Les nouvelles énergies supposent de nouveaux modes de déplacement et d’approvisionnement. C’est d’autant plus valable pour la voiture électrique. Revue de détail.
Bientôt fini le temps où l’on faisait le plein de carburant n’importe où, n’importe quand, et en moins de cinq minutes chrono, et ce, sans même parler de la flambée des prix actuelle. Avec la mobilité électrique, il faut s’habituer à des usages différents, à prendre un peu plus de temps, à planifier et à organiser ses déplacements – et sa vie quotidienne – autour des impératifs et contraintes liés à la recharge.
Rassurons tout de suite celles et ceux qui hésitent encore à franchir le pas, il n’y a absolument rien de rédhibitoire, et il se pourrait même que vous appréciiez le nouveau mode de vie né de l’électromobilité, sans perdre ni votre temps, ni votre productivité, ni vos moments de loisirs, de balade et de découverte.
Ce sera juste un peu différent.
Et cette différence va se manifester justement dans la façon de ravitailler votre monture. Car une mobilité électrique « intelligente » suppose que l’on consacre paradoxalement moins de temps à faire le plein, mais au contraire que l’on tire profit du temps dont on dispose pour faire le plein dans les meilleures conditions. De ce nouveau paradigme sont en effet nés de nouveaux usages à la pompe, pardon, à la borne.
De quoi parle-t-on ? Tout simplement de nouvelles façons de recharger, adaptées à l’emploi du temps du moment. Selon les utilisateurs, on en distingue déjà cinq. Et à chacune correspond idéalement un type de chargeur.
Les voici.
La recharge de nécessité
C’est généralement la charge que l’on effectue lorsque l’on est sur un déplacement long, qu’il soit professionnel ou de loisirs, et que l’on a plusieurs centaines de kilomètres à effectuer dans un temps imparti. C’est le scénario dans lequel la présence de bornes de recharge rapide (disons entre 100 et 250 kW) prend tout son sens et s’avère même indispensable. Dans ce cas de figure, mieux vaut également disposer d’une voiture adaptée et compatible avec la « supercharge » que l’on trouve essentiellement sur les stations Tesla, Ionity et Fastned, ces deux derniers fournisseurs étant majoritairement ou exclusivement implantés sur les grands axes autoroutiers. Les caractéristiques de la recharge de nécessité sont la contrainte de temps et de distance, où la notion de tarif n’est pas déterminante, l’important étant de pouvoir rouler. On se rapproche ici d’un usage « thermique » avec plusieurs arrêts de quelques minutes sur un trajet de plus de 300 kilomètres.
La recharge d’opportunité
C’est un peu le schéma inverse à la recharge de nécessité. Généralement, elle s’opère quand on a du temps et pas forcément une grande distance à parcourir. C’est le cas typique de la recharge que vous allez effectuer au calme pendant que vous poussez votre caddie chez Ikea, Lidl ou Leclerc, sachant que ces trois enseignes ont été parmi les premières à proposer des bornes de recharge – généralement gratuites – sur les parkings de leurs points de vente. C’est aussi le cas avec certains parkings de cinémas, entre autres. Avec la recharge d’opportunité, l’électromobiliste profite d’un moment consacré à une autre activité pour faire le plein de bon jus, même si celui-ci n’a pas vocation à être utilisé dans l’immédiat. La recharge d’opportunité va souvent permettre de stocker assez d’électricité pour parcourir ses trajets quotidiens pendant une semaine ou deux, selon la distance et l’autonomie de la voiture, sans avoir à poireauter à la borne.
La recharge de précaution
La recharge de précaution est une sorte d’usage hybride regroupant les deux cas ci-dessus, puisqu’elle peut s’opérer pendant un trajet ou à l’occasion d’une halte prolongée, et souvent à domicile. Cette dernière consiste à garder suffisamment d’autonomie en prévision… de l’imprévu. Cela peut aussi être la recharge que l’on effectue en fin de parcours, juste avant d’arriver à destination, afin de pouvoir se déplacer autour de son lieu de séjour, même si l’on ne sait pas encore si cela sera le cas. Mais aussi dans le cas où l’on devrait improviser un départ d’urgence pour un déplacement inopiné. Pour citer un cas personnel, j’ai dû emmener mon fils à un rendez-vous de dernière minute chez un spécialiste à 100 km de notre domicile par autoroute sans station de recharge. La charge de précaution que j’avais effectuée quelques jours auparavant, me donnant environ 250 kilomètres d’autonomie autoroutière à 130 km/h, nous a été très utile.
La recharge de gratuité
Celle-ci pourrait être rangée dans la catégorie des recharges d’opportunité, mais c’est le degré ultime de l’opportunisme. C’est tout simplement la recharge à bloc que l’on effectue même si l’on n’en a pas vraiment besoin, juste parce que l’on a repéré une borne gratuite et libre. Même si ce genre de trou dans la raquette va se faire de plus en plus rare, il est encore encore possible de trouver des points de charge gratuits, et l’occasion est belle de s’offrir quelques centaines de kilomètres à l’œil. À condition bien sûr de ne pas squatter la borne trop longtemps, ce qui est assez contradictoire avec le fait que ce genre de borne gratuite est généralement en bas débit, de type prise domestique renforcée (parkings publics) ou la proverbiale borne de la place de la Mairie et ses vaillants 7 kW. Bref, vous n’avez pas besoin, mais vous chargez parce que c’est gratuit. Personne ne vous juge, nous avons tous nos faiblesses.
La recharge de commodité
Celle-ci est un peu moins visible, un peu plus subtile, voire sujette à caution, mais elle correspond à la nécessité d’un moment. C’est la charge que l’on effectue sur un parking saturé qui propose des bornes de recharge. Vous me voyez venir : généralement, les places devant les bornes sont les seules à être inoccupées, et on se félicite alors de rouler électrique, car cela nous donne le droit d’y stationner. Tout en se branchant bien sûr, même si notre batterie est déjà pleine à craquer. Comportement incivique ? Certes, mais on ne va pas se mentir, nous l’avons tous fait au moins une ou deux fois, non ? Là encore, pas vraiment besoin de haut débit puisque généralement c’est une recharge inutile, ou disons, pas vraiment nécessaire. C’est surtout une place de parking, en fait.
Des différences qui peuvent paraître anodines, mais qui sont en fait révélatrices d’une profonde métamorphose de notre rapport à la voiture et aux déplacements, et d’usages qui pourraient probablement contribuer à remodeler l’économie territoriale, comme on l’a souvent constaté avec le déploiement des autres infrastructures de réseaux (transports, télécommunications…).
Et vous, c’est quoi votre type de recharge ?
Note aux commentateurs : le dernier point de cet édito a suscité quelques réactions (passons sur les attaques personnelles).
Peut-être que ma formulation était maladroite, mais il est évident que je ne confonds pas emplacements de bornes de recharge et places de parking, et je n’encourage personne à le faire, puisque je me bats contre cela moi-même au quotidien dans mon parking. Je disais juste que dans certains cas qui restent exceptionnels, cela peut représenter une commodité. En disant cela, j’avais en tête ces grandes surfaces qui proposent plusieurs emplacements de recharge, souvent inoccupés, alors que dans le même temps leur parking est saturé. Dans ce contexte, mon propos était de dire qu’il ne me paraissait pas totalement infamant de s’y garer juste le temps d’une course de quelques minutes, et d’en profiter pour faire une petite charge, même si elle n’est pas indispensable à ce moment précis, à condition bien sûr qu’il reste plusieurs autres bornes disponibles et que l’on soit sûr que cela ne gêne personne.
Note aux commentateurs : le dernier point de cet édito a suscité quelques réactions (passons sur les attaques personnelles). Peut-être que ma formulation était maladroite, mais il est évident que je ne confonds pas emplacements de bornes de recharge et places de parking, et je n’encourage personne à le faire, puisque je me bats contre cela moi-même au quotidien dans mon parking. Je disais juste que dans certains cas qui restent exceptionnels, cela peut représenter une commodité. En disant cela, j’avais en tête ces grandes surfaces qui proposent plusieurs emplacements de recharge, souvent inoccupés, alors que dans le même temps leur parking est saturé. Dans ce contexte, mon propos était de dire qu’il ne me paraissait pas totalement infamant de s’y garer juste le temps d’une course de quelques minutes, et d’en profiter pour faire une petite charge, même si elle n’est pas indispensable à ce moment précis, à condition bien sûr qu’il reste plusieurs autres bornes disponibles et que l’on soit sûr que cela ne gêne personne.
Vous n’avez pas mentionné la recharge à la californienne, c’est à dire 6 chargeurs et une file d’attente d’une cinquantaine de véhicules. il y a des moments où l’on ne peut pas se dépanner avec un jerrican dans le coffre. Je sais qu’un jour je changerai par obligation pour des VE mais j’ai encore le temps. Que l’on ne me reproche pas mon incivisme, prenez les « objets connectés » ils consomment 10% de l’électricité mondiale et pourtant personne ne songe à ne plus les utiliser.
Ma recharge à moi c’est la recharge « ZOE emmerdante »
En effet en presque 5 ans de pratique sur ZOE 22 kW et ZOE 41 kW voilà que cette dernière n’accepte plus mon installation GreenUp 3,7 kW à domicile du fait de son extrême sensibilité d’autoprotection (terre validée à 50 Ohm mais lue par ZOE — à la tablette du technocentre RENAULT — entre 140 et 220 Ohm sur une quinzaine d’essais, la protection se déclanchant vers 195 Ohm). Je suis donc contraint de recharger en ville sur borne publique 22 kW, une chance dans mon malheur car le chargeur caméléon de ZOE est optimisé pour cette puissance de charge. Ni le CAPTUR rechargeable ni la Dacia SPRING que j’ai essayées chez moi n’ont montré le même caprice.
Avant de rouler en VE, je n’avais jamais fait attention à toutes les bornes de recharge qui m’entourait.
Avec ma femme, on a trouvé une créperie sympa, avec un parking public à proximité….et une borne 22Kw.
La route pour y aller est du genre viroleuse !…le plaisir et le pratique réunis.
Je prends mes p’tits virages, on se branche à l’arrivée et on va manger !
Le reste du temps, pour mon usage, la prise domestique suffit dans la semaine et j’ai un superchargeur à moins de 10kms de chez moi, si j’ai fait plus de kms la veille (pour que ce soit rechargé dans la nuit si besoin).
Si l’on accepte (comme toute nouvelle chose), de « lire un peu le manuel » au début et se poser quelques questions, il reste le plaisir de rouler autrement…et peu d’inconvénient (voir aucun ?)
Mouais….je suis pas convaincu par l’article (voire choqué). Déjà la recharge à domicile pour ses trajets quotidiens a été complètement oubliée. Absurde quand on sait que c’est le mode de recharge principal de l’électrique.
Pas de mention non plus des bornes publiques payantes dans les grandes villes pour ses recharges hebdomadaires (mon cas).
Et pas de mention des bornes 50kw sur les axes secondaires (nationales et départementales) ni des nouvelles bornes dans les stations essence (type total sur le periph parisien par exemple).
Ensuite l’article est censé parler des futures habitudes à prendre alors que les recharges gratuites vont surement disparaitre. Et je pense pas que squatter une place sans raison soit un futur mode de recharge auquel s’habituer, c’est assez honteux de dire ça. Et non je roule en électrique depuis 2 ans et j’ai jamais fait ça. Je sais pas qui a écrit l’article mais faut pas prendre votre cas pour une généralité, et encore moins dire que c’est un mode de recharge auquel s’habituer. C’est même pas un mode de recharge d’ailleurs puisqu’on squatte juste une place. Donc completement hors sujet !
Dommage car cet article aurait pu etre intéressant mais la moitié est à jeter et une bonne moitié est manquante. Ca demande plus de sérieux clairement, surtout si on veut informer des nouveaux utilisateurs qui essayent d’appréhender le système de recharge.
Il est des articles ou monsieur Dupin répond aux commentaires, mais là, la volée de bois morts étant certainement trop importante, c’est profil bas. Il ne devait pas y avoir de véhicule à essayer et il faut trouver à alimenter le site pour avoir des publicités rémunératrices. N’accablez pas monsieur Dupin. Il n’est qu’un humain et n’est pas comme les donneurs de leçon sur « moi j’ai toujours respecté les règles, moi je suis scrupuleusement le code la route etc… »
Arrêtez aussi de mettre des commentaires qui ne tiennent pas la route. Oui j’ai vu les comportements décrits, oui il m’arrive de débrancher des électro automobilistes venant en thermique charger le véhicule au Lidl en repartant avec le VT sans faire de courses. Et oui il m’est arrivé une ou deux fois de faire le plein durant 1h sans aller faire de courses dans une grande surface. J’essaye de montrer l’exemple, mais j’ai aussi mes défauts et c’est ce que montre ni plus ni moins l’article de monsieur Dupin.
Perso, j’admire les propriétaires de VE sans solution de recharge à domicile ni sur leur lieu de travail !! C’est très couillu ! Je ne pense pas que j’aurais acheté mon VE sans ça ! J’ai la chance d’avoir mes 7kw à la maison et au travail, alors franchement je n’ai jamais utilisé de borne publique et je ne me suis jamais garé sur un emplacement de borne, par respect pour eux… Après je ne critique pas forcément ceux qui le font… Ya pas mal de bornes publiques dans ma ville en T3, donc quasiment inutiles ! Beaucoup de VE s’y garent sans recharger, faute de pouvoir le faire… Ils doivent remplacer les prises par des T2 mais ça va prendre des années ! Vive la France.
Vraiment nul comme article. Juste tout ce qu’il ne faut pas faire. Se brancher sur une borne alors que j’ai le plein non et si une personne arrive à sec ….En faisant les courses Lidl, Ikea, 40 à 60 minutes de course me fera 7kw, 50 km de gagné, ridicule. Non il faut partout des bornes 50 kW mini et rester le moins possible sur des bornes, il faut que cela tourne.
Quand je vois des Tesla chez Lidl alors qu’ils ont des super chargeurs à 3 km… C’est le même genre de personne que ce journaliste.
Où cette personne qui vient mettre sa voiture sur borne gratuite toute la journée, se faisant raccompagner par son épouse en thermique, alors qu’elle habite une villa.. Elle n’a rien compris au VE. Et votre article va dans son sens. Nul
JJCC83
Aujourd’hui et surtout pour demain j’ai des souhaits pour une recharge efficaces et pour éviter les galères: l’interdiction pur et simple de la recharge gratuite sur le domaine publique où parking ouvert à tous. Pourquoi, pour éviter les abus. On a tous profiter des recharges gratuites, ok c’était bien, mais aujourd’hui on paye cash les abus des squatteurs. Nous avons tous, un jour où l’autre empêcher de nous recharger, alors que nous avions un besoin impérieux de recharge.
j’ai un des exemples fréquents qui se produits souvent. Quand nous allons rendre visite ma belle mère où notre fille à Tours, j’ai besoin souvent de faire une recharge intermédiaire, la solution la plus simple est le Lidl de proximité qui me permet de faire en même temps des courses à la pharmacie et au Lidl. Mais se dernier est de plus en plus fréquenté avec l’augmentation des VE et pas de la meilleure façon malheureusement. Beaucoup se comportent comme de véritables squatteurs en restant plus d’une heure sur la borne alors qu’elle était limité à une seul recharge de 30 minutes et souvent sans même faire la moindre course.
Alors s’il y avait un simple tarif identique au kWh que nous payons au tarif EDF+ 1 centime, tous les squatteurs disparaîtraient. Autres solutions liés là gratuité en fonction de la valeur des achats et au-delà c’est facturé mais c’est peut être une usine à gaz difficile à mettre en place.
Alors je ne prend plus le risque d’aller me casser les dents au Lidl et je vais au Casino sur les nouvelles bornes Allégo certes payantes, mais pas squattées. C’est dommage, je suis obligé de faire plus de km, mais au finale Lidl perd maintenant des clients car c’est rédhibitoire d’allez chez eux. La direction de Lidl devrait y réfléchir de nouveau.
Très bien pour la photo de la borne avec le câble attaché. Un des plus gros défauts de notre réglementation absurde.
« Comportement incivique ? Certes, mais on ne va pas se mentir, nous l’avons tous fait au moins une ou deux fois, non ? » Ben non, moi, jamais. Et j’ai 10 années de Zoe. Je suis un peu choqué par ce comportement, Monsieur DUPIN.
Et j’en profite encore une fois pour dénoncer RENAULT qui a modifié le tableau de bord de la nouvelle zoe pour que celui-ci reste éteint pendant la recharge, ne permettant pas aux autres automobilistes de voir « où en est la recharge de cette zoe ». C’est honteux ! Avec l’ancienne zoe, on voyait cela par la vitre du conducteur, c’était super-pratique et honorait le propriétaire. Là, on a l’impression que Renault veut tout dissimuler. Et puis tout bêtement quand notre zoe est en charge devant chez nous, avec le câble qui passe sous la porte du garage, cela serait tellement pratique de voir où en est la charge, comme avec l’ancienne zoe, alors que cela n’est plus possible avec la nouvelle. Je pense même que la loi devrait rendre obligatoire le fait de pouvoir voir l’état de charge d’une voiture branchée à une borne.
des types de recharge, il y en a beaucoup plus :
– la recharge du littéraire : c’est le seul moment où on vous fout la paix et que vous pouvez lire votre bouquin tranquillement
– la recharge du mari volage : ce n’est pas votre faute si la seule borne disponible est à 100 m du domicile de votre jeune collègue sexy !
– la recharge de bonne conscience : vous êtes le seul electromobiliste du village, faut bien utiliser la borne 22 AC de temps en temps !
– la recharge de l’apprenti conducteur : vous proposez gentiment d’aller recharger le VE de vos parents tous les vendredis après-midi, vous pourriez en avoir besoin le samedi soir…
– la recharge du youtubeur : il recharge une voiture qui n’est pas la sienne, pour faire 200 km non stop en revenant à son point de départ, et en se filmant pendant tout le trajet…
– la recharge du geek : il charge dans le seul but d’enregistrer sa courbe de charge et la température de la batterie à l’aide de son dongle OBD (On l’a tous fait!)
– la recharge du débutant : il se branche en T2 avec un câble monophasé et ne comprend pas pourquoi ça plafonne à 3,6 kW, alors que « si, j’ai pris l’option chargeur 11 kW ! »
– la recharge « je m’en fous » : je charge jusqu’à 110 % même si c’est facturé à la durée !
– la recharge « Tesla » : j’ai fini ma charge avant même d’avoir branché mon connecteur CCS (Ça va trop vite, j’ai pas le temps d’aller pisser!)
– la recharge « retour vers le futur » : pas de connecteur, pas de badge, juste une perche, un câble, et on attend la foudre !
– la recharge « V2L » de hyundai/kia : on se branche pour vider sa batterie et donner du jus aux autres VE présents (respect)
…
Eric Dupin, incivique et fier de l’être. Non nous ne sommes pas tous comme vous.
Certainement l’article le plus nul vu sur AP
l’art et la manière d’expliquer de manière compliquée qu’on a l’esprit tordu…
Article sans intérêt pour les nouveaux arrivants et qui indique aux autres que Mr DUPIN fait partie des boulets qui squattent les bornes et qui en est fier (ou inconscient ou je-m’en-foutiste) au point d’en faire un article.
Comment compliquer un truc si simple!
On se fait plaisir là, c’est vraiment pousser du contenu pour pousser du contenu.
Manifestement, il manque un mode de recharge: le mode ‘simple’. Si vous l’avez oublié, c’est probablement parce qu’il reste à inventer. Je parcours 85 km par jour (à mes frais) pour travailler. Je souhaiterai passer au VE (d’occasion), à la fois pour moins polluer et moins me ruiner. Sauf que je n’ai aucun moyen de recharger à domicile (je me gare dans la rue) ni au travail. La 1ière borne publique, une 22kW AC, est à 2km de chez moi. Elle est souvent squattée (par des VT ou… des VE qui ne rechargent pas, juste pour profiter de la place bien située en centre ville). En journée, il faut payer le parking en plus de l’énergie, docn recharge le soir ou la nuit uniquement. Mon trajet quotidien demande 18 à 20kWh (c’est ce que j’ai consommé avec la Zoé de ma soeur: ça consomme sur autoroute), soit 1H de recharge quotidienne avec un chargeur 22kW, 2H avec un 11kW. Sans compter le trajet A/R à pied entre mon domicile et la borne, et l’angoisse de ne pas savoir comment aller au travail le lendemain si celle-ci est occupée ou HS. C’est extrêmement triste à dire, mais avec mon VT, un plein de jus de dinosaure me prend 4 mn chrono et me procure 1200km d’autonomie.
Je répète donc que vous avez oublié le mode de recharge essentiel ainsi que son mode d’emploi: la recharge simple et non chronophage.
la charge utile, quand j’en ai besoin, sans prise tête. comme mes pétroles.
différence = dans son garage ou a destination, quand elle dort a 85%.
prendre une place de charge, pour gagner 2 euros ! ( 1 L de essence ). je laisse au max les bornes a ceux qui n’ont pas de garage :)
Charge de commodité, se garer sur la place quand on est déjà à pleine charge !! C’est vraiment un raisonnement de pur imbécile qui sera le premier à se plaindre si un véhicule thermique fait de même.
Monsieur DUPIN votre avis est vraiment déplorable
drôle de vision…
Personnellement je pratique un autre type de recharge que j’appellerais la recharge « civique » qui a pour principe d’être contraire a la recharge ici nommé « de commodité ».
Autrement dit, je ne vais surement pas aller charger si c’est pour le simple objectif de squatter un stationnement ! Je préfère être un électromobiliste respectueux qui laissera ce genre de place a celui qui en a vraiment besoin.
Je trouve incroyable venant d’AP d’aller « cautionner » ce comportement et surtout le présenter comme une sorte de pratique de recharge possible et donc considérée comme normal alors qu’elle devrait être a proscrire et au contraire pointer du doigt par AP comme un comportement d’incivilité !
Je reporte un post !
Ne pas confondre:
– l’electromobiliste à prise, adepte de la recharge nocturne, disposant de sa prise personnelle 24/24, capable de récupérer tous les jours les 10 à 12 kWh nécessaire à sa consommation quotidienne entre minuit et 5 h du mat en tarif heures creuses, qui ne rechargera a l’extérieur que par besoin absolu ou opportunité (borne gratuite)
ET
-l’eletromobiliste sans prise, adepte de la recharge diurne, devant chasser sa prise, à distance respectable de son habitat, rencontrant des échecs, bornes occupées, squattées, ou HS, et qui du coup lorsqu’il tient sa prise, souhaite faire le plein de sa voiture le plus rapidement possible, idéalement en 22AC, le moins souvent possible, pour en faire un objet sans contrainte pendant 5 a 7 jours.
Et dans les 2 cas, loin de chez soi, c’est comme on peut !
Cet article ne pointe pas le principal défaut de la recharge : la disponibilité
Pour ceux qui ne possède pas de prise « personnelle » (domicile, parking, entreprise) la recharge « normale » faite pour les déplacements quotidiens est une aventure.
la faute principalement à des points de charge pas assez regroupés.
A quoi bon avoir un chargeur sur une place à 10 mn de la maison si les deux points de charges (pour tout un quartier) sont occupés ? comment faire pour repartir le lendemain ?
Idem dans les parkings publics, c’est se moquer du monde d’avoir 3 ou 4 points de charges pour un parking de 600 places, on ne peut tout simplement pas compter dessus, cela devient un simple attrape-VE commercial
Une loi est sortie pour obliger les parking à s’équiper vraiment, vivement qu’elle ait de l’effet, car sans cela, les VE seront reservés au gens tres motivés, ou à ceux qui peuvent charger à la maison.
Charge de commodité, se garer sur la place quand on est pleine charge?! C’est vraiment un raisonnement de pur citadin aux abois. J’espère ne jamais en arriver là (pour ne pas dire jamais)!
Sans forcément parler de gratuité, il est courant d’avoir une recharge sans surcoût dans les parkings payants.
Quittes à payer 2€ de l’heure, autant réduire la douloureuse en anticipant sur la recharge du soir.
Ca m’arrive souvent même si je peux charger chez moi le soir.
Apres se brancher juste pour avoir une place de parking réservée, je suis pas fan du concept mais je le vois assez souvent les jours de grande affluence en ville (soldes, fête quelconque…) avec des voiture spas forcément branchées d’ailleurs !
Pour la recharge de précaution, j’essaie de pas descendre en dessous des 30% de batterie ce qui me laisse plus de 100km de réserve, mais c’est surtout pour ne pas user la batterie. Et même sans cette précaution, j’ai bien commencé un Annecy-Marseille en partant à 20% de batterie, entre les réseaux qui s’étoffent et les capacités qui gonflent, on commence a avoir une réserve permanente.
WTF ?😳
C’est quoi le but de l’article ? Trouver une excuse à un comportement totalement non civique (celui expliqué en dernier)
Tout en ayant oublié la première recharge la quotidienne/fonctionnelle, (appelez la comme vous voulez, vu qu’il y a besoin d’un nom) celle qu’on fait à la maison, au travail ou je sais pas… simplement pour rouler…🤔