Vendue à plus de 500 000 exemplaires à travers le monde depuis son lancement il y a dix ans, la voiture électrique de Nissan introduit de nouveaux équipements pour sa gamme 2021 et baisse les tarifs de sa déclinaison e+ grâce à l’introduction de nouvelles finitions.
En perte de vitesse face à l’arrivée massive de la concurrence, la Nissan Leaf tente tant bien que mal de rester dans la course. Avec 2 759 unités écoulées sur les 10 premiers mois de l’année, les immatriculations de la berline ont reculé de 15 % par rapport à l’an dernier sur un marché pourtant en pleine explosion. De quoi inciter le constructeur à réagir et à proposer quelques évolutions pour le millésime 2021 de son modèle phare.
Des équipements renforcés
En matière d’équipements, de nouvelles dotations apparaissent sur l’ensemble des finitions de la gamme 2021. L’ergonomie est ainsi améliorée grâce à un volant désormais réglable en hauteur et en profondeur tandis qu’un dispositif de détection des angles morts et un système de maintien dans la voie viennent renforcer le volet sécurité.
La connectivité est elle aussi renforcée. L’application NissanConnect Services est enrichie de nouvelles fonctionnalités tandis qu’un hotspot wifi, accessible sur abonnement, est désormais proposé à bord.
Sur la finition Tekna, le rétroviseur intérieur évolue également avec un système à deux positions : miroir traditionnel ou mode écran à affichage numérique qui permet de conserver la vision arrière sans être gêné par le transport d’un objet volumineux ou la tête d’un passager.
Une mécanique inchangée
Côté technique, pas de modification. La berline compacte électrique est toujours déclinée en deux versions. Représentant plus des trois quarts des ventes, la première combine un moteur de 150 chevaux à une batterie de 40 kWh tandis que la seconde, la Leaf e+, associe un bloc de 217 ch à un pack de 62 kWh promettant jusqu’à 385 km d’autonomie en cycle WLTP.
De nouvelles finitions pour la Leaf e+
Version à grande autonomie de la berline nipponne, la Leaf e+ revoit sa construction de gamme. Jusqu’ici uniquement proposée avec les finitions haut de gamme N-Connecta et Tekna, celle-ci est désormais disponible avec la finition intermédiaire Acenta. Accessible à partir de 40 300 € hors aides gouvernementales, soit 1 500 € de moins que la N-Connecta, celle-ci embarque régulateur de vitesse adaptatif, jantes alliage 16 pouces, radar de stationnement AV/AR, feux antibrouillard intégrés à la calandre, pompe à chaleur, rétroviseurs rabattables automatiquement, navigation Nissan Connect avec écran 7 pouces, caméra de recul, système audio RDS et compatibilité avec Apple CarPlay et Android Auto. Pour les professionnels, la Leaf e+ est aussi disponible dans une inédite version Business à partir de 40 200 €.
Quant à la Leaf 40 kWh, la construction de la gamme 2021 reste identique avec un prix variant de 33 900 à 40 550 € selon la finition choisie.
En France, les commandes de la Nissan LEAF 2021 viennent d’ouvrir dans le réseau Nissan. Les premières livraisons sont attendues pour début 2021.
La Nissan Leaf 2021 n’apporte pas de révolution, mais quelques belles évolutions. Cela sera-t-il suffisant pour booster les ventes ? Rien n’est moins sûr ! Sur le volet technique, la berline nipponne reste bloquée par son choix obsessionnel du CHAdeMO qui reste un gros frein à l’achat pour les puristes qui se rendent compte que le Combo prend clairement l’ascendant sur le standard nippon.
L’autre problème c’est le format du véhicule sur un secteur où l’offre se révèle de plus en plus large. Là où l’essentiel du marché électrique se concentre sur les citadines et les SUV, Nissan arrive un peu à contre-courant avec sa berline. Une situation que l’on observe aussi chez Hyundai. Là où la Ioniq se limite à moins de 700 immatriculations depuis le début de l’année, le Kona fait un véritable carton avec plus de 4 000 unités écoulées sur la même période.
La Leaf 2 est un bide tout simplement. Elle était obsolète dès sa sortie : standard de prise incompatible à l’Europe, autonomie rikiki, prix élevé. Bref, la machine à perdre était en route. J’espère que Nissan saura en tirer les conséquences en interne et pourra se relever.
Propriétaire d’une 40Kw de juin 2018, j’en suis ravi, mais il en faudra beaucoup plus pour que je renouvelle un achat d’une Leaf. Le minimum aurait été un chargeur embarqué de 22Kw pour qu’ont commence a s’intéresser à elle…
Et dans le monde parfait CCS, batterie refroidie et aller soyons fous, une batterie de 80Kw ;)
c est vraiment si compliqué de changer leur Chademo pour du Combo ??
Pour lancer leur evolution de VE nissan devrait pour l’europe passer au ComboCcs, le respect du futurs client.
Cote tarif se rapprocher de la e c4.
Elle a encore du potentiel cette leaf le tarif peut-être sa meilleure arme, va falloir faire des sacrés solde.
En se qui concerne le look de la voiture, perso je la trouve deja massive alors j’imagine les SUV. Les clients ne veulent pas specialement des suv ils veulent un vehicule pratique avec du confort et un bon coffre.
Petite coquille , la finitin Acenta apparaît 2 fois dans cette phrace : “Jusqu’ici uniquement proposée avec les finitions haut de gamme N-Connecta et Acenta, celle-ci est désormais disponible avec la finition intermédiaire Acenta. “.
lol. Comme si c’était les clients qui voulaient du SUV. Ce sont surtout les constructeurs qui forcent à prendre du SUV car ça rapporte beaucoup plus d’agent pour un coût à peine plus important que la berline. Du coup ils réduisent l’offre berline, en réduisant artificiellement le coffre.
Effectivement comme dit plus bas, si la Ioniq avait 500km d’autonomie (avec la batterie 64kWh et son aérodynamique) elle se vendrait comme des petits pains…
Pour la Leaf, je ne vois pas trop comment elle justifie son tarif par rapport à une ID.3 par exemple. Son coffre peut être.
On à l’impression que les VE sont comme des smartphones: passé l’effet de mode ça ne vaut plus rien !
Effectivement son format n est pas d’actualité ,elle ne fait pas partie de la demande actuelle de nos concitoyens “s u vistes”…personnellement cette voiture me satisfait comme seconde voiture (80 km par jour et 25000km par an) en pleine campagne avec recharge à la maison ..Evidemment un refroidissement de la batterie et une recharge semi accélérée en 22kw serait une belle avancée …si c est le cas j achèterai la prochaine leaf e+
Lui manque un chargeur embarqué AC à 11 kW voire du 22 et du CCS 100, avec refroidissement liquide et remorquage 3 à 400 kg pour être actuelle. çà fait beaucoup…
La réponse à la plupart des demandes viendra sans doute avec une toute nouvelle version basée sur la plateforme CMF-EV, la même que l’Ariya ou Mégane e-Vision.
Ce qui m’aurait semblait faisable et utile (sans tout chambouler car avec CMF-EV, ils ne vont pas démarrer un nouveau cycle R&D), c’est au moins l’ajout d’un chargeur 22kW.
C’est très bien qu’elle existe comme berline compacte ! Pourquoi reprocher à ce véhicule de ne pas être identique à 90% du marché ? Je ne veux pas de SUV ! C’est un format plus raisonnable. Sinon, sauf pour de très gros rouleurs, c’est quand même assez fiable et bien équipé.
La Leaf reste une belle voiture, format “berline” qui n’est plus à la mode et qui pourtant est plaisant. Malheureusement les dernières améliorations ne sont que du maquillage. Les handicaps fondamentaux restent: chademo, 50kW de charge max, pas de refroidissement batterie. Oserais-je ajouter “toujours pas de possibilité de tracter”?
Concernant l’avis de l’auteur, je me permettrais de faire remarquer que si chez Hyundai la Ioniq marche moins bien que le Kona, ce n’est pas forcément à cause de sa forme (pourtant superbement aérodynamique) mais plutôt parce qu’elle n’existe qu’en 38kWh, alors que le Kona se vend sans doute très majoritairement en 64kWh.