Un nouveau contrat signé entre la filière automobile et l’Etat prévoit un triplement des ventes d’électriques d’ici 2027.
Ce lundi 6 mai, l’industrie automobile française signe avec le gouvernement un nouveau contrat de filière, qui couvre la période 2024/2027. Sans surprise, celui-ci est tourné sur la voiture électrique.
La France ne veut d’ailleurs pas remettre en cause l’objectif final de 100 % de voitures neuves électriques en 2035. Bruno le Maire, ministre de l’Economie, a dit à ce sujet : “Nous avons fait le choix avec le président de la République de prendre le tournant du véhicule électrique. Nous ne voulons pas de retour en arrière. Nous voulons au contraire accélérer”.
Les ventes ont déjà fortement progressé ces dernières années, pour atteindre 300.000 unités en 2023. La hausse a d’ailleurs été légèrement supérieure aux objectifs du précédent contrat. Le prochain prévoit un triplement des ventes d’électriques. Celles-ci doivent atteindre dans trois ans 45 % des ventes. Cela représenterait environ 800.000 véhicules.
La France veut encore plus booster les ventes d’utilitaires électriques. Sur cette période, elles doivent être multipliées par six, pour passer de 16.500 véhicules vendus en 2022 à plus de 100.000 fin 2027. L’accélération des ventes de modèles neufs doit aussi aider à développer le marché de l’occasion pour les voitures et utilitaires.
Bruno Le Maire veut en revanche qu’une grande partie des ces véhicules électriques vendus soient made in France : “Sur les véhicules électriques vendus dans le pays, seuls 12 % sont produits en France, c’est trop peu. Nous voulons donc augmenter la part de voitures vendues en France et produits chez nous”.
Il y a toutefois du changement dès cette année, avec le début de la production en France du Peugeot e-3008 ou des Renault R5 et Scénic. Le Président de la République avait fixé comme objectif une production de deux millions de véhicules électriques et hybrides par an en 2030.
Le bon point pour les clients est que l’Etat s’engage à maintenir des aides à l’achat ou à la location de véhicules électriques. Le leasing social sera de retour en 2025, et le bonus devrait être prolongé jusqu’en 2027. En 2024, le montant total des aides versées sera de 1,5 milliard d’euros, mais ce montant ne devrait pas varier dans un marché qui va tripler… Le bonus va donc continuer de baisser petit à petit.
Du côté des bornes, alors que le cap des 100.000 bornes en accès public a enfin été franchi au printemps 2023, avec plusieurs années de retard, un autre objectif à long terme est fixé : 400.000 bornes en 2030. Le programme Advenir qui soutient la construction de bornes va être reconduit et doté de 200 millions d’euros supplémentaires.
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Ok. J’exerce une profession indépendante et mes bureaux sont à mon domicile.
Suis-je éligible à ce crédit d’impôt ?
Je crois qu’il faut arrêter la gabegie des subventions de voitures électriques.Reconcentrons la production sur de l’accessible à petite batterie, produit chez nous. Ainsi la clientèle ne sera plus tentée d’acheter des grosses enclumes et ira vers ce pour quoi l’électrique est taillée actuellement: la mobilité courte.
Une ambition dilatée comme jamais
Si c’est Bruno qui le dit nous sommes sauvés, tout comme le déficit.
Il va falloir commencer à faire des tests anonymes dans les consessions et instaurer un délit de dénigrement du VE si on veut accélérer :-)
Je suis très progressif et apprécie les images non genrées, mais il n’y a que moi qui suis un peu surpris par la main dans la photo d’illustration? Ca sent le job d’IA à plein nez ^^
Ambition pitoyable au moment où les effets du réchauffement climatique se fait de plus en plus visible et coûteux en vie comme pour les biens où la production agricole. À quelle moment ce gouvernement régira en adulte responsable?
Avec les élections européennes qui approchent, le VE reste encore sur la sellette. Pour remporter le maximum de voix, les candidats n’hésitent plus a tirer à boulet rouge sur le VE pour engendrer des voix.