Présentée pour la première fois en Europe à l’occasion du salon de l’automobile de Genève, la Nissan Leaf e+ sera très bientôt disponible dans de nouvelles versions.
La seconde génération de la Leaf est disponible depuis décembre 2017 sur le marché français. Or, la concurrence grandissante a poussé Nissan à lancer une version plus endurante, nommée Leaf e+ en Europe.
De nouvelles versions pour la Leaf e+
Durant la conférence de presse de ce 5 mars au Salon de Genève, le constructeur japonais a donné d’amples détails. Proposée seulement dans une édition spéciale 3.Zero, la Leaf e+ sera également déclinée dans les finitions « classiques » de la marque : N-Connecta et Tekna.
Le niveau N-Connecta comprend entre autres le régulateur de vitesse, freinage d’urgence, jantes 17 pouces, climatisation auto, stationnement avec vue 360° et sièges chauffant. Tekna est la finition huppée avec en plus les phares à diodes, conduite assistée, sellerie cuir et le système audio Bose 7 HP.
Comme pour la série limitée 3.ZERO, les livraisons débuteront dans le courant de l’été. A ce stade, pas d’indications quant aux tarifs qui devraient être révélés d’ici quelques semaines.
Quant à l’édition limitée 3.ZERO, les équipes de Nissan rencontrées sur le stand nous confirme son succès. Sur les 5.000 exemplaires disponibles en Europe depuis le lancement du modèle en début d’année, 4000 ont été écoulés dont environ 300 en France.
Une nouvelle entrée de gamme
Nissan semble avoir peur de la nouvelle concurrence des Peugeot e-208, ou des prochaines Volkswagen ID.3 et prochaine Renault ZOE. Pour cela, le constructeur annonce une baisse de prix sur sa berline. Si le retour de la Visia n’est pas prévu, le constructeur reprendra les principaux éléments de l’Acenta mais avec un chargeur embarqué limité à 3,6 kW.
Pour le reste, on retrouvera à bord de cette future Leaf d’entrée de gamme les jantes alliage 16 pouces, GPS et caméra de recul, technologie e-Pedal et services connectés. Si son prix n’a pas encore été annoncé, il devrait être inférieur aux 35.900 euros hors bonus de la version Acenta actuelle.
« Le moteur est bien quantité à une puissance… »
L’auteur s’est-il bien re-quantité avant de poster son article ?
:)
Leaf II 62 :
– recharge par câbles 3,6 kW !? C’est 6.6 kW le chargeur embarqué AC non ? Et c’est déjà trop peu ! 11 kW AC en tri soit 7.4 en mono aurait été bien, comme tous les nouveaux VE (Model 3 e208 e DS3 Audi etron…) Voir même 22 çà aurait été top, car il y en a plein des bornes AC3-22 et qu’il n’y a pas de bornes DC Chademo 100 aujourd’hui (sauf 2 à Caen). Du Combo2 100 aurait été préférable (pour pouvoir aller chez Ionity).
– pas d’Acenta 62 en 16 pouces dommage…
Leaf II 40 d’entrée de gamme : « le constructeur reprendra les principaux éléments de l’Acenta mais avec un chargeur embarqué limité à 3,6 kW. » Quel intérêt ? On se retrouve au niveau des tripettes CZIMion mais qui avaient elles que 14.5/16 à charger. 6.6 c’était déjà peu quand in n’y a pas de borne rapide à proximité, alors 3.6 pour une batterie de 37 kWh utiles…Economie de bout de chandelle contreproductive pour le VE !!
Bref Nissan « patauge » je trouve, pas au niveau de la nouvelle concurrence
Apparemment la baisse de prix des TM3, conjuguée à l’arrivée de nouveaux modèles e-208, e-DS3, Soul et Zoe2, (en + des e-Kona et e-Niro) oblige Nissan a abaisser ses prix.
Pour autant la baisse de ses ventes aux US continue, et le problème de refroidissement de sa batterie perdure, à cause du choix technique de refroidissement (à l’économie) de ce constructeur.
Si on ajoute son entêtement avec la chademo, et un éventuel Brexit « dur » pour un modèle assemblé en Angleterre, on comprend la nécessité pour la marque de réagir !