Issue d’une coentreprise établie avec Mitsubishi, la première kei car électrique de Nissan sera lancée en 2022. Réservée au marché japonais, la micro-citadine débutera à partir de 15 000 euros.
Très populaires au Japon, les Kei Cars (ou Keys Cars) vont passer à l’électrique. Désignant des véhicules au gabarit et aux caractéristiques bien précises, ces Keijidōsha (« véhicule léger » en japonais) bénéficient d’avantages spécifiques et représentent environ 40 % des ventes de l’Archipel. Alors que le marché se partage aujourd’hui entre Daihatsu, Suzuki, Honda et Mitsubishi, Nissan s’invite sur le segment avec une alternative 100 % électrique.
Côté style, le modèle pourrait puiser ses lignes du concept iMK présenté à Tokyo en 2022. S’il n’a pas encore révélé les images du modèle définitif, le constructeur d’ores et déjà communiqué les dimensions de sa micro-citadine électrique : 3 395 mm de long, 1 475 mm de large et 1 655 mm de haut. Des dimensions compactes censées offrir une maniabilité hors pair sur des routes japonaises parfois exiguës. A titre de comparaison, une Renault Twingo électrique mesure 3,62 m de long.

Le concept Nissan IMK au salon de Tokyo 2019
Petite batterie et recharge bidirectionnelle
Sur la partie technique, la future kei car électrique de Nissan n’ira pas chatouiller Tesla. Minimaliste, le modèle sera équipé d’une batterie de 20 kWh. L’autonomie n’est pas annoncée mais devrait tourner autour de 150-180 km en usage urbain, soit largement de quoi répondre aux besoins quotidiens de la plupart des conducteurs japonais. La puissance n’a pas été révélée. Pour se conformer à la réglementation japonaise des kei cars, elle devrait être inférieure à 63 chevaux.
En matière de recharge, Nissan ne donne pas encore de chiffre précis mais confirme la présence d’une technologie de charge bidirectionnelle. Celle-ci permettra au véhicule d’alimenter d’autres équipements en cas de besoin.
Un tarif de base de 15 000 € hors subventions
Développé par NMKV, une coentreprise détenue à parts égales par Nissan et Mitsubishi, la future citadine électrique de Nissan devrait logiquement avoir son équivalent chez Mitsubishi.
Nissan donnera plus de détails sur son futur modèle dans les mois à venir. En attendant, le constructeur donne déjà une première estimation des tarifs. La version de base sera ainsi proposée à un prix de l’ordre de 2 millions de yens hors subventions, soit l’équivalent de 15 400 €. A titre de comparaison, une Nissan Leaf débute à partir de 3,3 millions de yens sur le marché japonais, soit 25 500 € environ.
« les Kei Cars (ou Keys Cars) vont passer à l’électrique »
Euh, la triplette Imiev/ion/C0 y est passée il y a une décennie maintenant !
D’ailleurs, seulement 4 petits 4Wh de plus en 10 ans, c’est ridicule. Dommage, ces voitures peuvent faire beaucoup de choses en ville comme à la campagne et même si la triplette VW est excellente du point de vue autonomie, elle n’est pas aussi bien en termes de maniabilité et d’encombrement.
Sortez nous une Ion 30kWh avec une pompe à chaleur et ça sera le carton assuré avec des outils de prod déjà largement amortis en 10 ans.
Mitsubishi aurait pu sortir simplement une version modernisée de la iMiEV.
Avec 16kWh en 2012, il est certainement possible aujourd’hui de loger dans le même volume du bloc batterie dans les 25 à 30kWh.
Les K-cars, ces anti-SUV qui sont relativement boudés partout, même au Japon, où on les voit surtout à la campagne et non en ville, leur place naturelle. Pourquoi des grosses voitures dans les villes et des petites à la campagne? Pas une logique d’usage, mais juste une question de pouvoir d’achat!
Dommage que les Kei Cars ne s’implantent pas en Europe. Paris sans le bruit et l’odeur des thermiques et 2RM, le rêve…
Cela fait très, très longtemps que Nissan est sur le marché des Kei cars. En 2020, Nissan a vendu plus de 200 000 Kei cars au Japon.
Entre 1999 et 2001, Nissan avait produit l’Hypermini, une électrique de 2m65.