La nouvelle génération du Mitsubishi ASX est étroitement dérivée du Captur. Elle reprend au Renault ses motorisations hybrides.
En 2020, la direction de Mitsubishi annonçait son intention d’abandonner le Vieux Continent. Mais la marque a changé d’avis quelques mois plus tard, notamment sous l’influence de la nouvelle direction de Renault, Mitsubishi étant, via Nissan, un membre de l’Alliance.
Sa relance en Europe se fait toutefois à moindres frais. Si deux nouveaux modèles ont été annoncés, une citadine et un SUV urbain, ils sont étroitement dérivés de Renault existantes. Mitsubishi y voit un moyen facile de capter de nouveaux clients, et de ne pas lâcher son réseau, tandis que le Losange complète l’utilisation de ses usines.
Le premier modèle issu de cette collaboration est le SUV. Celui-ci marque le retour de l’appellation ASX. La base est ici le Captur. Vous l’aviez sûrement remarqué, car les éléments de design spécifiques au Mitsubishi ne sont au final pas nombreux !
À lire aussi La Mitsubishi Colt sera de retour en Europe avec un moteur hybride HEVMitsubishi indique que le nouveeau ASX hybride « se dote de la face avant Dynamic Shield emblématique de Mitsubishi ». Un descriptif surprenant, car la marque s’est contentée d’imaginer une nouvelle grille de calandre ! Même la découpe du capot pour faire passer le losange est conservée, avec donc à la place un gros logo à trois diamants.
Le bouclier n’a pas été changé, les jantes non plus. À l’arrière, le Losange disparait, remplacé par le monogramme Mitsubishi. Sans losange, la caméra de recul devient bien visible ! À bord, c’est aussi le service minimum, avec l’ajout du logo Mitsubishi sur le volant !
Forcément, les aménagements, les équipements, la partie technique sont identiques. Le nouvel ASX reprend ainsi les motorisations du Captur, y compris les deux hybrides. Le Mitsubishi offre le choix entre l’hybride simple de 145 ch et l’hybride rechargeable de 160 ch. Il y a quand même une petite surprise : pour le plug-in, Mitsubishi signale la présence d’une batterie de 10,5 kWh, contre 9,8 pour le Captur. Celui-ci s’alignera lors de son restylage en 2023.
Cette deuxième génération de Mitsubishi ASX hybride sera produite sur la même chaîne que le Captur en Espagne. Elle rejoindra les concessions en mars 2023. En plus de sa garantie 5 ans, Mitsubishi fera peut-être la différence avec des prix plus bas que ceux de Renault. Car pour le reste, on se demande quel est l’intérêt.
Et dire que dès 2013 Mitsubishi avait un vrai PHEV, 4*4 à 2 moteurs électriques assurant presque en permanence la propulsion, pas de boite et un 2,4 à cycle Atkinson coupleux et économe pour recharger quand la batterie ne suffit plus, 30 à 40 km d’autonomie EV après recharge, le meilleur des deux mondes à mon avis; voici 5 ans environ, selon la presse, , Renault envisageait de le vendre sous losange , ben non, c’est le contraire, cet engin que je considère un bricolage hybridant une thermique comme la plupart des PHEV européens.
Mitsubishi construit encore l’Eclipse cross qui reprend essentiellement l’architecture principalement électrique ci-dessus évoquée de l’Outlander.
C’est un produit de transition, en attendant que de nouveaux produits propres à Mitsu n’apparaissent en concession. Du moins je l’espère. Ca permet de créer un flux de prospects dans le réseau et de le garder en vie. C’est vrai que d’un point de vue image de marque, c’est assez mauvais. Il y en a eu des tas dans l’histoire auto (ex. récent les Chrysler rebadgées Lancia).
Je doute qu’ils en vendent beaucoup !
Il aurait été plus judicieux de cloner la e-Mégane, avec en série 11 kW en AC et 130 en DC, avec une batterie de 70 kWh, et une garantie de 7 ans….(on peut toujours rêver) !
« A part cela on se demande quel est l’intérêt ? » : moins chère avec une garantie de 5 ans, de plus une batterie un poil plus grande.. c’est déjà pas mal comme intérêt, non ?