Lancée dans l’Orne en décembre 2016 sur une portion d’un kilomètre, la route solaire Wattway de Colas dresse le bilan de sa première année d’utilisation.
Utiliser la surface disponible sur les routes pour y implanter des panneaux solaires et produire de l’énergie d’origine renouvelable. Tel est l’objectif du projet WattWay mise au point par Colas, une filiale de Bouygues, en collaboration avec le CEA Tech. Inaugurée dans l’Orne en décembre 2016 et financée par l’Etat à hauteur de 5 millions d’euros, ce démonstrateur comporte 2600 dalles et s’étend sur une portion d’un kilomètre.
Si les responsables de Colas se disent « très satisfaits » de cette première année d’expérimentation, la route solaire aura produit moins d’énergie que prévue. Avec 149.4 MWh d’électricité générée, elle ne réalise que 53 % de l’objectif initial annoncé par Colas (280 MWh). Un résultat que Colas cherche à tempérer car toutes les dalles n’ont pas forcément fonctionné en continu, certaines ayant par exemple disjoncté lors d’un orage. Ainsi, en se basant sur les dalles en fonctionnement, l’objectif serait atteint à plus de 85 % assure Colas, par ailleurs satisfait de la solidité des dalles dont seulement 5 % ont du être remplacées.
Problème de bruit
« J’ai été surpris quand j’ai roulé dessus. Cela fait un vacarme, un peu comme si on roulait sur des pavés. La vitesse a dû y être limitée à 70 km/h car trois riverains se plaignaient » a rapporté à l’AFP le maire de la commune, Guy Monhée.
Un problème qui pourrait à terme être résolu. Dans les prochaines semaines, Colas et son partenaire SNA vont tester de nouvelles dalles mieux insonorisées. Parmi les autres axes d’amélioration figurent le rendement des panneaux lorsque les routes sont encrassées ou lorsque le soleil est bas.
Commercialisation début 2019
De La Réunion à l’Amérique du Nord et au Japon, si Wattway reste aujourd’hui un concept expérimental, près d’une vingtaine de démonstrateurs ont été lancés à travers le monde.
Le dernier en date a été installé en décembre au sein de la Principauté de Monaco. Située au pied de la Roseraie Princesse-Grace, l’expérimentation est modeste et ne comprend que 50 m² de dalles photovoltaïques dont l’énergie est réinjectée dans les circuits de la SMEG, l’EDF monégasque.
Pour Colas, l’objectif est de parvenir à commercialiser la solution à compter de début 2019.
Hello, je partage avec vous cette actualité publiée il y a quelques jours :
https://www.ouest-france.fr/normandie/tourouvre-au-perche-61190/normandie-trois-ans-apres-son-inauguration-la-route-solaire-de-tourouvre-va-etre-refaite-6363573
Le seul débouché de ce produit, c’est d’être un vendu comme gimmick écolo aux maires voulant leurs 15 mètres de routes solaire avant les municipales de 2020.
Il semble que Qualcomm (avec ?) les chinois ait réussi à faire une route solaire rechargeant à vitesse d’autoroute sans fil : https://thinkprogress.org/the-race-to-build-a-solar-road-that-wirelessly-charges-electric-cars-492b7af64e9c/
Sommes-nous proches de la voiture et routes solaires avec piles minimum ?
J’adore la prose du responsable de la communication : « Oui mais euh, si on retranche 3 et qu’on ajoute 6, on est dans les clous. ». Si ma tante en avait, elle serait mon oncle.
Autant les tuiles TESLA sont une super idée, autant ces routes solaires n’ont aucuns intérêts.
Il y a ce vidéo qui montre pourquoi cette idée de Colas Wattway est complètement ridicule. C’est en Anglais, mais on peut voir les calcules. C’est 1/3 x la puissance sur 9 x le prix relatif aux panneaux solaires sur un toit !!! Et c’est sans entretien… :
https://www.youtube.com/watch?v=rpwx-8s1M38
5% de dalles remplacées, c’est énorme. La première année on aurait pu espérer 0%.
Die Solarstraßen sind nur Abzocke und Betrug!
https://www.youtube.com/watch?v=rpwx-8s1M38
Bon alors on calcule 150 mwh a 4 € pour une centrale nucléaire, c’est le tarif de revente. De l’aarend, ça fait une économie de 600€ par an pour un investissement de 5 millions d€. De fait, il faudrait un peut moins de 10 000 ans pour amortir.
C’est ça l’avenir et le progrès?
Voici donc une solution aux multiples dos d’ânes, si cela fait du bruit, les conducteurs rouleront moins vite. Sinon, pour ralentir des véhicules, rien de vaut le bon vieux trou dans la chaussée. Je dis donc : les panneaux photovoltaïques ni sur les champs ni sur les routes car il y a encore bien assez de toits à utiliser.
Tout dépend du coût, si pour un peu plus cher qu’une route normale on à une route qui en plus produit de l’électricité c’est tout bénef et (ou) si en plus elle est plus durable alors pourquoi pas?
Tant qu’on a pas de réponse clair à ses deux questions, il est impossible de se prononcer sur la viabilité du truc.
Cette route solaire est une bêtise magistrale. Par pitié, un peu de pragmatisme ! Il y a assez de toitures en France pour produire près de 700 TWh d’électricité photovoltaïque, soit au moins 3 ou 4 fois les besoins d’un mix 100% renouvelable. Quand les Coréens font une route solaire, ils mettent les panneaux à 3 mètres au dessus, sur un bâti ! Vu l’urgence à changer de modèle énergétique, il faut arrêter de gaspiller l’argent dans des projets « sans queue ni tête ».
En une seule année, ils n’ont eu à remplacer « que » 5% des dalles ? on croit rêver du language employé, c’est vraiment pas un bon résultat.
Je suis sidéré par les commentaires. C’est un projet de recherche, l idée est même très bonne. Au lieu de transformer des terres arables en champs voltaïques, utiliser l espace disponible est une idée intelligente. Les dalles photovoltaïques vont evoluer pour etre plus résistantes, plus flexibles, meilleurs rendements et moins chers . Avec vos raisonnements , on ne ferait plus de recherche
Aussi fort que les tuiles solaires de SolarCity, c’est pas peu dire.
@Michael
Juste pour mémoire, le tout premier chantier Wattway de Colas n’était pas dans l’Orne mais en …Vendée.
Sans ministre le jour de l’inauguration…comprenne qui pourra.
Et bien plus modeste et réaliste que celui de l’Orne, sur le parking du Vendespace (30 m2) pour alimenter une borne de recharge de VE en 3 kVA.
Suivi d’un autre chantier de pleine route pour alimenter un panneau d’affichage lumineux devant un collège.
Des budgets sans commune mesure.
Et pendant ce temps, les bâtiments de France m’interdisent de mettre des panneaux solaires sur mon toit car je suis à moins de 500 m de la ruine d’un aqueduc…
Normal…😒
Avant même de commencer la réalisation de ce projet, on savait que ça couterait les yeux de la tête et le rendement serait mauvais par rapport à une installation industrielle sur toiture ou en ferme. La communication de Colas essaye désespérément de sauver les meubles avec des calculs d’un autre monde mais les faits sont là ! Et les même seront là l’année prochaine ! Une question : Colas dit avoir « seulement » remplacé 5% des dalles, mais quel en est le coût direct (matériel, logistique, intervention…) et indirect par l’interruption de la circulation pour travaux et j’en passe ?
Il faut plus d’énergie pour construire cette route que ce que les panneaux solaires produiront pendant leur durée de vie. C’est une catastrophe écologique et avec un prix au kWh supérieur à celui des pires centrales nucléaires. Parlons-en ! Ce projet ne résistera à aucun débat tellement il me semble indéfendable.
Il y a un moyen plus efficace pour produire de l’électricité photovoltaïque sur les routes, installer les panneaux au milieu sur bâti et laisser deux bandes de 3 m de part et d’autre pour le vélos et les piétons.
Et en plus plus besoin d’entretenir les routes.
Tout bénéfice pour le budget des différentes collectivités.
vous auriez au moins pu mettre la photo de la route en question au lieu d’une autre, puisque l’article parle de la route de Tourouvre
A l’heure où les départements les municipalité les agglomérations les métropoles n’ont déjà plus les moyens d’entretenir nos routes, il est totalement ubuesque de parler de route solaire aujourd’hui en France. Non pas que la production d’énergie Électrique photovoltaïque ne soit pas nécessaire bien au contraire. La production électrique photovoltaïque étant devenu la moins cher dans de nombreuses régions du monde. Mais on peut se demander si le développement de cette technologie est prématuré vu les coûts aujourd’hui alors que 99,99% de nos toitures ne sont pas encore recouverte et pire encore que l’administration généré une réglementation très défavorable à son développement. Libère le développement de l’auto consommation photovoltaïque sans aucun restriction et taxes avant de développer des solutions ubuesques. On a déjà eu l’integration Photovoltaïque à la française complètement débile et qui a coûté et coutera des 100 aines de million d’€.
La France est déjà en grande difficultés financière. Il ne faut pas se tirer une balle dans le pied supplémentaire. La route photovoltaïque coûte aujourd’hui 4 à 10 fois le prix d’une installation sur toiture d’entrepots ou de grands magasins sur 20 ans.
Faut-il diviser notre potentiel de production photovoltaiques par 4 où par 10 pour faire plaisir à un industriel national pour une solution ubuesque aujourd’hui?
Au lieu d’utiliser des toits en pente bien orientés, lavés par la pluie et non soumis à l’abrasion, utilisons les routes mal orientées car à plat, empoussiérées et couvertes de feuilles mortes l’automne, labourées par les pneus et embouteillées à midi, heure du rendement max…
En dehors du bruit de pavés, qu’en est-il de l’adhérence sous la pluie, neige et verglas fonction de l’usure de la surface PV ?
Tout est « parfait » également ?
Sauf erreur de calcul,cela revient à plus de trois fois le coût de PV de toitures ayant une production équivalente?
Tiens, le moyen le moins durable, le plus cher, stupide et inefficace de produire du jus avec des panneaux solaires refait parler de lui.
Surprise, il est parvenu à produire moitié moins que ses prévisions déjà lamentables.
Soulignons que contrairement à ce que la folle du poitou clamait pour justifier cette gabegie, cette expérience avait déjà été tenté en Hollande, avec les résultats formidables auxquels ont pouvait logiquement s’attendre. Colas n’avait donc même pas l’excuse de la proof-of-concept pour justifier ce gaspillage d’argent public…
gabegie ! comment financer ses copains !