Alors qu’elle doit présenter dans quelques jours ses derniers résultats trimestriels, la marque californienne fait face au plus important rappel de son histoire.
Au total, ce sont 123.000 Model S à travers le monde qui font l’objet d’un rappel volontaire de la part du constructeur. En cause : une direction assistée potentiellement défectueuse sur certains modèles. Un problème qui, cette fois, ne pourra pas être résolu par les mises à jour à distance du constructeur et nécessitera un passage dans l’un des ateliers de la marque.
Seules les Model S fabriquées avant avril 2016 sont concernées. Selon Tesla, une corrosion excessive aurait été observée sur les boulons de la direction assistée, notamment dans les environnements froids où le sel répandu sur la voirie accentue le phénomène.
« Si les boulons viennent à rompre, le conducteur peut toujours conduire la voiture, mais une force plus accrue est nécessaire en raison de la perte ou de la réduction de la direction assistée », précise le constructeur. « Cela rend la voiture plus difficile à conduire à faible vitesse et pour le stationnement en créneau, mais cela n’affecte pas matériellement la conduite à grande vitesse, où seule une faible force de direction est nécessaire ». A ce stade, aucun accident n’a été recensé.
Tesla n’en est pas à sa première campagne de rappel. En 2015, 90.000 véhicules avaient du repasser en atelier pour une ceinture de sécurité défectueuse. L’an dernier, le constructeur avait également dû rappeler 53.000 Model S et Model X pour un souci au niveau du frein à main.
L’Autopilot dans la ligne de mire des autorités américaines
Si les campagnes de rappel sont monnaie courante dans l’industrie automobile, l’annonce est un coup dur pour Tesla qui doit officialiser ses premiers résultats trimestriels dans le courant de la semaine prochaine. Surtout, elle intervient seulement quelques jours après l’annonce d’une nouvelle enquête du NTSB. L’organisme en charge de la sécurité des transports doit enquêter sur un incident mortel survenu avec un Model X à Mountain View, en Californie.
Ingénieur chez Apple âgé de 38 ans, l’homme décédé lors du crash se serait plaint du fonctionnement de l’Autopilot. Une fois encore, l’enquête doit permettre de déterminer la responsabilité de chacun et définir si un problème lié à l’Autopilot aurait pu être responsable de l’accident.
Ohhh !
Et un de plus … qui a failli s’échapper des statistiques !
Pour les rappels, normal ! Tous les constructeurs ont eu ce désagrément, surtout au début de leur vie !
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La qualité allemande se perd, quoique avec recul c’est peut-être le fournisseur des boulons qui n’aurai pas assurer
La physique de la corrosion est toujours d’actualité.
Au moins, le constructeur n’attend pas (on-t-il le choix ?) un accident pour corriger le problème potentiel.
Sur l’accident, le bug est sous toute réserve le conducteur.
croyez-vous que l’on va retrouver les boulons corrodés de ce véhicule ?
le turbo train ne s’ arrete pas a toutes les gares mais il fait du bruit !
Franchement je me demande pourquoi vous relayez ce genre d’info… Peut-être avez-vous été contacté par un lobby pétrolier qui vous a proposé une grosse somme d’argent ?
Je suis convaincu que cet homme ne serait pas mort dans une autre voiture sans autopilot !
L’autopilot est responsable car le mec n’avait pas les mains au volant.
ca ne va pas rassurer les investisseurs tout ça
Pris en garantie ou pas, telle est la question.
Extrait du communiqué officiel : « Aujourd’hui, Tesla a émis un rappel volontaire sur 123 000 véhicules Model S d’avant avril 2016 pour remplacer un composant de direction assistée fabriqué par Bosch. »