Après Boston et Singapour, Rouen va expérimenter une flotte de Renault Zoé autonomes sur voie ouverte à la circulation. Les véhicules desserviront le Technopôle du Madrillet depuis le terminus du tramway. Un moyen d’affiner l’offre de transport au-delà des têtes de lignes.
En sortant d’un terminus de tramway ou métro, le moyen de transport qui mène jusqu’au pas de porte de votre destination finale fait parfois défaut. A Rouen, trois Renault Zoé autonomes vont permettre d’assurer ce trajet dit « du dernier kilomètre ». Depuis le terminus sud du tramway, les véhicules desserviront sur demande les différents sites étalés du Technopôle du Madrillet.
Les Zoé circuleront dans un premier temps sur une boucle d’1,5km en partageant la route avec les bus et autres véhicules individuels. Les voitures autonomes traverseront des passages piétons et rond-points équipés de balises communicantes pour renforcer la sécurité du système. L’expérimentation sera exploitée via un partenariat public-privé Métropole Rouen Normandie, la Région Normandie, l’État, et Transdev en tant que filiale de la Caisse des Dépôts.
Assurer le transport d’un pôle de 7500 personnes
10 millions d’euros ont été engagés pour conduire ce projet sur trois ans, avec une mise en service pour le grand public en 2018. Les essais seront menés courant 2017 et une extension du service est prévue pour 2019. La Technopôle du Madrillet à Rouen s’étend sur 35 hectares où évoluent 5000 étudiants et 2500 employés. Les Zoé autonomes relieront le tramway aux différents bâtiments du site : centre de recherche, campus, entreprises et habitations.
Cette expérimentation est aussi un moyen pour Renault de tester sa Zoé autonome dans des conditions réelles. Le constructeur espère commercialiser la version auto-pilotée de sa citadine électrique en 2020.
GM avait sorti le PUMA qui n’est resté qu’un proto. Mais c’était une véhicule hyper urbain 2 places. C’est dommage. On trouve aussi la hiriko citycar, fabriquée au pays basque. Pas de nouvelles. Renault a encore noyauté l’opération à Rouen.
La problématique des batteries peut-être contourné en instaurant un système de dépot-reprise d’une batterie chargée, comme les bouteilles de gaz. Quant à la conduite automatique, pourquoi pas.
C’est loin d’être spécifique à ce programme, mais je reste dubitatif sur les sommes colossales investies en R & D ayant pour finalité d’éjecter l’humain de l’équation économique.
La machine en soi n’est pas un souci, mais bien le gain de productivité généré, sur le dos d’une partie de l’humanité, au profit d’une autre. Rien de bien nouveau me direz-vous.
Voilà, tout est dit sur les avancées de Renault ! En plus d’utiliser des LIDAR hors de prix, ils doivent adapter l’infra pour faire rouler leurs véhicules de labos … Si on doit équiper tous les ronds points de France et de Navarre, on est pas rendu !!
Personnellement je pense que les constructeurs feraient mieux d’investir dans la recherche sur les batteries afin de définitivement gommer les seuls défauts de la majorité des véhicules électriques, leur autonomie acteuellement inférieure, et le temps de recharges beaucoup plus log qu’un plein.
Pour le reste, hormis le prix les VE sont déjà supérieurs dans tous les autres domaines.
Les véhicules totalement autonomes (sans chauffeur) sur les voies publiques étant interdits en France, ce sera donc avec un chauffeur qui sert (quasi) à rien… Donc expérimentation très limitée. Un micro bus autonome est expérimenté à Paris mais sur une voie dédiée.