À Long Beach, en Californie, un système innovant de recharge sans fil par induction est testé sur des bus électriques fabriqués par le constructeur chinois BYD.
Wave Inc., une start-up créée il y a trois ans et dépendant de l’université de l’Utah, a développé un nouveau système de recharge par induction à base de ferrite et de litz (un dérivé du cuivre). Il permet de recharger des véhicules électriques sans fil, avec un espace d’air pouvant aller jusqu’à 10 inches (25 cm). Dans ce cas, l’efficience électrique reste de 90%, pour une recharge à 5 kW. De plus, le véhicule peut dépasser jusqu’à 6 inches (15 cm) de la surface de la plaque qui sert à la recharge.
Ce système va être testé sur des bus électriques produits par BYD dans une de ses usines américaines. Le constructeur souhaitait initialement utiliser ses propres bornes de recharge (avec fil), mais les autorités ont finalement opté pour un test de la technologie créée par Wave Inc. Ainsi, deux stations de recharge par induction vont être installées à Long Beach, et une à Monterey.
À terme, peut-être que les fabricants de bus électriques arriveront plus facilement à s’accorder sur un standard pour la recharge à induction que nos chers constructeurs automobiles…
Bonjour,
Je suis content que vous rédiger un article sur un sujet qui me touche a cœur.
Et étant moi même chauffeur de bus a la Ratp, je suis fière de votre article.
Dans le genre « superbus V.E. », quelqu’un a des news sur …
-TOSA ?
http://www.avem.fr/news?id=4069
– bus Toshiba :
http://www.avem.fr/actualite-toshiba-va-developper-des-bus-electriques-a-charge-rapide-pour-tokyo-3116.html
– l’Ecoliner de chez PROTERRA :
http://www.proterra.com/
– le Primove de Bombardier :
http://www.avem.fr/actualite-bus-electrique-et-charge-par-induction-bombardier-testera-sa-technologie-primove-a-montreal-3902.html
Que de bus propres ! Il nous tarde d’avoir cela dans nos villes car encore hier j’ai fait le choix du transport en commun pour un déplacement pro (pour ne pas prendre de voiture fumante), quelle frustration de se payer les échappements des bus de ville ou encore ce TER à mazout, arrêté en gare moteur tournant….:-/
un bus genre RATP consomme 400 000 litres de gasoil / an. Chaque bus E pèse autant de 400 VE !!
le problème de l’induction est que tout objet métallique passant au dessus se fait chauffer donc si on peut mettre un protocole de liaison sur un point fixe, le faire en roulant risque d’être une gageure. Un caténer aérien semble moins risqué techniquement.
pour ceux qui veulent voir une ville avec une flotte de « bus électriques » déjà opérationnelle, on appelle cela un trolley bus, faîte un saut à Bratislava. Y’en a partout.
De toute façon actuellement les recharges se font au dépot, donc sans passager.
Pour réduire la perte, on peut aussi imaginer que la plaque de chargement puisse être mobile et « collée » au bus (ou à juste 1 ou 2 cm).
L’écart de 25 cm pourrait servir à plus long terme pour une recharge en roulant… mais à ce moment la, autant installer un réseau de tramway avec catainers ou avec les rails servant d’alimentation (comme un tram je-sais-plus-ou en france)
Evidemment, un bus offre une surface de plancher autrement plus grande qu’une voiture. Ce qui permet de mettre des antennes d’émission (dans la chaussée) et de réception (sous le bus) de grande dimension. Quand on voit que les VE « légers » font des recharges rapides à 40 ou 50kW, les 5kW annoncées représentent pour le bus une recharge « très lente ».
A l’heure où tout le monde braille « efficacité énergétique », un rendement de transmission de 90%, même si pour les ingénieurs c’est un tour de force technologique, cela reste nul par rapport aux 99.99% d’un bon gros câble en cuivre qu’il suffit de brancher dans la prise ad’hoc, ce qui n’est pas si compliqué!
On parle bien du rendement de la transmission d’énergie « dans l’air », qui n’inclut pas le rendement du chargeur, qui est le même avec liaison HF ou filaire.
Pourvu que le plancher du bus soit bien blindé, hein, parce que 5kW sous les pied des gens, c’est pas pareil que les pouillèmes de watts de leur téléphone portable, qui font déjà si peur! Et encore, ça peut p’tet sortir par les côtés entre les roues, comme un four micro-ondes qui fonctionnerait porte ouverte….
Un rendement de 90% à 5kW, cela fait encore 500W de perdus rien que sur le couplage. Et sur un véhicule aussi gros qu’un bus (consommation 1kWh / km ?), je doute que 5kW suffisent pour garantir un ratio d’exploitation correct.
y’a t’il un risque de santé quand a ces chargements par induction? par les rayonnements magnétiques par exemple?
La technologie peut elle être développé pour transmettre l’énergie en roulant? (plus besoin de batterie…)
Quels sont les freins au développement de cette technologie?
Les bus chinois débarquent aux USA, donc bientôt chez nous?
Avec ou sans l’induction, nos VE de 3ème génération risquent d’être tous chinois tandis que nous serons les champions du diesel (hy ou pas hy) et des bornes de recharge hyper chères et incompatibles.
Une industrie nouvelle pousse une industrie ancienne vers la sortie.