La start-up allemande Sono Motors a annoncé la fin du programme Sion. Il s’agissait d’une voiture électrique solaire, mais l’entreprise n’avait plus le budget pour la développer.

C’est une annonce que tous les soutiens du projet de Sono Motors craignaient. La start-up allemande, qui avait lancé une campagne de financement pour sa voiture électrique et solaire Sion, a décidé d’interrompre le programme.

La cagnotte avait déjà dépassé sa première date limite de la campagne sans atteindre son objectif. L’entreprise avait donc prolongé de 33 jours la mission qu’elle appelait Save Sion, “sauvez la Sion”.

Mais finalement, le couperet est tombé avant le terme de ces 33 jours. Sono va se concentrer sur les technologies solaires pour les entreprises à l’avenir. Cela scelle définitivement l’avenir du petit monospace compact électrique fonctionnant à l’énergie solaire.

“Le fournisseur de solutions de mobilité solaire Sono Group a annoncé aujourd’hui qu’il a décidé d’orienter son modèle d’entreprise vers l’intégration exclusive de sa technologie solaire sur les véhicules tiers, et de mettre fin à son programme de voitures particulières Sion à compter d’aujourd’hui”, peut-on lire dans un communiqué.

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Il s’agit d’un problème de budget, puisque la Sion représentait 90 % des besoins financiers du groupe. Cela impliquait aussi de nombreux employés dans l’entreprise, qui représentaient une importante masse salariale.

“Ce changement marque un pas significatif dans le développement de Sono Motors”, a déclaré Laurin Hahn. Le PDG et cofondateur de l’entreprise regrette la fin d’un “programme passion” avec la Sion. Cependant, il révèle aussi que cette évolution “apporte une chance de continuer à créer des produits innovants dans le domaine solaire”.

Il confirme qu’il était impossible pour Sono Motors de “réagir à l’instabilité du marché” et de poursuivre. Cela implique le départ de Thomas Hausch, l’ancien directeur des opérations. Il assurera la transition vers le nouveau cœur de métier de l’entreprise. Pire, Sono annonce également le licenciement de 300 personnes, qui travaillaient sur le programme Sion.