Arte et France Info ont récemment diffusé des reportages mettant en cause une nouvelle fois l’impact environnemental de la voiture électrique. Il n’en fallait pas plus pour refaire monter au créneau Marc Muller à l’origine du film « A contresens ».
Cas d’école d’analyse
Programmé sur Arte le mardi 24 novembre dernier, le premier document, intitulé « La face cachée des énergies vertes », a tout simplement fait bondir l’écologiste et journaliste suisse Marc Muller. « Ce documentaire est tellement manipulé et orienté, que c’est véritablement un cas d’école d’analyse », lâche-t-il dans une nouvelle vidéo de 6 minutes postée sur le compte Facebook de son propre film.
L’erreur la plus facilement identifiable par le public, c’est cette affirmation dans la vidéo Arte : « Sans néodyme, la voiture électrique ne pourrait tout simplement pas rouler ». Marc Muller confirme que cet élément est bien une « terre rare qui est polluante à extraire et à transformer ».
Mais il rappelle surtout que le VE n’est pas marié avec. « Les moteurs asynchrones, c’est de l’aluminium, du cuivre et de l’acier, qui génèrent un aimant par un champ magnétique induit », rappelle-t-il, précisant que « ces moteurs ne contiennent absolument pas de terres rares ».
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Les 5 minutes 30 de Complément d’enquête consacrées sur France Info au sujet « Des voitures électriques pas si écologiques » sont logées à la même enseigne par Marc Muller.
« Les journalistes de ces vidéos adoptent des positions anti tout. On le sait bien qu’il y a des problèmes de pollution : ils sont dénoncés depuis des années. Mais dénoncer, c’est dépassé ! Maintenant, ce qu’il faut, c’est arrêter de brouiller les cartes et faire des propositions concrètes, nous dire comment on sort de là », nous indique-t-il dans un nouvel entretien réalisé ce lundi 30 novembre 2020.
« Les choses sont présentées comme s’il y avait de la manipulation là-dessous, par une société cachée : d’un côté les industriels qui seraient les méchants, face aux gentilles populations. Ce n’est pas vrai », décrypte-t-il.
Courant technophobe
« La démarche des journalistes de Arte et France Info est clairement technophobe et joue sur les émotions. Aussi bien avec la voiture électrique qu’avec les éoliennes. Le néodyme dans les turbines de ces dernières, c’est dépassé », assure notre interlocuteur.
« Ces pales dans un champ en Allemagne, c’est une mise en scène. Il peut y en avoir dans un coin en attente d’être débarrassées, mais pas dans les proportions annoncées sur Arte. Déjà parce que c’est interdit et surveillé en Allemagne, et qu’il y a tout un travail sur les processus de recyclage actuellement », détaille-t-il.
« Ce problème me rappelle ces photos qui tournent en boucle sur Internet et les réseaux sociaux de pales d’éoliennes enterrées aux États-Unis. Ça s’est produit une fois quelque part dans le monde et on en fait une généralité. C’est le cas typique de création d’un phénomène qui n’existe pas », déplore-t-il.
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« Le high-tech est une cible qui a bon dos du point de vue de l’audimat. Mais la transition énergétique, ce n’est pas que ça. Il y a aussi l’isolation des bâtiments, les pistes cyclables, etc. L’énergie pour le chauffage pèse aussi une part très importante », compare Marc Muller.
« Rouler moins, je suis le premier à le dire et à le faire, utilisant moi-même un vélo pour aller aux commissions. Nous sommes victimes de l’hyper mobilité. Mais une fois débarrassés des déplacements qui peuvent l’être, il en reste encore beaucoup à assurer avec des véhicules individuels à moteur. On fait comment ? Quelle est la meilleure techno pour ça ? Ces 2 reportages n’en disent rien. Et c’est bien cela leur problème », met-il au jour.
« En se plaçant dans la dénonciation, les journalistes pensent interpeller le public, mais aussi et surtout les politiques. Ces derniers ne les ont pas attendus pour imaginer des scénarios sur la disponibilité des matériaux, et des moyens pour améliorer les filières du recyclage et les conditions de travail dans les mines. Des thématiques qu’ils connaissent très bien », témoigne-t-il. En toute connaissance de cause, puisqu’il a été lui-même responsable du domaine solaire au sein de l’office fédéral suisse de l’énergie.
Progrès technologiques
Dans sa vidéo sur Facebook, Marc Muller rectifie certaines erreurs ou impressions qui peuvent rester après la découverte des reportages diffusés sur Arte et France Info. « On joue sur les mots entre terres rares, métaux rares, métaux précieux, etc. : dans une batterie lithium de voiture électrique, il n’y a absolument pas de terres rares », insiste-t-il.
Sur le sujet du lithium, il rappelle qu’il s’agit, en Bolivie, d’un déchet de l’extraction du potassium qui était auparavant renvoyé dans le sol après exploitation de la saumure. Il s’amuse d’ailleurs des images du reportage d’Arte qui montrent le déplacement de sac de potassium pour l’agriculture intensive, et non de lithium.
Au sujet de l’impact environnemental de la voiture électrique, par rapport aux modèles thermiques, l’écologiste suisse renvoie les réalisateurs des 2 films vers les écobilans les plus récents. En 10 ans, l’évolution des batteries de traction a été phénoménale, passant de 60 à 200-250 Wh par kilo de capacité. « La même batterie a besoin de 4 fois moins de ressources minières 10 ans après, et donc 4 fois moins d’impact de production qu’à ce moment-là », chiffre-t-il, soulignant que les batteries permettent de parcourir aujourd’hui 300 000 km et au-delà, contre 100 000 en 2010.
Si on ajoute la part grandissante des énergies renouvelables dans la fabrication des voitures électriques et de leurs batteries, « l’impact environnemental d’une voiture électrique par rapport à 2010, c’est 3 à 10 fois moins en 2020 », poursuit-il.
L’audimat ne fait pas avancer notre société
Marc Muller dénonce une course au sensationnalisme, aux clicks, et à l’audimat « qui ne fait pas avancer notre société ».
Il maintient : « Si on veut avancer dans la transition énergétique et la transition écologique, il faut se baser sur les faits et sur la science pour pouvoir choisir les bonnes solutions ».
Notre interlocuteur aimerait, par exemple, qu’on évoque les millions placés pour résoudre les problèmes du cobalt : « C’est ce qu’il est intéressant de montrer ».
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Guillaume Pitron est-il contre la transition énergétique ? Eh bien non ! Dans un entretien accordé à Thinkerview au sujet de « L’enfumage de la transition énergétique », retrouvé sur YouTube par notre Community Manager qui n’hésite pas à remonter aux rédacteurs les demandes de nos lecteurs (merci David), le coréalisateur du documentaire diffusé sur Arte le reconnaissait, à 1 h 13.
« Je suis trop content de me débarrasser du pétrole et du charbon, je ne veux plus en entendre parler. Et on est tous d’accord pour dire que si le nucléaire peut baisser dans les mix énergétiques, c’est bien. Je suis pour cette transition écologique. Je préfère davantage d’éoliennes, et moins de centrales à charbon. Je préfère davantage de panneaux solaires, et moins de centrales à pétrole. À choisir, je prends », affirme-t-il.
Évoquant « un moindre mal », il justifie : « Je prends pour au moins une raison, c’est que ça émet moins de gaz à effet de serre. […] Il y a des choses à faire pour limiter les effets pervers de cette transition, et peut-être qui si on les met strictement en œuvre, on va peut-être y arriver ».
Voilà ce qui manque, pour bien informer le public, aux 2 reportages bombardés sur les chaînes de télévision fin novembre 2020.
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Marc Muller pour nous avoir une nouvelle fois consacré un peu de son temps.
M Muller a t il propose son film à Arte ?
En regardant les documentaires en lisant les articles et les commentaires on se dit quand même plusieurs choses:
– on se dit qu il est urgent d’attendre avant d’acheter ces miracles technologiques que sont les VE. En dix ans il y a eu une très grande évolution,mais une évolution qui a un coût très important pour l utilisateur. Donc si on peut attendons que les choses évoluent attendons
– on voit bien que de creuser le sol pour le pétrole le cuivre ou le lithium cest grosso modo le même problème.
– que je ne suis pas spécialiste mais j ai quelques doutes sur les capacités des pays, prenons juste en Europe pour simplifier, a être capable d assumer une montée en charge rapide des VE sur leur territoire. Infrastructures, disponibilité dune électricité propre et tout cela a grande échelle. Imaginons que demain 10 millions de voitures en France soient électriques. Alors bien sûr on mettra des panneaux solaires sur son toit et une éolienne dans le jardin. Oui la j’ai un doute encore faut il avoir un toit un jardin, et assumer le coût de l’installation…
– L autonomie, on parle énormément de ce problème pour les VE, c’est bien la le nœud du problème semble t il, on se demande ce qu’il y a de technologique de trans porter 600kg de batterie pour faire 10 bornes pour acheter le pain, il ya un problème de modularité. En fait on sa perçoit qu’il faut deux voitures la petite pour tous les jours et la grosse pour les grands trip,j aurais pensé qu on pouvait mieux faire. Le seul truc ingénieux que j’ai vu cest la remorque batterie.Sinon tout le reste nous amène obligatoirement dans une débauche de poids inutiles à déplacer, on commence à penser à recharger en roulant… ouah fallait du temps pour avoir une idée pareille.
– Enfin le fait que y a rien de révolutionnaire et de technologiquement extraordinaire dans le VE électrique, ce n est pas une avancée cest au mieux du sur place. La jamais contente c’est 1898 je crois… Il n y a pas de révolution automobile, on pense le véhicule électrique comme le véhicule thermique alors que cetait le bon moment de voir les choses autrement. Matériaux, formes, concept … cest navrant et pauvre dun point de vue de l’innovation ou alors on attend et cest bien la mon propos. Allez voir les forums des automobilistes pas propres, ils sont nombreux à aller dans ce sens avec un critair 2 on peut attendre encore 4 ans avec crit air 1, 10 ans…
Ca laisse le temps aux ingénieurs et scientifiques de se retourner
Pfff reportage qui ne parlent même pas du vrai scandale : Tesla vend des voitures électriques… pour mieux vendre des voyages en fusée (qui ne sont pas electriques elles… )
je viens bien passer pour un extraterrestre, mais pourquoi Tesla ne devrait il pas prendre en compte son activité touristique spaciale dans la détermination de son niveau CO2…
Tout le monde parle de voiture, de terre rare etc..mais personne n’aborde le sujet des bornes de charge et surtout si un jour tout le monde roule électrique, imaginez la quantité de consommation d’électricité en France, voir dans le monde.
Actuellement chaque borne ne peut charger qu’un seul véhicule à la fois et si c’est un véhicule électrique, pas hybride rechargeable, le propriétaire laisse son véhicule des heures durant pour faire le plein et tant pis pour les autres et un véhicule électrique peut rester sur place toute la journée. Beaucoup de promesses mais l’infrastructure actuelle est insignifiante vu le nombre de véhicules électriques augmentent de jour en jour.
La production éolienne, panneaux solaires même nucléaire ne suffiront pas à nous fournir pour nos voitures, nos appareils électroménagers, nos bureaux voir nos loisirs…
D’autre part, nous n’avons pas résolu la pollution mais seulement la déplacer.
Nous ne pouvons pas miser sur l’électricité à 100%, mais nous devons cohabiter différentes solutions et dans la majorité des cas, les pays pauvres subiront tous nos déchets soi disant propre parce qu’il n’y a rien de propre dans toutes ces énergies.
J’ai vu le documentaire et ce que je retiens c’est surtout que l’Europe est mené par les intérêts de l’Allemagne et que aucun protectionnisme européen existe. Nous favorisons les marchés hors Europe donc une concurrence déloyale. Le reste sur les batteries et les matériaux ne fait l’objet d’aucune comparaison concrète et pragmatique, car comme le dit un autre commentaire « jnr » le pétrole a une filière qui demande énormément de ressources.
Bonsoir,je suis plutot Arte sur ma tele mais là, si ils suivent la mouvance actuelle, je ne comprend pas. Je pensais que ce serait leur chaine qui diffuserait ce fim.Pour la generation electrique c’ est pareil; qui parle encore des centrales nucleaires à sels fondus, qui fonctionnent à pression atmospherique ,donc avec enormement moins de risques, avec des déchets qui se degradent a partir de 20 ans et non 1000ans et qui ont un rendement similaire. Si le fric injecté dans l’ EPR avait servi dans la trasition et non dans des centrales dont le seul avantage est de produire du plutonium (donc bombes ). Et je ne parle même pas de la centrale à fusion (hypothetique pour la fin du siècle),d’autant plus que cette centrale existe déja: le soleil.
Pour l’ instant,avec mes petits moyens, j’ ai reussi à m’ acheter une prius2 de 2009. elle a 124000kms, marche impeccable (4,5l en ete,4,7 en hiver, à cause du chauffage).Je prendrais bien une elec, mais j’ai de la famille dans d’ autres régions et pour l’instant c’ est trop cher et avec une autonomie trop courte. De plus, question interessante: ma prius ne peut avoir d’ attelege pour une remorque! A quand un article d’ automobile propre sur la possibilité ou non de mettre un attelage sur des vehicules hybrides ou elec (j’ai vu une annonce de ZOE avec un porte-vélo.
Merci de votre attention;dans l’ attente de vous lire, boggy
J’ai vu le documentaire. Et quand la narratrice a dit « la batterie, c’est la moitié du poids de la voiture »… je me suis dit « ok j’ai compris… »
J’ai failli zaper…
Je suis né en 1955 et le premier choc pétrolier date de 1973 .Il a mis en évidence la géopolitique du pétrole : j’avais 18 ans. En cours d’étude d’élève ingénieur Centralien, j’ai compris l’incidence de la géopolitique du Pétrole. Naturellement, j’ai réfléchi à l’alternative. Nous avions le nucléaire de fission avec la problématique du déchet. A l’époque, nous connaissions aussi la fusion avec zéro déchet radio-actif: 40 ans après (en 2020), nous approchons de la solution de la fusion grâce à la volonté d’un Président Français : Jacques Chirac.
La batterie Lithium ne s’inscrit en aucun cas dans le cadre du développement durable (nous épuisons les ressources du sol) mais l’hydrogène produit à partir des photons ou le vent, est bien un vecteur d’énergie durable.
Votre article journalistique se veut de démontrer comment un de vos confrères est capable de démontrer le contraire de vos arguments en utilisant vos propres techniques de communications : trouver l’erreur …!!! Il est vrai que la communication est un vrai métier … mais tout en critiquant les méthodes de vos confrères, vous êtes en train d’exposer à vos lecteurs vos propres méthodes d’influence sur la pensée de vos lecteurs !!!
Serait-il possible que dans un premier temps, votre journal expose les principes du développement durable ?
Ensuite, pouvez-vous exposer pourquoi l’extraction d’une matière du sol ne peut en aucun cas contribuer au développement durable? Vos lecteurs comprendront ainsi que la batterie Lithium ne répond pas au développement durable … Quid de l’existence de votre journal qui défend sous l’étendard de l’écologie, la voiture électrique avec des batteries lithium …!!! Peut-être une solution : « Défendre la voiture électrique avec l’Hydrogène …!!! » Why Not !!
Pouvez vous expliquer que l’hydrogène peut être produit avec les photons provenant du soleil ? Que l’hydrogène est un vecteur d’énergie; les photons transforme H2O en H2 et O2; la combustion avec flamme de H2 produit de l’eau et de l’énergie avec 100 % de rendement dans une chaudière domestique avec zéro pollution; cette information est une vérité scientifique et il n’y a pas de complotisme … c’est une vérité agréable à entendre …
Il faut sortir de l’anti hydrogène … toutes les nouvelles technologies ont rencontré leurs difficultés.. et nos objectifs se doivent d’être dans le développement durable et penser à l’avenir de nos enfants .
C’est vrai qu’au premier degré, le documentaire d’Arte est énervant !
Il semble chercher toutes les raisons de casser les énergies vertes et la voiture électrique.
Mais si on prend un peu de recul, on comprend finalement, que ce qui pollue ce n’est pas la voiture électrique, mais c’est le capitalisme sauvage qui n’a pas d’intérêt ni pour la nature ni pour les hommes qu’il exploite.
– l’exploitation des travailleurs dans les pays moins développé, les conditions de travail dans les usines de magnésium en chine, ce n’est pas à cause de la voiture électrique mais à cause de ces acteurs économique dont le seul objectif est de faire de l’argent.
– La confiscation de l’eau par les usines de lithium, c’est pareil : pourquoi chercher des solutions puisque le peuple ne peut rien faire contre cette spoliation.
Finalement, le documentaire se place comme si il n’y avait pas d’autre façon de produire que cette gabegie, alors que la bifurcation écologique appelle d’autre façons de produire !
Pitron n’a qu’un souci, faire le buzz et qu’importe qu’il débite des sornettes, c’est d’ailleurs ce qu’est devenu le journalisme aujourd’hui. Ils ont changé de métier, autrefois ils informaient, aujourd’hui il faut des scoop à base de n’importe quoi du moment que ça choque. D’ailleurs il n’y a même pas besoin d’avoir quelque connaissance que ce soit sur le sujet que l’on doit flinguer, il suffit de partir à la pêche aux fakes news lancées par ceux qui avaient intérêt à démolir le produit nouveau dont ils avaient raté le virage, comme Carlos Tavares par exemple qui est à l’origine d’une véritable campagne contre les véhicules électriques toutes catégories confondues, hybrides, PHEV ou pu VE. Il avait des fumantes pleins ses stockes à refourguer et il a bavé sur le VE sans discontinuer pendant 5 ans. On ne voyait que lui sur les écrans vidant son venin avec des journalistes qui se le disputaient. Puis il a fallu se rendre à l’évidence, il fallait aussi aller sur l’électrique, alors brusquement on ne l’a plus vu, disparu, envolé…. Et Peugeot, Citroën, DS toutes les marques de la maison se sont mis a faire du VE dans toutes les catégories. Mais il suffisait de se procurer les anciens interviews de Tavares et il y avait toute la matière, pas besoin même de comprendre. Pitron, journaliste qui a fait des études de droit, se retrouve super-ingénieur dans l’électromobilité, et vas y que je te casse du sucre….
La face cachée du journalisme d’opportunité.
ZOE n’a pas de terres rares car moteur synchrone à rotor bobiné donc du cuivre
on peut critiquer les éoliennes (il y en a 10 à 1km de chez moi), qui sont les moulins à vents modernes –> pas certain qu’il y a longtemps, il y ait eu les mêmes protestations quand on a construit ce qui était indispensable à l’époque : de quoi moudre le grain afin de faire du pain !
on peut critiquer les panneaux photovoltaïques (j’en ai 10,5kw sur mon toit) qui sont annoncés garantir un niveau de production plus que satisfaisant pendant 25 ans, puis sont recyclables (hééé oui)
MAIS je n’ai jamais entendu parler d’une éolienne ou d’un panneau PV qui avait provoqué le rejet de déchets nucléaires et l’évacuation de centaines de milliers de personnes, la mort de beaucoup d’autres et la quarantaine de x km carrés qui durera plutôt 40 siècles que 40 jours !
je conseille de taper : catastrophes nucléaires dans un moteur de recherche !
il y a BEAUCOUP à lire malheureusement !
pour ce qui est du dieu pétrole, même s’il sort du sol, il n’est pas forcément bio !
je n’ai jamais trouvé qu’un pétrolier qui apprend à surnager tout en étant coupé en 2 soit respectueux de quoi que ce soit !
quand tout va bien et que ce pétrole arrive à quai pour envoyer sa précieuse cargaison vers une raffinerie, celle-ci consomme de l’électricité pour en faire de l’essence ou du gasoil + une (ou plus) cheminée qui fume !
on y ajoute du cobalt (vous savez, le truc que l’on critique de constituer une partie des batteries des voitures électriques) pour enlever le soufre !
puis on met le résultat dans un camion ou un pipe-line afin de le délivrer un peu partout dans des citernes qui essaient de ne pas trop fuir !
et on essaie de se convaincre que sans pétrole tout s’arrête –> quand les raffineries sont bloquées (grève, routiers, gilets jaunes…) il faut quelques jours pour que cela dérange le commun des mortels –> essayez de couper chez-vous le courant pendant quelques jours …
à mon avis après 2 heures, vous remontez le disjoncteur en vous disant que finalement c’est l’électricité qui est l’énergie indispensable !
perso, je préfère que ce courant vienne d’autre chose que des réacteurs nucléaires !
donc il FAUT privilégier la transition énergétique au lieu de vouloir continuer dans les mêmes erreurs du passé qui ont conduit la France à tenter de passer des dieux pétrole/charbon au dieu uranium !
à mon avis (je ne suis pas spécialiste), la filière réacteur au thorium aurait été meilleure que l’uranium, mais en l’absence de plutonium, les militaires n’auraient pas été d’accord …
par contre le risque d’explosion était bien plus faible (et plutôt nul) , de plus les déchets sont moindres et ont une durée de vie plus faible !
le rendement d’un moteur diesel est de +/- 40%, celui d’un moteur essence est de +/- 30%,
ils sont faits de +/- 200kg d’acier, de fonte, d’aluminium,… + boite, transmission
au fait dans les pots catalytiques des thermiques, il y a quoi ?
platine, palladium, rhodium –> des trucs qui si on les trouvait dans les voitures électrique ARTE en aurait parlé, mais là silence !
le rendement d’un moteur électrique est supérieur à 90%
il en existe de nombreux types SANS aimants permanents dans lesquels on peut trouver (pas forcément) des métaux rares
les moteurs synchrones ou asynchrones peuvent être constitués d’acier, de cuivre d’aluminium –> des trucs parfaitement recyclables et ils pèsent bien moins lourd que tout ce qu’il faut pour une thermique
certes le poids majoritaire est la batterie, mais en fin de vie, elle pèse le même poids qu’à l’origine et peut alors être recyclée alors que pour une voiture thermique, à chaque plein on ajoute 50kg (essence ou gasoil) , on roule et cela part par l’échappement, un véhicule thermique qui consomme 6l/100km après 100.000km a donc déplacé 6000l de carburant soit +/- 4800kg, MAIS après le réservoir est vide et donc rien à y recycler !
quand j’aurai ma voiture électrique (6 mois si tout va bien) je la rechargerai en grande partie par mes panneaux photovoltaïques, donc le rendement sera au top car la distance parcourue par le courant sera de 20m !
aujourd’hui mon gasoil fait x milliers de km avant d’arriver chez moi !
quelle est la meilleure solution ?
chacun peut y aller avec son argument , son raisonnement, mais tout ce que ARTE a pu nous démontrer c’est qu’il faut réfléchir par nous-même plutôt que de faire aveuglément confiance à un documentaire fût-il diffusé à la sacro-sainte télé !
salutations
Sophisme classique de la « solution parfaite ». Rien n’est assez bon car ça ne résout pas tous les problèmes, et en attendant on reste sur le statu quo.
Le seule passage Marrant c’était l’interview de la responsable comm. d’Engie : le ‘journaliste’ voulait lui faire dire qu’Engie Construisait encore des centrales à charbon au Chili (ce qui est vrai, c’est ce que le gouvernement a décidé), et elle n’a rien lâché! Ça se comprend, il aurait sans doute repris la phrase hors contexte et coupé le reste au montage…
Il ne faut pas se leurrer, ce documentaire n’est pas technophobe, mais bien anti-VE à la base et pro-pétrole. Attaquer les énergies renouvelables c’est pour mieux attaquer le VE derrière.
D’ailleurs dès la première minute le lien est fait. « Un objet symbolise cette nouvelle donne écologique », une Tesla passe. « Les gens sont convaincus, on les a convaincus que s’ils roulaient tous en voiture électrique alors on aurait résolu tous les problèmes de CO2, tous les problèmes qui existent ». Et 20 secondes plus tard le masque tombe : « Et si la promesse des énergies propres était un leurre? Le remède ne risque t’il pas d’être pire que le mal des énergies fossiles? »
Il faudrait donc aussi s’intéresser à « la face cachée » de Guillaume Pitron. Il est de plus en plus cité et relayé par les grands médias français. C’est devenu LA référence du discours anti-VE. Dans un article de Novethic paru en mars 2018 Guillaume Pitron est on ne peut plus explicite : « Selon le Blacksmith Institute qui établit un palmarès des industries les plus polluantes, il apparaît que l’industrie pétrolière est de moins en moins polluante tandis que les activités minières (charbon inclus) le sont de plus en plus », « Une mine, c’est un véritable choc visuel, un derrick à côté ce n’est rien ».
Outre le fait Guillaume Pitron semble ignorer ce qu’est la fracturation hydraulique et son impact « visuel » en plus de son impact environnemental c’est la source qu’il cite qui mérite de s’attarder un peu plus : le Blacksmith Institute, désormais dénommé « Pure Earth » une « ONG » « environnementale » américaine largement financée par le gouvernement américain et sponsorisée par la fameuse Fondation Rockefeller. Leurs liens avec la Fondation Rockefeller sont plus qu’étroits. À plusieurs reprises ils ont été « invités » par la Fondation Rockefeller au Bellagio Center en Italie. De plus certains cadres de Blacksmith Institute sont directement passés chez Rockefeller Capital Managment. L’un des premiers faits d’armes du Blacksmith Institute a été d’établir un classement des sites les plus « pollués » au monde avec en tête le site de Tchernobyl.
Quand on sait que c’est également la Fondation Rockefeller qui est derrière Greenpeace et les mouvements « écologistes » anti-nucléaires la démarche du Blacksmith Institute est claire comme de l’eau de roche. Avec tous ces faux-nez les Rockefeller en réalité ont cherché et cherchent encore à dénigrer auprès du grand public toutes les alternatives au pétrole. D’abord l’énergie nucléaire, et maintenant qu’ils prennent pour acquise sa disgrâce, les voitures électriques et les énergies renouvellables. Tout ce qui peut faire obstacle à l’industrie pétrolière. La boucle est bouclée.
Parmi toutes les études environnementales faites par des universités et chercheurs scientifiques, pourquoi Guillaume Pitron choisit-il comme par hasard celle du Blacksmith Institute? En gros pour qui roule Guillaume Pitron?
Je pense que pour nous simple citoyen, il faut arreter de se prendre la tête avec le co2 et autre pollution. Un VE dans une rue ça pue pas ça fait pas de bruit, pour moi ça me parait déjà bien. Pour recharger la voiture électrique une dizaine de panneau solaire et tu roules gratis. Alors je veux bien que certain chipote, à condition d’agir, critiquer pour justifier l’immobilisme et ne rien faire ou dire qu’il faut se déplacer à pied, pas d’accord.
Pour les choix energetique français, le nucleaire nous à bien aidé et nous aidera encore pendant plusieur année, de la à dire qu’il est indispensable pour le futur…attention l’epr a déjà coûté 12 milliards et ne fonctionnera surement jamais.
Positron: on attend les propositions de sources d’électricité pilotables non carbonées.
Ah, et des explications sur les chiffres avancés, ainsi que sur les « cochonneries », ne seraient pas du luxe.
Concrètement, les TGVs, les recharges de VE, les radiateurs/PAC…. en hiver à partir de 17-18h, sans vent, on les alimente comment avec un mix composé de sources intermittentes ? On fait comme Pompili et on annonce que des coupures sont possibles car on n’a pas assez de sources pilotables ?
Bonjour
C est vrai que une voiture électrique produit 0gr de co2. Mais le système de production actuel d électricité et tres pollueur voir centrale de production et chine et états unis. Avec un rendement de 34% pour un unité puis s ajoute 12% pour le transport et 10% pour l acheminent.
Cela est valable pour notre production électrique. Puis c est vrai que la voiture est faite de métaux qui ne sont que peu polluant Mais l électronique de puissance et très polluant a la création et a sa fin. En plus les autonomie sont faible. Il y a bien une solution. C est les voiture avec pile a combustible. Mais pour faire leur carburant c est du pétrole avec un rendement du véhicule a moins de 50% Mais les couts sont chères. En plus le réseau electrique sa conception et a revoir. Ils existent bien des solutions mais tant que il a du profit elle ne seront pas en oeuvre. On ne pas pas faire de l écologie par un arrêt du confort de vie. Comme nous le faisons actuellement.
Ce reportage est moins naïf que celui de Marc Muller.
Il montre des problemes de polution qui pourrait en grande parti etre evité si les acteurs voulaient les resoudres.
Ce que montre le reportage est que l’environement est la victime de l’egocentrisme de l’économie.
Comment traiter un problème qui n’existe pas. En gros ils se demandent si « le VE est propre ». Personnellement je n’ai jamais osé prétendre cela. Juste que le VE est beaucoup moins « sale » que la voiture à pétrole. C’est déjà cela.
Et quant à sauver l’humanité, je n’ai jamais prétendu que le VE y parviendra.
Je me souviens avoir vu il y a environ 30 ans une Opel forcément diesel ou essence, avec sur la lunette arrière un autocollant du constructeur représentant un arbre et avec un slogan « Opel, voiture propre ». C’est vrai que l’industrie n’a peur de rien, pas surtout de l’enfumage! Alors bien sûr on peut les suspecter de vouloir faire pareil avec les VE. C’est là qu’il devient compliqué d’expliquer que le VE n’est pas un choix de l’industrie (sauf Tesla) mais une contrainte qui lui est imposée par les normes européennes (et de certains états américains) et…. par Tesla!
Les dernières minutes du reportage suggèrent la sobriété énergétique, voire la décroissance, comme seule issue à l’emballement climatique, démographique, économique. Et c’est bien mais pas assez appuyé.
C’est tout le système capitaliste mondial avec la course au bénef (des uns) et la croissance éternelle qu’il est urgent de remettre en question. Sans oublier l’exploitation des pays pauvres par les riches qui est en train de générer un immense contre-coup migratoire.
Et là il y a effectivement une entourloupe de tout le système qui a inventé l’expression « croissance verte ». En gros, on continue la course à la croissance comme avant, mais on va foncer dans le mur avec des véhicules plus propres.
Les énergies renouvelables et les VE ne sont pas vraiment responsables de cela.
Dommage qu’il n’existe pas un ‘recours’ pour obliger ces chaines de télévision à programmer les films qui défendent une vision différente (à laquelle je souscris comme beaucoup des lecteurs de ce site). Cette désinformation – si elle n’est pas téléguidée – est catastrophique car elle va ‘dans le sens du poil’ de la grande majorité de nos concitoyens qui achètent des hybrides ou pire des hybrides rechargeables sans les recharger ou ne jurent – pour les plus technophiles – que par l’hydrogène sans vouloir voir les effets de sa production !
Y a encore du boulot !
Je crois que je n’en verrai pas la fin, trop vieux !
Dans le fils de la discutions lors de la diffusion sur YouTube, il a bien dit qu’a choisir il préfère une voiture électrique a une thermique.
Article très à charge, sans perpectives, à la limite de la désinformation comme l’explique l’article et qui rappelle les émissions anti nucléaire de cette même chaîne.
Nous sommes là dans deux versions de l’écologie qui s’opposent :
Une écologie technologique qui cherche des solutions à l’image de b. Picard ou d’autres.
Et une écologie technophobe ( anti 5G) pour qui rien ne sera assez pur et certainement pas les industriels.
Avec deux futurs différents : la décroissance ou la transition énergétique. Cette vidéo s’adresse aux décroissants et uniquement à eux. Elle les conforte dans leurs certitude et à pour objectif d’amener à eux les indécis. C’est du militantisme et non du journalisme
A la fin du reportage de Arte, il est clairement dit que l’homme ne pourra pas faire l’impasse sur un changement de son mode de vie en réduisant ses consommations énergétiques et de matières (matériaux).
En terme de mobilité, cela passe par une réduction de l’utilisation de la voiture. Ce que de toute façon il est plus que nécessaire de faire aussi pour réduire la pollution et atteindre la neutralité carbone.
La question à se poser, et que pose d’ailleurs Marc Müller, est donc : la voiture électrique est-elle pertinente pour les trajets restants ?
Autant pour des trajets captifs par exemple artisans ou professions libérales (telles que infirmière, médecin, etc.), cela ne fait aucun doute à la condition que l’on soit avec une batterie juste adaptée.
Par contre pour tous les autres usagers, c’est beaucoup moins certain, puisque nécessitant une grosse batterie, source de pollution et d’émissions de GES.
« s’amuse d’ailleurs des images du reportage d’Arte qui montrent le déplacement de sac de potassium pour l’agriculture intensive, et non de lithium. »
J’avoue l’avoir repéré directement dans le reportage 😂, j’ai bien ri… et arrêter d’écouter ce reportage à charge pour faire dans le sensationnel
Guillaume Pitron : « Et on est tous d’accord pour dire que si le nucléaire peut baisser dans les mix énergétiques, c’est bien. »
Ben heu, non, on n’est pas tous d’accord.
Mr Pitron, quelles sources pilotables proposez-vous dans le mix énergétique pour diversifier celui-ci en assurant la sécurité d’approvisionnement, tout en respectant les objectifs de décarbonation ?