Après l’arrêt du 100 % thermique en 2019, Volvo passe désormais à l’étape suivante en mettant un terme à ses modèles à microhybridation marché après marché. Après la Norvège, c’est maintenant au tour du Danemark.

Volvo a mis globalement fin à ses ventes de véhicules thermiques sans la moindre assistance électrique en 2019. Depuis, le constructeur suédois ne propose donc plus que des hybrides rechargeables et des électriques, mais aussi des microhybrides. Ces derniers, disponibles dans les carrosseries S60, V60, V60 Cross Country, XC40, XC60 et XC90, constituent le plus petit niveau d’électrification, se basant sur un alternodémarreur 48V ne se substituant jamais au moteur à pétrole et se limitant à lui prêter main forte en lui restituant à l’accélération de l’énergie récupérée aux décélérations précédentes.

Face à un engouement toujours plus fort pour ses PHEV et BEV de façon générale et dans certains pays en particulier, Volvo a décidé de peu à peu se séparer de ce premier niveau d’électrification, déplaçant toujours plus le curseur vers le zéro émission à la conduite, l’objectif étant toujours qu’il constitue 100 % de sa gamme d’ici à 2030. Le premier marché à expérimenter cette seconde translation a été logiquement la Norvège, paradis des voitures à électrons, et c’est maintenant au tour du Danemark de rejoindre son cousin scandinave.

Et l’étape suivante, vous l’avez deviné, sera de dire adieu à l’hybride rechargeable, comme ne s’en cache pas Sarka Heyna Fuchsova, patronne de Volvo Car Danemark, qui ambitionne que son pays soit aussi l’un des premiers à faire un pot de départ au pot d’échappement. Il faudra cependant patienter encore quelques années pour y parvenir, sa gamme électrique se limitant aujourd’hui au XC40 et au C40 en attendant la nouvelle génération de XC90 qui sera présentée dans quelques semaines.

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