Photographie : AutoBild
Selon Business Insider, Tesla semble s’intéresser à la recharge sans fil. Le constructeur américain a des vues sur une jeune pousse allemande spécialisée sur le sujet et ne cache pas son ambition de lancer son propre chargeur sans fil pour véhicules électriques.
Au cours des dernières années, de nombreuses entreprises ont tenté de lancer un chargeur sans fil, sans jamais rencontrer le succès. Pour le moment, il s’agit d’une technologie coûteuse et assez peu efficace. Pour que la recharge sans fil fonctionne, il faut encastrer un socle de recharge dans le sol et c’est le point le plus contraignant.
Tesla en passe de racheter Wiferion ?
Même si cela semble très pratique, il faut bien reconnaître que la promesse de la recharge sans fil n’est pas révolutionnaire. Brancher sa voiture n’est pas une tâche très difficile ou chronophage. La recharge sans fil pourrait donc s’apparenter à une solution de luxe. Tesla envisage de faciliter la recharge afin d’être prêt pour l’arrivée des technologies de conduite autonome.
Effectivement, lorsque les véhicules seront capables de prendre la main sur le pilotage, il paraît logique qu’ils puissent se recharger en toute autonomie. Tesla a peut-être trouvé le moyen d’accélérer le développement de cette technologie. La start-up allemande Wiferion a confirmé que Tesla était « un potentiel acheteur ».
Fondée en 2016, la société a développé en sept ans des solutions de recharge par induction pour les robots industriels et les véhicules électriques. 8 000 chargeurs fabriqués par la marque sont déjà implantés, en grande partie auprès de robots industriels.
Deux secteurs qui peuvent intéresser Tesla. En effet, dans ses usines, le constructeur automobile utilise un grand nombre de robots. D’autres grands acteurs tentent de développer des solutions de recharge sans fil. C’est le cas de Siemens qui prévoit que le marché de la charge sans fil atteindra les 2 milliards de dollars en 2028 sur deux grands marchés : l’Europe et les États-Unis.
L’entreprise allemande pense que la recharge sans fil est une des innovations les plus attendues par les actuels et futurs propriétaires de voitures électriques.
À lire aussi Pourquoi la recharge sans câble est cruciale pour la voiture électriqueMême si la recharge sans fil ne semble pas indispensable, il faut bien reconnaître que cela pourrait être un vrai plus pour les propriétaires de voitures électriques. Je le vois comme une suite logique sur le marché de l’électromobilité. Les technologies de recharge à induction seront notamment bien adaptées à certains usages spécifiques. Sur les parkings des centres commerciaux, des hôtels ou des copropriétés par exemple. Peut-être pas encore sur les routes ou dans les habitations individuelles.
C’est loin d’être le moyen le plus écologique la recharge par induction a moins d’être au plus près de la source ( et encore) les pertes joules en induction sont conséquentes.
La vraie revolution avec Gulfplug. Leur idée est très bonne, compatible public/privé, simplissime… dommage qu’on y mette pas plus de moyen pour democratiser, j’ai hate de pouvoir acheter ce systeme !
La recharge par induction – résonance, à cause de l’entrefer et de l’électronique de puissance nécessaire, restera toujours inférieure au câble du point de vue rendement. Alors certes, c’est bien plus pratique mais nécessitera quand-même un bon alignement de la voiture sur la base. Cela restera sûrement limité en puissance.
La base de conception d’un VE est (devrait être) l’efficience.
Rendement des moteurs, optimisation des inverter, des batteries…
Souvent, on oublie dans l’équation les pertes à la recharge, qui finissent par ne plus être négligeables, le reste étant déjà très bon. Du coup, une efficacité de 95% d’un chargeur est en fait “mauvais”, au sens où cela signifie 5% de pertes! La rançon de l’efficacité des autres éléments de la chaîne.
La charge par induction traîne une réputation de mauvaise efficacité (sans doute comme le dit philouze33 à cause de notre seule référence, les chargeurs à induction de smartphone dont on peut “sentir” l’efficacité par la chaleur dégagée!), alors qu’il y a eu beaucoup de progrès (et que la physique de l’induction pour voiture n’est pas du tout la même que les celle des chargeur Qi).
Mais bon, on reste à des rendements certes bons, mais pas encore assez élevés. Si on perd 5% dans une charge à induction, même si c’est déjà très bon, c’est beaucoup par rapport au reste du véhicule. Les constructeurs se battent pour chaque % (aérodynamisme, transistors à haut rendement, technologies de moteurs pour “gratter” un demi-pourcent), pour le moment l’induction est encore trop pénalisante.
Mais bon, on se disait il y a quelques années qu’on n’arriverait pas à faire tenir des batteries dans une voiture pour couvrir des centaines de km, donc la technologie évolue toujours!
Et c’est rassurant que des gens y travaillent.
C’est l’avenir de la charge en ville, il faut ABSOLUMENT promouvoir ce type d’induction.
Non seulement, contrairement à une légende tenace (et justifiée par l’induction de nos smartphone) , l’induction par résonance Schumann n’a quasiment PAS de pertes (93/95% de rendement) ,
mais c’est aussi une garantie de perdre toutes les gènes occasionnées autant pour le conducteur, l’usager de la ville que l’opérateur.
Bref, c’est un virage absolument indispensable à prendre, et plus on s’y prendra tôt, moins on se fera imposer un standard par un autre continent.
Il y a un autre aspect intéressant de la recharge par induction : elle laisse peu de place au vandalisme: fini les câbles abîmés, pas de poteau saillant qui puisse être percuté. Au moins il n’y aura plus de problèmes de connecteurs incompatibles, et de position du port de charge, câble coincé, etc. Et puis on prend beaucoup moins de risque par temps orageux avec risque de foudre. Certaines compagnies annoncent des rendements très élevés. Encore faut-il qu’une standardisation se fasse aussi sur cette technologie. Dans le principe également un connecteur est spécifié pour un nombre limité d’opérations. Ceci dit toujours pas de problème après 10 ans sur mon type3. Mais pourra-t-on monter à des puissances comparables à celles des superchargeurs actuels …