Fisker a volontairement limité le nombre d’utilisations du mode « boost » sur l’Ocean. Bientôt un an après la commercialisation du modèle américain, les critiques sont de plus en plus mitigées.

Un mode « boost » bridé sur le Fisker Ocean ?

Dans une vidéo intitulée « This is the worst car I’ve ever reviewed » (que nous pouvons traduire par « C’est la pire voiture que j’ai jamais testée »), Auto Focus présente le Fisker Ocean. À l’occasion de ce test, le journaliste Marques Brownlee a fait une découverte pour le moins surprenante. Il s’est aperçu que le mode « boost » était limité à 500 utilisations sur la durée de vie totale du véhicule électrique. La marque n’avait encore jamais communiqué cette information.

À lire aussi Fisker débute les livraisons de son modèle d’entrée de gamme, l’Ocean Sport

Le mode « boost » de la Fisker Ocean apporte plus de puissance. Il permet notamment de débloquer l’intégralité des 564 ch dont dispose le modèle dans sa configuration la plus haute. En utilisation quotidienne, l’Ocean offre une puissance très respectable et largement suffisante. Lorsque le mode « boost » est activé, la voiture débloque brièvement sa pleine puissance afin que le conducteur et les occupants puissent s’amuser avec encore plus de cette sensation de couple instantané.

La marque ne sait pas ce qu’il se passe après les 500 activations

Quand il est activé par le conducteur, un petit compte à rebours démarre à partir de 500. Il indique le nombre d’activations restantes. Selon le fondateur et PDG de Fisker, c’est une « question de garantie ». Le constructeur est convaincu que les propriétaires n’utiliseront que très peu leur voiture au maximum de ses capacités, alors pourquoi lui faire subir toute cette usure supplémentaire ? Un porte-parole précise que l’entreprise explore un moyen de « rendre plus d’activations disponibles ».

Si Fisker a bloqué le mode « boost » à 500 utilisations, c’est surtout parce qu’il s’agit d’une « limite prudente ». Le porte-parole de la marque précise à ce sujet que Fisker « pense que le groupe motopropulseur supporterait probablement une utilisation plus importante du mode boost, mais nous n’avons pas encore testé le cycle de durabilité complet avec plus de 500 activations ». Il se pourrait que les voitures dont l’historique des activations du mode « boost » est connu finissent par valoir moins cher.

À lire aussi Fisker s’implante à Toulouse : c’est le premier agent en Europe pour la marque californienne

En production depuis plus d’un an, le Fisker Ocean suscite quelques inquiétudes chez les premiers propriétaires. Certains modèles présentent des défauts qui pourraient causer de sérieux problèmes à la marque. Notamment une perte de puissance, des freins défectueux ou encore le capot qui s’envole sur l’autoroute. L’entreprise d’Henrik Fisker doit très vite se reprendre si elle veut espérer continuer l’aventure et aller au bout de ses ambitions.