Une bonne partie des voitures électriques européennes est privée des nouvelles aides à l’achat mises en place par les Etats-Unis.
L’Europe hausse le ton. Le Vieux Continent est en effet très énervé face à l’Inflation Reduction Act, un énorme plan d’investissement américain pour lutter contre le changement climatique. Une des dispositions liée à l’automobile ne plait pas de notre côté de l’Atlantique.
Cela concerne les aides à l’achat de véhicules électriques. Selon les règles fixées par les Américains pour leurs automobilistes, il y a un crédit d’impôts réservé aux modèles produits en Amérique du Nord. Il est même renforcé si la batterie est fabriquée localement, avec des matériaux extraits sur place.
Des conditions jugées très protectionnistes, car elles favorisent avant-tout les firmes américaines et excluent beaucoup de véhicules de marques européennes. De quoi faire réagir les politiques en Europe.
À lire aussi Protectionnisme européen : quelles voitures électriques pourraient être privées d’aides à l’achat ?Ainsi, le ministre tchèque de l’Industrie (la République tchèque assure la présidence de l’UE), Jozef Sikela, a déclaré : « Je vais être direct : c’est inacceptable pour l’UE. En l’état, ce texte est extrêmement protectionniste, au détriment des exportations européennes. Il faut clarifier ce point ».
Une sortie qui ne doit rien au hasard, car elle a été faite avant une réunion des ministres européens du commerce où devait s’exprimer Katherine Tai, ambassadrice américaine au commerce. Les Vingt-Sept souhaitent avoir un statut similaire au Canada et au Mexique, dont la production profite des avantages du plan américain.
Pour Valdis Dombrovskis, commissaire européen au commerce, « il y a des préoccupations sur ce texte et ses dispositions discriminatoires. […] Il est très important que nous coopérions étroitement comme des alliés stratégiques, particulièrement dans la situation actuelle ».
L’UE souhaite d’abord négocier directement avec les Américains, avant d’engager des poursuites devant l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Après l’entretien avec Katherine Tai, Jozef Sikela s’est dit optimiste, soulignant une bonne volonté des deux côtés.
En effet ces choix du gouvernement américain posent question. Cela a t il un sens que l’état français ou allemand, et certaines régions, (ce n’est pas une politique européenne) donnent de telles primes à l’achat à des consommateurs qui achètent des véhicules comme les « MG », alimentant directement l’arme économique de la dictature qui tient la Chine. Avec les mésaventures de l’Australie on ne peut plus faire semblant d’ignorer comment se font traiter ceux qui se rendent dependants du gouvernement de l’empire du milieu. Et si on n’a toujours pas compris avec la piqure de rappel infligée par le « président » de la Fédération de Russie, c’est sans espoir.
Les USA et la Chine sont hyper protectionnistes. L’ Union européenne c’est open bar. Cherchez l’erreur.
Ce qui me fait bien rire, c’est que les constructeurs Européens sont (pour une grande partie, pas tous) en retard dans le développement de la voiture électrique et que les politiciens Européens laissent entrer en Europe les marques Chinoise les unes après les autres. Déjà au nom de la crise climatique je me questionne mais surtout je vais bien rigoler quand les grand constructeurs Européens auront mis la clef sous la porte par manque d’intérêt, d’anticipation et d’aide de leur propre gouvernement, peut-être se rendront-ils compte qu’il aurait été préférable de faire preuve d’un peu de protectionnisme (à l’image des Etats-Unis) et aider les constructeurs à relocaliser leur protection en Europe taxant grandes marques Chinoise au passage lors de l’importation… Peut-être me trompe-je.
les technocrates de l’UE découvrent que les US ne sont pas nos amis pour le bizness. :)
la concurrence libre et non faussée mais uniquement quand ça m’arrange. On peut voir ici que sous l’angle de l’écologie ce dogme est stupide et ne tient pas la route.
Les politiques n’ont pas compris le changement climatique et notre dépendance au produit fossile. Fabriquer des VE en Europe est un défi par manque de matière chaque véhicule produit consomme beaucoup d’énergie et permet en contre partie d’éviter de consommer du pétrole cher et polluent. Donc quel intérêt d’exporter un produit qui va nous sortir de nos problèmes a part dépenser de l’énergie pour les convoiller. En revanche il est intéressant d’importer pour nous défaire du pétrole.
On créer de la dette et alors notre monnaie est encore forte un jour les vendeurs n’accepteront plus la monnaie de singe mais on les aura possédé pendant des années. Sans besoin de gaz et de pétrole nous allons avoir de l’argent en trop, dans le même registre importons des panneaux solaire a volonté.
Ok : donc l’UE devrait taxer aux frontières les VE chinois, mais elle s’insurge lorsque les USA projettent de faire de même vis-à-vis des VE fabriqués ailleurs que sur leur sol (donc, entre autre, en Europe).
Il n’y a que moi pour trouver que payer 8k€ par mois des fonctionnaires européens pour sortir de telles énormités, c’est un tantinet exagéré ?
D’un point de vue écologique et social, ce protectionnisme a du sens. N’aurait-on pas une crise environnementale majeure à résoudre ?
Le protectionisme, c’est mal chez les autres, et c’est la panacée chez nous, en somme ?
Le commerce…
Je suis pour produire là où l’on consomme.
J’ai connu des marques qui appliquaient cette logique : Airbus, Michelin, Alstom, Eurocopter, … Ils avaient des accords locaux.
C’est le principe du donnant donnant. Tu veux vendre tes produits chez moi ? Alors tu les fabriques chez moi avec de la main d’œuvre locale.
Je ne vois vraiment pas de quoi s’en offusquer.
Cela a aussi l’effet de limiter le transport, de la consommation de pétrole.
La réponse la plus simple est de protéger nous aussi nos industries européennes.
Ou de négocier avec eux une réciprocité.
Et bien au contraire, moi pour qui les Américains ne sont pas habituellement ma tasse de thé, je trouve leur décision censcée.
Conditionner l’octroi d’argent public, à la mise en oeuvre » locale », permettant simultanément de favoriser l’emploi local et le virage vers les VE avec l’abandon de la combustion de pétrole, me paraît au contraire judicieux.
Rien, n’empêche les constructeurs non américains d’assembler sur place les modèles qu’ils y vendent …
Actuellement on importé en Europe les. BM X3 et X5, ainsi que certaines Mercedes…
Pourquoi n’adopterions nous pas les mêmes règles , qui auraient l’avantage de nous protéger des importations Chinoises ???
Ah oui, les ultra libéraux de Bruxelles et les industriels allemands s’y opposent…
Donc le baratin de l’Europe au profit des Allemands, non merci.
C’est vrai quoi, c’est inacceptable ! C’est à cause de ça qu’on ne voit ni Zoé, ni e-208 aux USA … 🤣
C’est pour les allemand que ça peut être problématique… nos constructeurs nationaux ne devraient pas être trop impactés