Renault et Airbus ont signé un « accord de recherche et de développement » pour concevoir ensemble une batterie solide. Celle-ci doit améliorer fortement l’autonomie des voitures.
C’est un mariage inattendu entre deux géants industriels français du transport, mais qui sont spécialisés dans deux domaines différents ! D’un côté le constructeur automobile Renault, de l’autre le constructeur aéronautique Airbus. Comme le révèle le journal Le Parisien, les deux ont signé un « accord de recherche et de développement » pour concevoir la « batterie nouvelle génération ».
Les deux groupes vont ainsi travailler ensemble sur la batterie solide. Chacun y aura son intérêt. Airbus planche ainsi sur des avions hybrides, avec l’idée de faire notamment le décollage en mode électrique. Pour Renault, l’avantage de la batterie solide sera de proposer des véhicules électriques avec de meilleures autonomies, grâce à une capacité énergétique bien plus élevée (de l’ordre de 30 à 40 %).
À lire aussi 6 modèles électriques en 2030 : Renault manque-t-il d’ambition ?D’ailleurs, Gilles Le Borgne, directeur de l’ingénierie chez le Losange, évoque carrément l’idée d’un Paris-Marseille d’une traite, sans avoir à passer par une borne de recharge. La batterie solide, c’est aussi la promesse d’une baisse du coût de cet élément, et donc une baisse du prix du véhicule.
Gilles Le Borgne explique que l’un des problèmes avec une batterie lithium-ion est que « l’électrolyte, qui fait la liaison entre le pôle moins et le pôle plus, est liquide », ce qui représente un risque de combustion. Il faut donc une grosse protection autour des batteries pour les rendre sûres. Avec une batterie solide, cette protection peut être plus légère.
L’accord porte d’abord sur la recherche de cette batterie du futur, et ne contient pas encore de volet industriel pour sa production. Les deux entreprises voient d’ailleurs loin, espérant avoir un produit prêt entre 2030 et 2035.
Reste à mieux comprendre la place de Nissan face à ce projet, le japonais ayant été chargé de plancher sur la batterie solide lorsque les contours de l’Alliance ont été redéfinis début 2022.
Si c’est juste pour dire qui la sort le premier, dans ce cas Bolloré, ça fait depuis des années qu’il a une batterie solide dans ses bus et autres. Par contre c’est pas très adapté au grand public.
Tous ceux qui ont une Megane 100% électrique le confirmeront. Elle est remarquablement sobre en usage normal;
Bjorn Nyland a aussi été très impressionné par la Mégane, pour son autonomie et sa finition digne des allemandes de la grande époque.
rebus y pensent, c’est bien. les asiatiques entrent en production ce mois ci …
La chute semble terrible et sans fin pour ce constructeur qui jadis fût une de nos fiertés.
La Mégane en est la preuve flagrante, d’ailleurs certains tests certifiés dont celui de Nylan démontrent une efficience médiocre, elle fait moins bien que une vieille id3 58 , tout comme son habitabilité pour une soit disant familiale ,sans oublier les pertes énormes à la prise, plus de 10kWh de différence avec certains modèles pour la même quantité chargée.
Tout le monde s’y est déjà mis sur le sujet depuis 5 ans.
Renault cherche seulement à réduire les coûts R&D en s’accoquinant avec Airbus. Quant à « l’idée d’un Paris-Marseille d’une traite », pas avant 2030 et avec 150kWh embarqués.
Airbus n’est pas français mais, européen. Renault se tape la facture R&D et ça profite à Mercedes, BMW, VW etc.
Le civil prend la même direction que les fiascos de l’industrie militaire française sur le marché européen…
🤪🇫🇷
Quand ils font une Mégane électrique on se réjouit et on pleure en découvrant un petit véhicule avec des roues énormes, 0 habitabilité et un truc google sans intérêt pour transporter les gens et choses.
Quand ils font une marque Ampere dédiée au VE on se réjouit puis on pleure en voyant que l’objectif n’est pas de faire des véhicules capables de transporter des gens et des choses mais des « Software-Defined-Vehicle »
Et là on se réjouit de les voir développer des choses pour plus d’efficience et des coûts en faveur de la transition énergétique et on ne peut que pleurer d’afficher cet objectif stupide de « traverser la France en une charge ».
Cela fait mal, quand la batterie solide vient de passer en production en Chine pour Nio, en France on commence à signer un accord de recherche.
Airbus de la batterie il y a pas si longtemps, et maintenant batterie d´Airbus.
En gros, ils ne veulent pas investir sur la techno actuelle et courirent apres les chinois. En espérant rattraper le prochain wagon.
Gilles, pour Paris-Marseille, prends le TGV; c’est plus rapide, plus ecolo et souvent moins cher que le VE (surtout quand l’Europe se décidera à taxer l’avion pour financer le rail !)
Encore du blabla, amusant de voir l’écart entre les prétentions imaginaires de la direction de Renault sur le VE et la réalité du terrain dans leur réseau.
De la recherche et du développement il y en a en permanence chez les constructeurs, les équipementiers, etc…
Là, ils ne sont même pas en train de nous dire qu’ils ont trouvés quelque chose, mais qu’ils vont chercher.
Vous repassez lorsque vous aurez trouvé.
Moi les promesses… de la batterie moins chère… on attends toujours.
Je veux bien y croire et je le croirai lorsque ce sera commercialisé.
« grâce à une capacité énergétique bien plus élevée »
Voullez-vous plutot écrir une densité énergetique ? (qui peut etre massique ou volumique)
Cela veut dire qu’il y aura quelque chose de solide dans une Renault ?!
Concernant l’avion hybride: je trouve ca bizard d’utiliser la batterie au decolage car une fois vide il faudra toujours la porter pendent tout le trajet. J’utiliserais plutot des conducteurs au sol pour économiser les batteries a l’acceleration de masse de l’aeronef avant quitter le sol.