Quatre ans après sa sortie, la citadine inaugure un faciès inédit, mais conserve l’essentiel côté technique.
Mise à jour du 25 avril : ajout de la vidéo de présentation.
Changement d’âme pour la Clio. Depuis 1990, la citadine française cultivait ses rondeurs et ses courbes. À ses débuts, une publicité la comparaît à une pomme géante. La deuxième génération reste dans les mémoires pour sa poupe callipyge. Et à partir de la Clio IV, le designer Laurens Van den Acker avait rajouté une once de muscles et d’épaules tout se gardant de tracer des lignes et des angles.
Avec ce restylage, c’est l’heure du grand chambardement esthétique. Si la forme générale de la voiture n’évolue pas – elle conserve sa longueur de 4,05 m – les éléments de style se transforment radicalement. La Clio inaugure une toute nouvelle face avant, notamment grâce à l’adoption d’une signature lumineuse inédite, appelée à se généraliser dans la gamme Renault. Exit les rampes de jour en « C », place aux demi-losanges verticaux. Les projecteurs sont affinés et désormais systématiquement équipés de LEDs sur toutes les finitions.
Pour la toute première fois, la citadine est dotée d’une vraie calandre. La marque a retenu un dessin en damiers et en dégradé, allant du plus clair aux extrémités au plus sombre à l’approche du nouveau logo en chrome brossé. Renault assure que le dessin donne un caractère plus « statutaire » à son modèle le plus vendu en France (143 561 exemplaires immatriculés l’an dernier en Europe, dont 42 000 dans l’Hexagone). Rappelons que l’actuel patron du design s’appelle Gilles Vidal… Et que l’homme a établi pendant les années 2010 la grammaire acérée qui plaît tant aujourd’hui sur les Peugeot.
À lire aussi Renault ne croit-il déjà plus en l’hybride rechargeable ?À l’arrière, le bouclier s’élargit visuellement, donnant l’illusion d’observer un véhicule plus « assis ». Les feux intègrent désormais des verrines transparentes cristal, donnant davantage de relief.
On note aussi quelques transformations à bord. L’instrumentation est dorénavant numérique sur toutes les versions, reléguant les compteurs à aiguilles des anciennes entrées de gamme au musée. Sièges et panneaux de portes sont réalisés en cellulose de bois.
L’écran central intègre un nouveau système Easy Link avec les applications « maison » et travaillant à présent en symbiose avec Apple Car Play et Android auto.
Cette Clio 5.2 voit également l’arrivée de la finition Esprit Alpine qui couronne maintenant la gamme. Au menu : lame avant, jantes alu 17 pouces, surpiqures, « a fléché » thermosoudé…
Pas de changement côté moteurs
Pour nous, à Automobile Propre, la Clio la plus intéressante demeure l’hybride simple dite « E-Tech ». Les autres moteurs essence, GPL et diesel proposant de 65 à 100 ch demeurent pour l’heure au catalogue.
Sur la version hybride, le moteur thermique demeure le 4-cylindres atmosphérique de 1598 cm³ fonctionnant selon le cycle Atkinson. Rappelons-le, ce type de cycle privilégie le rendement énergétique à la puissance pure. Il est accolé à une sorte de « super boîte de vitesse » comprenant deux machines électriques.
La première est classiquement là pour assister le moteur thermique avec ses 48 ch. La seconde se rapproche plus d’un alterno-démarreur, assurant le lancement et assistant son compère à l’accélération.
Leur travail est coordonné par une boîte de vitesse à crabots assez inhabituelle. Pas d’embrayage, pas de synchros sur la nouvelle Clio. Le pilotage électronique et l’intervention des moteurs électriques retire toute rugosité ou à coup à ce dispositif classiquement réservé aux véhicules oubliant la notion de confort.
À lire aussi Essai Renault Clio e-Tech : la meilleure des citadines hybrides ?Tout ceci permet à l’engin d’évoluer en 100 % électrique à petite allure, bien que le fonctionnement de son système hybride demeure très éloigné de celui de sa rivale majeure : la Toyota Yaris.
Depuis quelques mois et une petite évolution, l’ensemble développe 145 ch et demeure relié à une batterie de 1,2 kWh située sous le plancher du coffre. Sur cette version hybride, la soute contient d’ailleurs toujours 300 litres : un chiffre un peu moins satisfaisant que sur sa sœur thermique (391 litres).
Cette Clio E-Tech demeure homologuée avec 93 g CO2/km et une consommation moyenne de 4,1 litres aux 100 kilomètres selon l’exercice WLTP. Comme l’ont démontré des précédents essais, un « vrai » 5 litres au 100 kilomètres est possible. Vous pouvez même descendre en dessous de cette barre si vous fréquentez surtout les agglomérations.
• Lieu d’assemblage : Bursa (Turquie) et Novo Mesto (Slovénie)
Prix et date de sortie
Pour bénéficier de cette chaîne de puissance hybride, il fallait jusqu’ici dépenser un peu moins de 23 000 euros. La tendance n’étant pas aux soldes chez Renault, on devrait retrouver une tarification à peu près similaire. Les prix exacts seront annoncés très prochainement. Les premiers exemplaires de cette Clio 5.2. devraient arriver sur nos routes cet été.
Comme dit Gatouille, c’est dans l’air du temps.
Comme les restylages de toutes les clios depuis la première.
Ça a le mérite de relancer les ventes et de transiter vers la génération suivante.
Mais souvent c’est un peu un gâchis du design d’origine.
La clio 1 est incomparablement mieux dans sa première version, c’est d’ailleurs seule recherchée en youngtimer.
La clio 2 était audacieuse, le restylage est banal.
A la limite la clio 3 phase 2 se défend, avec une bouille plus douce qui sauve presque un design raté.
Le restylage de la réussie clio 4 est inutile.
La 5 phase 1 est réussie mais ne se démarque pas assez de la 4 phase 2.
Alors ils mettent le paquet sur la phase 2. Je trouve que c’est plutôt bien fait, on sent un souffle nouveau, la marque en a besoin!
Plus la clio évolue, plus elle se transforme en…Mégane.
Avec le prix qui va avec.
On retrouve la trace Peugeot sur la face avant. Dommage de la charger autant de grilles et de fioritures agressives qui n’embellissent pas cette Clio. Cela fait bizarre cette mode des tortures sur la carrosserie à l’arrière, on dirait qu’elle a été emboutie par le chariot d’un indélicat qui n’a pas laissé sa carte au parking du supermarché. Pour ce qui est motorisation hybride, il faudrait quand-même penser à augmenter cette toute petite batterie pour pouvoir circuler en mode électrique plus longtemps dans les embouteillages.
Un restylage attendu, bienvenu et sans surprise puisque mené par Vidal/Ex-Peugeot.
On continue dans le style radio-cassette en remplissant les espaces avec des formes diverses et variées et des plastiques gris façon aluminium le tout avec des leds ici et là.
C’est ni moche ni beau, c’est dans l’air du temps.
Je me demande quel est l’avenir d’une Clio hybride, la Clio étant une voiture très vendue, face à la future R5 100% électrique. Ce serait risqué de l’arrêter disons… avant 2032.
C’est pas vrai qu’ils vont nous refaire des Renault-Alpine! Laissez donc cette petite marque vivre sa vie sans l’accoler à Renault, elle n’en a pas besoin.
je n’aime pas ce que faisait gilles vidal chez peugeot, et donc je n’aime pas plus qu’il apporte ce style bling bling surchargé et inutilement provocateur en mode « musclé » chez renault. beurk, c’est moche, c’est lourd.
Je vois que la légende urbaine à la vie dure !
Non, le moteur 1,6l hybride ne fonctionne pas suivant le cycle Atkinson.
Il fonctionne suivant le cycle Beau de Rochas
Il y a 15 ans, je faisais (ainsi que beaucoup d’autres propriétaires) les mêmes consommations avec une Prius 2 qui était un peu plus grande.
Bon ben ça reste une Clio quoi . Avec un nouvel avant et quelques retouches. Mais toujours aussi étriquée dedans ( place arrière) avec une mauvaise visibilité générale et un coffre de 250 l réel ( le chiffre officiel est très optimiste). Je préfère toujours ma petite Honda 😁.
La Clio n’échappe pas à l’époque et devient moche elle aussi. Reste la 500…
A quand cette même face avant sur Mégane EV car du coup elle prend un coup de vieux avec son ancienne signature lumineuse
Dommage on dirait une Peugeot 208 ou 308…
Un peu lourd quand même, la partie avant, ça fait beaucoup de phares quoi. Pas sûr que ça rende terrible sur une version blanche société.
Pour les phares arrières, c’est carrément non : on dirait un retour aux années 90, ça gomme la finesse du dessin, c’est raté.
Un bon coup de jeune à cette très bonne auto , que j’ai pu apprécier en location (en attendant que je trouve ma voiture principale) homogène, confortable, châssis plaisant (mieux que l’audi a3 que j’ai vendu) mais moins bon que mon E-GOLF qui continue de me distiller un plaisir incommensurable ! j’ai d’ailleurs passé une bonne partie de l’après midi à la nettoyer ce week end, le liseré bleu sur la calandre et dans les feux est magnifique , l’inscription du monograme E-GOLF est flatteur et témoigne du caractère unique de cette auto, les leds en forme de C lui donne un aspect technologique indéniable, bref je l’adore :)je m’aperçois d’ailleurs qu’elle est bien mieux profilée que sa petite sœur e-up , ce qui lui permet des consommations extrêmements basses, voyez plutôt, il fait 7/8 degré chez moi le matin, je tourne à 11.3 ! je vous le dis, l’e-golf est une voiture extraordinaire.
Bon la Clio, j’approuve ce restylage réussi, je déplore par contre que android automotive n’est pas remplacé r-link qui commence à dater, de plus l’aspect ipad en mode portrait n’est pas à mon gout, très bon point par contre pour les commandes de clim manuelle.