Coucou,
Me revoici parmi vous (après une première phase de congé au soleil) !
La deuxième phase pour la Toussaint (plutôt pluvieuse) est pour ce soir.
Je n’ai donc pas le temps de débattre sur le sujet.
En gros, je n’y crois pas trop à la « transition verte» allemande, sans GAZ et Lignite surtout en 2022.
Je vous donnerai les sources de mes convictions sur ce post à mon retour semaine prochaine.
Mais pour déjà bien fixer les idées et étayer mes dires :
Je vous convie à aller voir sur le site « manicore.com » signalé par Calomel (un bloggeur occasionnel d’AP, que je remercie encore une fois), un site très instructif et donnant un aperçu didactique de ce que veut dire « énergie, son coût, son devenir ».
Les deux thèmes du site qui ont retenu mon attention pour l’avenir énergétique sont :
1_ « Quelques réflexions sur une sortie du nucléaire ».
2_ « Qu’est-ce que le vrai coût de l’électricité ? »
Sur-ce, bonne lecture et bon week-end.
A lundi pour moi.
§
Ce que l’article oublie de dire également : c’est le coût ASTRONOMIQUE de l’inaction à la française! Des emplois qui disparaissent, des techno du passé qui ne s’exportent plus et pour cause, des besoins en financement pour préparer l’avenir qui ne cessent d’augmenter, etc, etc…
La situation chez nos voisins allemands et ailleurs en Europe est loin d’être rose. Mais aujourd’hui, s’il y a bien un pays qui ferait mieux de la mettre en veilleuse vis-à-vis de ce qui se passe en Allemagne, C bien la France!!!!
L’Allemagne est pionnière à l’échelle mondiale (!), dans la mise en oeuvre à grande échelle d’un mix énergétique renouvelable. La France, un des rares pays au monde à s’accrocher à un système électrique hypercentralisé hérité du siècle dernier, incapable de répondre aux vrais enjeux de ce siècle.
Dès lors, inutile d’attendre de la France un point de vue un tout petit peu constructif et objectif sur un modèle qu’elle refuse obstinément à mettre en oeuvre. Regarder l’age moyen des décideurs à l’origine des décisions énergétiques en France, C accablant.
La gangrène de la France, C les cheveux gris du Sénat. Tant que cette gangrène là persiste, nos difficultés persisteront et l’avenir continuera à s’assombrir… :(
Est-ce que l’utilisation du charbon est plus écologique que le nucléaire?
PS : juste pour que les choses soient claires, cet article ne reflete pas forcément mes opinions, mais je trouvai intéressant de l’amener au débat sur le blog (avec la permission d’Economie Matin).
Le point positif de cet article, c’est qu’il montre que la transition énergétique n’a rien de facile. Dommage qu’il soit si vague et peu clair : comme partout on parle de coût à tort et à travers. Les systèmes de production d’électricité sont là-bas comme ici bien vieillissants, ça va coûter cher de moderniser, et un peu plus cher en choisissant cette voie du renouvelable. C’est ainsi que le prix va augmenter, de toute façon, dans les prochaines décennies. Par contre, au alentour de 2030-2040,l’investissement nécessaire commencera à diminuer et les équipements amortis deviendront plus nombreux, l’Allemagne aura alors un avantage compétitif certain.
Là où l’article dérape complétement, c’est sur le stockage « pas au point », aujourd’hui l’allemagne met en place des lignes sous-marines vers la norvège, laquelle dispose de lacs de montagne équipé de stations de pompage turbinage : on pompe quand il y a trop d’énergie, on turbine quand on en manque, c’est simple et bon marché et potentiellement suffisant pour toute l’Europe ! Et l’allemagne ne fait que renouveler son parc charbon et ne développe le gaz que pour son extrême souplesse ( apport de puissance à la demande), et une (petite)partie de ce gaz est du biogaz. En conclusion, cet article sent un peu trop la France, pays du « le nucléaire ou la bougie » : tout ce qui n’est pas nucléaire est cher et compliqué voire impossible. A.Merkel vient de décider d’accélérer la vitesse de la transition en visant 40% d’ENR en 2020 à la place de 35% prévu jusque là, le rythme est tenu depuis plus de dix ans, ce n’est pas de la comm’ genre grenelle and co.