Mercedes ouvre les carnets de commandes de l’EQS SUV. Au programme : une seule version, avec 360 ch et 600 km d’autonomie. Le tout à un prix corsé.
Présenté au printemps, l’EQS SUV sera dans les concessions Mercedes juste avant Noël. Mais si vous voulez en mettre un au pied du sapin, les commandes sont ouvertes. Pour l’instant, une seule configuration est au catalogue en France, la 450 4MATIC AMG Line.
Il y a deux moteurs, un sur chaque essieu, ce qui permet d’avoir quatre roues motrices (d’où le 4MATIC). La puissance maxi cumulée est de 265 kW, soit 360 ch. Le couple maxi est de 800 Nm. Le modèle passe de 0 à 100 km/h en 6,0 secondes.
Dans les entrailles, on trouve une batterie avec une capacité utile de 108,4 kWh. Mercedes annonce une autonomie mixte avec le cycle WLTP de 596 km. La puissance de charge maximale en courant alternatif est de 11 kW. En courant continu, c’est 200 kW. On passe ainsi de 10 à 80 % de charge rapide en 31 minutes.
À lire aussi Mercedes présente l’EQS SUV, vaisseau amiral de sa flotte électriqueLa finition au menu est donc l’AMG Line, avec le kit esthétique sportif et des jantes de 21 pouces. L’équipement est heureusement généreux. Il y a par exemple la climatisation automatique quatre zones, la sono Burmester, les sièges avant chauffants et climatisés, le toit ouvrant panoramique, l’affichage tête-haute, l’écran central 12,8 pouces, les caméras pour la vision panoramique…
Et tout cela a donc un coût : 142 900 €. La berline EQS commence à 135 850 €, avec 333 ch et 725 km d’autonomie. Chez BMW, l’iX xDrive50 de 523 ch avec 607 km d’autonomie est à 125 560 €. De son côté, Tesla vient d’ouvrir les commandes pour le Model X Plaid fort de 1 020 ch, avec une autonomie de 528 km, pour 141 990 €.
Toute transition est marquée par des objets convoitables à des prix exorbitants. Est-ce une surprise ? C’est un passage inévitable, avant un « monde meilleur de production de masse à bas coût ». La critique est entendue, pas fausse, mais la vision à long terme est nécessaire. Les 2CV, R4 et autres coccinelles n’ont pas débarqué sur le marché comme modèles de lancement d’aucun constructeur automobile.
Quant à la vision à long terme, elle devrait être sobre et donc se demander si une production de masse de quoi que ce soit est effectivement souhaitable… pas sûr.
inflation le mot star de 2022…
Bravo le titre… quant au reste, pour ceux qui ont les moyens c’est une superbe voiture… dommage que la plupart des commentaires soient le fait de critiqueurs virulents, surtout envieux et désargentés …
Ils peuvent mettre tous les chevaux qu’ils veulent, les gens doivent quand même respecter les vitesses et n’iront jamais sur circuit avec ce genre d’engin… Ce sont vraiment les egocars par excellence.
Le véhicule parfait pour démocratiser le VE et éligible pour un VE à 100 € par mois promis par le gouvernement… 100 € pendant 150 ans… Bref, passons !
Je n’espère pas que l’avenir du zéro thermique passera par plus de puissance, avec d’énormes batteries qui à produire polluent dix fois plus que 10 véhicules thermiques.
Mais qu’on s’oriente vers plus d’efficience et de rapidité de charge et d’économie d’énergie.
Bien joué pour le titre, faut sortir un peu des sentiers battus de temps en temps. Et même si je déteste les tankers électriques premium blabla, si ça peut remplacer les mêmes en fuel, c’est toujours ça de pris. Bon, ils iraient à la poubelle, ce serait encore mieux.
Quelle poésie dans le titre de l’article, la grande classe !
Tant mieux que ces tanks sont à des prix stratosphériques. Moins de clients potentiels et moins de ces véhicules sur la route.
Après face à la concurrence, il est plutôt bien placé mais les performances sont quand même pas mal en retrait. Après la finition et les équipements rattrapent cela. Bref, le parfait véhicule pour aller de son jet à son hôtel.