À l’aube de l’arrivée de la cinquième génération de Toyota Prius, son créateur défend les technologies hybrides. Selon lui, c’est encore une solution d’avenir pour l’automobile.
Alors que l’on entre de plus en plus vite dans l’ère de la voiture électrique, la décennie en cours peut ressembler à un chant du cygne pour les voitures embarquant un moteur thermique. Mais selon Takeshi Uchiyamada, père de la première Prius hybride, ce n’est pas du tout le cas.
Selon lui, la Prius restera longtemps au sein de la gamme Toyota, grâce à l’évolution d’autres technologies. Celui qui est aujourd’hui président de Toyota révèle que l’hydrogène et les biocarburants pourraient le permettre.
Il souhaite que le constructeur japonais conserve des voitures hybrides dans sa gamme jusqu’à 2050. Ce serait donc 15 ans après l’interdiction officielle de vente des voitures à moteur thermique. Celle-ci doit arriver en 2035, mais les constructeurs espèrent pouvoir obtenir des dérogations.
Une Prius électrique n’est pas à exclure
Toyota a toutefois pris la décision de ne proposer la Prius qu’en version hybride rechargeable en Europe. Cela montre une volonté de se conformer progressivement aux lois à venir. Mais pour autant, la sixième génération qui arrivera vers 2030 pourrait garder son hybridation.
Uchiyameda, qui n’est plus ingénieur, explique qu’il a donné des consignes au sujet de ce futur modèle. En revanche, il ne le fera plus dès lors que le travail d’ingénierie débutera réellement.
« Si je dis quelque chose au sujet de la Prius, tout le monde pense devoir m’écouter », explique-t-il. « Donc je ne dis rien. Une fois que cela commence à prendre forme, je reste à l’écart. »
Il confirme cependant avoir été impliqué dans toutes les générations de la berline hybride. Et de révéler qu’il n’est pas fermé à la voir devenir électrique, du moment qu’elle conserve son nom. « Je veux juste que la Prius continue. C’est comme le nom de votre enfant. Pour nous et nos clients, tant que les technologies hybrides existent, la Prius est très symbolique ».
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« Bref vous n’y connaissez visiblement pas grand-chose et vous êtes extrêmement mal poli. »
Plus 1, en effet, comme d’hab. ceux qui n’y connaissent rien en PHEV -et souvent même en pratique de l’électrique – sont disons … critiques pour être poli, ceux qui pratiquent raisonnablement et non selon la légende urbaine des rechargeables jamais rechargés ont une satisfaction directement proportionnelle à la qualité de leur bilan carbone .
Dès lors, je suis tout à fait d’accord avec les interventions de jonathan et maxxi.
Et puis en effet, abandonnons les oeuillères : les zones urbaines et la plaine ne font pas la France, la France n’est pas l’Europe (niveau de carbonation de la ressource électrique), l’Europe n’est pas le Monde !
Les VT sont déjà morts à cause de leur valeur de revente nulle dans 5 à 10 ans…
Les Banques vont progressivement en tenir compte dans les calculs de rentabilité des offres LOA, et les thermiques deviendront inaccessibles en location d’ici 5 ans.
Il faudra payer cash pour rouler thermique ! Voitures de riches collectionneurs.
En 2035 les véhicules thermiques en parc pourront rouler, donc un véhicule hybride de dernière génération acquis le 31 décembre 2034 pourra rouler. Certains constructeurs vont miser sur des hybridations pendant encore de nombreuses années. La disparition quasi totale des véhicules thermiques se sera autour de 2050 pas avant.
L’hybride rechargeable bien intégrée devrait être la solution la plus écologique. Petite batterie, petit moteur, petite consommation en moyenne annuelle, pas de pollution en ville.
Pas besoin de borne 500kw pour avoir la même autonomie qu’une thermique.
On bénéficie du couple de l’électrique et de la facilité d’usage du thermique.
Mais non au lieu de ça on produit des chars d’assaut de 3 tonnes « qui ne polluent pas » ou des hybrides rechargeable avec batterie dans le coffre qui transforment le coffre de break en citadine.
Les français et les européens n’ont pas compris que l’interdiction de la vente des VTs n’avait lieu qu’en Europe. 500 millions d’habitants pour 8 milliards de terriens. Soit tout juste 5% de la population mondiale.
La phrase de cet article est révélatrice. Elle oublie de dire que c’est en Europe et pas ailleurs que la vente des VTs sera interdite en 2035. Il est loin le temps de la forte proportion européenne dans la population mondiale et comme celui de la domination du monde. Il faudra un jour le réaliser.
Quand le Kaizen confine au Chanoyu. Respectable mais risqué.
Le grand messieurs devient petit avec l’âge, chaque idée est revolutionnaire un jour et devient désuète avec le temps.
L’hybride aurait dû etre la solution généralisé il y a bien longtemps suivie de l’hybride rechargeable pour déboucher sur l’électrique.
L’europe a choisit le diesel et pas l’hybride et le consommateur choisit maintenant l’électrique, et tout le reste ne survivra pas.