Carlos Tavares s’est exprimé au sujet de la fusion FCA/PSA, et sur les causes et conséquences de la création de Stellantis. La feuille de route prévoit notamment dix véhicules électrifiés avant fin 2021, et 35 % de voitures électriques en 2030.
Le PDG de PSA, qui prend la direction du tout nouveau groupe, a officialisé sa création. « Il y avait 12 500 pages de documents pour les autorités qui devaient recevoir les informations sur la fusion » explique Tavares. « Tout a été fait dans les délais, il n’y a eu aucun retard à cause de la Covid-19, et Stellantis existe depuis samedi 16 janvier. »
Une fusion salvatrice pour les deux groupes
Il a confirmé que le nouveau géant de l’automobile était néerlandais, avec un siège à Amsterdam. Si une inquiétude est présente pour le maintien des emplois face à une telle fusion, le Portugais explique que celle-ci a préservé l’aspect social des deux groupes.
« Une situation dans laquelle nous n’aurions pas pu fusionner aurait été dramatique pour les emplois. La fusion est un bouclier qui nous protège des problèmes sociaux et d’emplois. Elle garantit la durabilité de l’entreprise. De plus, si vous n’avez pas une échelle suffisante, vous ne pouvez pas offrir une mobilité propre et abordable », rapporte-t-il.
Stellantis va permettre des économies à FCA comme à PSA, avec des synergies techniques qui permettront de réduire les dépenses en interne, mais surtout face aux fournisseurs. Tavares a expliqué que 80 % des achats sont liés aux fournisseurs extérieurs. Le nouveau groupe permettra de diminuer les coûts pour tous volumes de production, afin d’être plus compétitifs. L’objectif voulu est la dilution des coûts R&D des deux groupes. L’électrification est aussi au centre des attentions.
L’électrification et les mobilités partagées en priorité
L’objectif de Stellantis est de vendre 35 % de voitures électriques en 2030, et une majorité de véhicules électrifiés, grâce aux nombreux modèles hybrides et rechargeables à venir. Au Jour 1 de la création de Stellantis, le groupe propose 29 modèles électrifiés. Dix rejoindront le catalogue avant la fin de l’année, et chaque nouveau modèle aura sa version électrifiée d’ici 2025.
Outre l’électrification, Stellantis mise également sur la mobilité partagée. Selon Tavares, celle-ci aura un impact sur le nombre de véhicules vendus, et donc en circulation à l’avenir. Les solutions de mobilité partagée seront mises en place plus facilement grâce aux sociétés du groupe, Free2Move et Leasys.
Enfin, la voiture autonome fait aussi partie des projets de Stellantis. Le partenariat entre Fiat Chrysler Automobiles et Waymo, filiale de Google spécialisée dans les véhicules autonomes, sera toujours actif avec Stellantis.
Tavares s’inquiète des coûts liés à l’électrification
Le PDG du groupe est inquiet sur le prix que coûte l’électrification à Stellantis et des répercussions sur les clients. Selon lui, les gouvernements doivent aussi trouver le moyen de compenser le surcoût de cette électrification. Il ne propose pas de solution, mais sous-entend qu’une autre alternative doit être trouvée.
« Nous avons la technologie et les capacités de fabrication. Mais pouvons-nous être sûrs que cette mobilité sera assez abordable pour le pouvoir d’achat des citoyens ? L’électrification représente une augmentation des coûts. Soit les sociétés se mettent en danger en réduisant leur marge pour rester abordables, soit elles augmentent leur prix pour garder leur marge », explique Tavares. « L’électrification ne va pas dans une direction dans laquelle les produits seraient abordables pour tout le monde. C’est aux gouvernements de se poser la question, pour améliorer la protection de l’environnement ? Continue-t-on à travailler sur les moteurs thermiques en essayant de les améliorer ? Trouvons-nous d’autres solutions ? Ce n’est pas à nous d’y répondre », poursuit-il.
Cette amélioration peut passer par des aides supplémentaires, ainsi que par des aides aux entreprises. Tavares assure en tout cas qu’une stratégie mondiale n’est pas viable dans les conditions actuelles.
« Nous amenons la technologie, les capacités de fabrication, le réseau de vente et de marketing, mais est-ce que les clients peuvent se payer ce type de mobilité ? C’est complexe et coûteux. Même si les prix vont baisser, nous ne pouvons pas déployer cette technologie dans le monde entier. De nombreuses communautés ne peuvent pas encaisser les coûts de ces technologies. »
Voila felicitation aux mariés, apres seulement quelques jours de mariage Tavares commence a pleurer, il demande des sous aux gouvernement, pourquoi les caisses de sellantis sont vide ?
Apres avoir seche les grosses larme le boss a sortie les dents et il menace de mordre « fermer une usine en Angleterre ».
Je pensai que pour aller aux royaume uni les animaux devaient etre vacciné contre la rage, un premier ministre surtout s’il est anglais n’a pas trop l’habitude de ceder aux chantages, des rétorsions devraient etre envisagé, un minimum.
35% en 2030, c’est trop tard. Si ils n’arrivent pas à réagir avant ils sont morts.
Tavares a raison, les VE sont trop cher pour la majorité des gens, c’est une folie idéologique que le gouvernement doit accompagner puisqu’il en est l’auteur.
scoop : Carlos Tavares change de nom et devient Carlos Taars > en signe de protestation , il enlève le V et le E de son patronyme !😜😜😜
mélanger les termes électrique et electrifié aide a endormir les investisseurs…
c’est bien electrifié qu’il faut lire 😔
Tavares il est champion des pleurnicheurs s’il n’est pas capable de proposer des vehicules electrique a des tarifs abordable sans mettre en peril sa boite on ne peut rien pour lui, d’autre arriveront surement a relever le defi. Ou alors faut vendre plus cher. On appele cela la libre concurence dans un monde capitaliste. Si le consommateur n’a pas les moyens d’acheter une voiture il fera tres attention avant de rouler inutilement.
Le sauveur du PSA pétrolier ne sera pas celui du PSA électrique.
Pour sauver PSA, une seule solution maintenant, virer Tavares
Je constate avec plaisir que Tavares a fini de baver sur l’électrique. Je n’attends plus que ses excuses présentés au monde pour avoir tenté de l’entrainer dans le mur avec les voitures à mazout.
Stellantis, c’est une holding de fonds de pension? Une société d’assurances? encore une éniemme appellation maketing de synthèse complètement déconnectée des noms historiques (ayant une vraie signification) des entreprises ainsi réunies. Très très moche. Et comme les autres, installée au paradis. Fiscal.
PSA méritait mieux que 2 canards boiteux
« C’est complexe et coûteux. Même si les prix vont baisser, nous ne pouvons pas déployer cette technologie dans le monde entier » dit celui qui n’a eu de cesse de faire grimper le prix moyen de ses joujoux à pétrole pour augmenter ses marges, comme il s’en est si bien venté par ailleurs.
Bizarrement Renault ne se plaint pas de l’électrique car ils avaient investi tôt (avec Tavares d’ailleurs)
« Stellantis met la clé sous la porte, bouffé par les chinois »
Voilà ce qu’on va lire dans quelques années. Le syndrome Kodak va encore frapper.
Quand des compétiteurs plus visionnaires, plus innovants et plus capables de prendre des risques auront abaissé le prix de l’électrique en dessous de celui du thermique à l’achat, sans aide, que PSA se trouvera parfaitement incapable de s’aligner, toute sa posture de défenseur des plus démunis face au coût du VE tombera comme un château de cartes. Mais il a réponse à tout, ce sera alors d’une manière ou d’une autre la faute au gouvernement. S’il est encore à la tête du groupe. Il a un beau penchant pour le discours populiste, ça devient de plus en plus flagrant…
En fin de compte, à parti faire du bon gros FUD sur l’électrique et se poser en victime du gouvernement, il n’a vraiment pas grand chose à dire sur le VE. Il y a pourtant tant à faire pour que la transition se fasse avec un minimum de casse.
Cette situation risque d’arriver avant 2030, la question sera alors de savoir à qui il va pouvoir vendre ses 65% de non VE, donc le coût de production ne va faire que monter sous la diminution des économies d’échelle, de tous les coûts directs et indirects de la transformation de l’outil industriel, de l’équipement anti-pollution toujours plus complexe, et dont le coût d’opération est d’ores et déjà désavantageux face aux VE.
Tavares est sans doute le patron qui a le plus de passion pour l’automobile mais ce n’est pas un rêveur c’est grâce à son pragmatisme et sa rigueur qui a redressé PSA et redonné des couleurs à Opel, avec l’aide de collaborateurs de qualité. Je pense qu’il est tout fait capable de transformer positivement ce nouveau groupe. Pour le moment les VE sont une des composantes dé l’énorme chantier de cette fusion. Cela ne paraît pas anormal que CT pose des questions sur l’évolution à marche forcée et la gestion future des VE, cela ne veut pas dire pour autant qu’il absolument contre cette technologie. Tous les patrons doivent se poser ce genre question.
35% de voitures électriques en 2030.
Ou alors en 2023…
« C’est aux gouvernements de se poser la question, pour améliorer la protection de l’environnement ? Continue-t-on à travailler sur les moteurs thermiques en essayant de les améliorer ? Trouvons-nous d’autres solutions ? Ce n’est pas à nous d’y répondre »
Il veut le retour à l’URSS et l’économie planifiée ? Que le Parti lui dise combien de voitures produire et de quelle couleur ?
Il va être rappelé aux réalités du marché très vite: 1 voiture sur 4 vendue en décembre en Allemagne était électrifiée. Même situation en France. Le rouleau compresseur marketing de VW et dans une moindre mesure Renault/Nissan vont pouvoir jouer à plein sur une gamme électrique plus au point à partir de 2021/2022. VW va tout peindre en vert du sol au plafond pour faire oublier ses scandales passés et Stellantis va passer pour le vilain canard.
Là il s’est donné un beau défi : rachat coup sur coup de deux constructeurs en difficulté (Opel & Fiat) qui ont leur outil de production à remplacer. Évidemment qu’il ne veut pas d’une rupture trop franche, il a sur les bras un sacré passif à gérer alors que Tesla et surtout les chinois n’ont pas ce problème d’usines et de travaux R&D à revoir.
C’est lui qui a alourdi sa barque, qu’il s’en prenne à lui-même. J’espère que ce n’est là qu’un double discours
Quant on lit cet article concernat la vision de tavares, on apprécie que le groupe Renault espère lui, afficher « le mix le plus vert du marché européen ». (selon article usine nouvelle)
Pal mal le double discours de Tavares.
il crie au scandal contre le VE ( il veux garder l’ancien modèle ) tout en sortant une 208 électrique et plein d’autre modèles a venir
C’est exactement ce que je disais sur la politique interne et la stratégie de PSA dans l’article « Devenez ambassadeur pour la DS4 electrique » (ou je sais plus quel modèle).
PSA continue donc de mentir sans gêne sur l’électrique car il est bouffé par les lobby pétrolier depuis la nuit des temps et frenne des quatres fers l’électrification de son parc avec des arguments falatieux.
Et bien sur au passage: « ouin ouin ouin … il faut que l’Etat nous file du pognon » (comprenez par là: « notre métier c’est pas d’innover, c’est de faire un maximum de profit partout où c’est possible (pièces, techno, salaire du staff, innovations, …).
Quand au passage sur le pouvoir d’achat des gens en France: Bah oui coco, le niveau du pouvoir d’achat des habitants d’un pays, ce sont les « capitaines d’industries » comme toi qui décident à quel niveau vous le placez pour vos employés…. Bref.
Pas d’investissement dans les batteries, non plus sur une plateforme 100% élec, non plus sur un réseau de charge. Surtout en retard sur Renault et VW. Quand il va falloir tailler dans les effectifs, je suis très inquiet sur les sites français.
« Continue-t-on à travailler sur les moteurs thermiques en essayant de les améliorer ? » Il le fait exprès ou quoi ? On sait très bien que plus une seule goutte d’un carburant rejetant le moindre gramme de CO2 ne doit être brûlé dans un cylindre. Il en va de la sauvegarde de l’humanité.
Je pense que cet homme, qui manie le chantage d’une façon éhontée, n’a aucune éthique. Il ne s’est pas posé la question de réduire son train de vie, c’est certain.
C’est là qu’EP Tender pourra aider considérablement à ce que le développement du VE soit inclusif, que les constructeurs puissent gagner leur vie, et que ce soit soutenable pour les Etats. L’inclusion est d’ailleurs une condition du succès de la transition énergétique !
On voit dans le plan stratégique de Renault la même difficulté sur VE, qui conduirait à un accroissement du coût des voitures neuves.
Il faut donc que la batterie soit de taille modérée, et qu’elle soit modulaire pour les longs trajets occasionnels.
EP Tender est en mesure de le proposer avec une expérience client transparente: on ajoute ou on échange 60 kWh en 2′, tout en restant au volant. On réserve à l’avance ou en dernière minute. La marche arrière est autoguidée. Voir notamment les vidéos sur le site web d’EP Tender.
Les enjeux sont posés et sont considérables pour toutes les partie prenantes.
Que 2021 soit notre « tipping point » ! :-)
Tavares pleurniche et les autres constructeurs bossent (sur les VE).
Le chien aboie et la caravane passe…
incroyable de lire de tels propos:
« L’électrification représente une augmentation des coûts. »
« C’est complexe et coûteux. »
les patrons des autres marques doivent bien se marrer, MUSK en premier
virez le et vite
PSA s’est associé à un groupe en perdition qui est extrêmement en retard sur l’électrique. Je suis très inquiet pour nos emplois quoi qu’en dise M Tavares, qui par ailleurs continu de raconter n’importe quoi sur l’électrique. Il essaie de quémander quelques milliards € auprès de l’état pour limiter les coûts de ses investissements trop tardifs dans le 100 % électrique.