Angela Merkel

Jusqu’à présent, le monde entier savait (surtout depuis l’affaire Renault) qu’un des constructeurs emblématiques de la voiture électrique était Français. Mais cela pourrait très vite changer au regard de ce que Berlin nous prépare…

Aujourd’hui, entre 2000 et 3000 voitures électriques circulent en Allemagne. Angela Merkel et son ministre de l’économie Philipp Roesler souhaitent multiplier par 500 ce chiffre d’ici 2020, soit 1 500 000 véhicules. L’objectif suprême serait d’arriver à 6 millions de véhicules en 2030.

Pour cela, le gouvernement allemand souhaite débloquer entre 1,5 et 2 milliards d’euros dans les seules 2 prochaines années. De plus, un dispositif sera déployé dans le pays au bénéfice des heureux propriétaires d’un VE : allègement fiscal pour les privés et pour les voitures de société, crédits à taux avantageux, voies de circulation prioritaires, parking réservés et gratuits…

Cependant, il semblerait que les aides de l’Etat ne soient pas à destination des particuliers, comme cela se fait en France avec la prime de 5000 euros pour l’achat d’un véhicule décarbonée. Ces fonds débloqués semblent uniquement destinés pour la recherche et le développement des industriels allemands, pour les aider à mieux concurrencer les constructeurs étrangers.

Parallèlement, l’Allemagne souhaite augmenter massivement sa production d’énergie renouvelable. Cela semble cohérent, car le bilan environnemental et énergétique d’une voiture électrique dont le plein est fait avec de l’électricité « charbonnée » est probablement plus mauvais qu’une vieille voiture diésel…