Toyota prépare une troisième génération de voiture à hydrogène pour 2026. Celle-ci pourrait atteindre le marché à un prix bien plus compétitif que la Mirai.

L’automobile à hydrogène est très en retard face à l’électrique, les constructeurs n’abandonnent toutefois pas cette piste. Mais pour l’instant, les voitures ne descendent pas sous les 70 000 euros et il existe moins de 30 stations de recharge rapide d’hydrogène en France.

Malgré la vision d’avenir que semble représenter l’hydrogène, ce nombre a de quoi faire peur. On rappelle qu’avec 100 000 bornes de recharge en France, la voiture électrique reste peu desservie. L’hydrogène, auquel s’ajoute le problème de l’écologie selon les méthodes de production, ne sera donc pas accessible en masse avant de nombreuses années. Et outre le prix des véhicules, un plein à l’hydrogène coûte entre 60 et 75 euros en France.

De quoi laisser un avenir en suspens, même si les constructeurs veulent toujours y croire. C’est le cas de Toyota qui, après deux générations de Mirai, prépare un nouveau véhicule. Il arrivera certainement en 2026, date à laquelle Toyota prévoit également  une nouvelle génération de voitures électriques.

C’est aussi la date à laquelle Toyota engagera un véhicule à hydrogène aux 24 Heures du Mans. Le constructeur a présenté un prototype hybride hydrogène qui accompagnera ce programme.

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Moins chère et bien plus efficiente

On ne sait pas quelle sera la direction esthétique de ce modèle à hydrogène. En revanche, Toyota a donné des indications sur le prix de cette troisième génération. Selon la marque, le tarif chutera de 50 % par rapport à la Mirai. Celle-ci coûtant actuellement 71 500 euros, il pourrait se situer entre 35 000 et 40 000 €.

Autre bonne nouvelle, ce nouveau véhicule proposerait 20 % d’autonomie supplémentaire. La Mirai dispose aujourd’hui de 650 kilomètres en une recharge. La suite pourrait ainsi atteindre 780 kilomètres d’autonomie entre deux charges. Toyota annonce une progression de 130 % de la densité énergétique du système. De plus, le coût de développement devrait se réduire de 37 %, permettant cette baisse des prix.