La Passat prend du galon. Le constructeur allemand entend bien faire perdurer la success-story de sa berline familiale 50 ans après la première. En attendant de pouvoir en prendre le volant, voici nos premières impressions à bord de la Volkswagen Passat eHybrid.
Une neuvième génération tout en longueur. La Volkswagen Passat, c’est un véritable best-seller. Avec 50 ans d’existence et plus de 30 millions de voitures vendues, c’est l’une des VW les plus populaires. Électrification et high-tech obligent, elle se veut désormais encore plus moderne et équipée que jamais. Nouvelle plateforme MQB evo, DCC Pro, PHEV, système MIB4… Sans oublier une belle mise à jour stylistique. Direction Brunswick Allemagne pour découvrir, en statique, la nouvelle Volkswagen Passat eHybrid.
La Volkswagen Passat eHybrid côté look : break, SW, ou Variant ?
Comment ça c’est la même chose ? Vous l’avez deviné, la nouvelle Volkswagen Passat eHybrid sera uniquement disponible en break. Peut-on vraiment parler de Variant(e) quand il n’y a qu’un modèle ? Plus de version berline pour cette neuvième génération, qui reprend dorénavant l’identité visuelle de la gamme électrique ID. En témoignent la signature lumineuse à l’avant, ainsi que le bandeau à l’arrière, façon Volkswagen ID 5. La berline premium gagne en dynamisme, avec des surfaces plus sculpturales et une face avant plus agressive. À côté, la Passat actuelle, pourtant racée, nous paraît presque rondouillette maintenant. Regard plus acéré, jantes aérodynamiques, grandes ouvertures du bouclier avant : la Passat évolue, mais conserve une certaine élégance statutaire. En particulier dans la finition Elegance présentée ici, de couleur Marposit Green rehaussée de chromes. Pas de panique, Volkswagen pense toujours à ses clients plus « sport ».
Là, c’est la Volkswagen Passat hybride rechargeable -ou pas d’ailleurs- dans sa finition R-Line qui prend le relais. Une finition qui se reconnaît immédiatement à son énorme « bouche » noire qui occupe tout le bouclier avant. Personnellement, je prends l’Elegance ! On notera également le pilier D, plus incliné que sur la génération actuelle. Après tout, avec 15 cm de plus que la Volkswagen Passat GTE Variant, elle peut se permettre un pavillon plus fuyant. Une petite touche qui la rapproche davantage de l’Arteon Shooting Brake. Ses dimensions : 4,92 m de long, pour 1,85 m de large, et 1,50 m de haut. Soit une hauteur inchangée, pour une Volkswagen Passat eHybrid un poil plus large (+20 mm) et plus longue. Silhouette et proportions sont plutôt réussies à notre goût, du capot plus bas à la barre LED transversale du hayon. Reste à voir comment cette IDfication de la gamme classique vieillira.
À bord : Digital Cockpit maxi-format
La Volkswagen Passat eHybrid nous accueille dans un habitacle des plus soignés. À défaut de pouvoir rouler avec, nous découvrons les nouveaux sièges ergoActive, très prometteurs avec le massage pneumatique (en option). L’assise s’annonce confortable, mais ce n’est pas surprenant au vu des ambitions routières du break. N’oublions pas le confort à l’arrière, qui bénéficie des 50 mm d’empattement supplémentaire ! Ce qui nous intéresse, ce sont les nouveautés high-tech à bord. Le système d’infotainment MIB4 propose un écran central de 12,9 pouces de série, pouvant passer à 15 pouces en option. C’est plus grand que le MacBook avec lequel nous écrivons ces lignes ! Malgré plusieurs heures avec le contact et les écrans allumés, le système fait preuve d’une belle vélocité. Fluidité et animations d’interface s’annoncent impeccables, le ressenti « premium » est au rendez-vous. Un confort d’utilisation qui nous rappelle l’écran et la puce AMD Ryzen chez Tesla.
Parmi les nouveautés ergonomiques, on crie victoire face au retour des boutons physiques sur le volant. Merci Volkswagen ! La fameuse « slide bar » sous l’écran (température, volume) reste quant à elle tactile… mais est désormais rétroéclairée. Merci Volkswagen… ? Derrière le volant, on retrouve l’écran de 10,25 pouces qui fait office de combiné. Celui-ci accueille un nouveau revêtement anti-reflets et éblouissement, permettant de s’affranchir d’une casquette. Le rendu est spacieux et ça respire, en particulier avec la sellerie blanche de notre modèle. L’ambiance est naturellement plus « sombre » dans la R-Line et son intérieur anthracite. Cela permet tout de même d’apprécier la qualité de l’éclairage d’ambiance et de ses nombreuses configurations de couleur. Pour finir, l’ergonomie au volant s’accompagne d’un nouveau commodo de vitesses sur la droite, à l’instar du Volkswagen ID Buzz. Enfin, le coffre gagne 40 l, passant ainsi à 690 l.
Jusqu’à 204 ch et 100 km en électrique
Les dessous de cette nouvelle Volkswagen Passat évoluent également. La familiale repose sur la plateforme MQB evo, « dernière étape de l’évolution de la plateforme modulaire à moteur transversal MQB ». Au-delà de l’équipement high-tech qu’elle peut accueillir, celle-ci met en avant le bénéfice des économies d’échelle pour l’acheteur. Les coûts de développement du best-seller se répartissant sur l’ensemble des gammes, cela rendrait les véhicules plus accessibles. Le programme de motorisation est riche, avec du TSI, du TDI, de l’eTSI semi-hybride, et de l’eHybrid. Le tout couplé de série à une boîte automatique à double embrayage DSG. Celle qui nous intéresse, c’est donc la Volkswagen Passat eHybrid, disponible en 150 kW (204 ch) et 200 kW (272 ch). Les deux motorisations en hybride rechargeable sont en traction, avec boîte eDSG 6 rapports. Pour la microhybride 1.5 eTSI 110 kW (150 ch), ce sera la DSG 7 rapports.
Autre particularité de cette nouvelle génération de trains roulants : la régulation adaptative DCC Pro. Dynamique transversale des amortisseurs, blocage électronique de différentiel, fermeté des amortisseurs, direction assistée électromécanique… L’ensemble bénéficie pour la première fois d’un « gestionnaire de comportement dynamique ». La marque promet ainsi une conduite plus stable, agile et précise. Le fonctionnement électrique de la Volkswagen Passat eHybrid s’appuie sur une batterie de 19,7 kWh. Soit nettement plus que les 11,3 kWh utiles de l’actuelle Passat GTE. Volkswagen annonce jusqu’à 100 km d’autonomie en tout électrique, et une recharge rapide à 50 kW. La recharge en AC passe quant à elle de 3,6 à 11 kW. L’autonomie combinée, annoncée à 1 000 km, serait parfaitement en accord avec les ambitions toujours plus routières de la Passat. Mais tout ça, on attend de pouvoir vous le confirmer lors des essais du break hybride rechargeable.
Volkswagen Passat eHybrid : à partir de 39 995 €
…en Allemagne ! À défaut de connaître les prix en France, le constructeur nous indique un ticket d’entrée à 39 995 € sur son marché. Quatre niveaux de finitions seront proposés pour cette Volkswagen Passat eHybrid et ses déclinaisons : Passat, Business, Elegance, R-Line. MIB4, Apple CarPlay, Android Auto, USB-C 45 W, et nombreuses ADAS sont disponibles dès l’entrée de gamme Passat. La Business gagne le Park Assist, Travel Assist, Light Assist, et un nouvel assistant vocal IDA sur le marché allemand. Enfin, les haut de gamme Elegance et R-Line apportent au choix raffinement ou dynamisme. Entre autres : sièges massants pour l’Elegance, LED matricielles IQ.LIGHT, sièges sport et design plus sportif pour la R-Line. Le tout sans oublier les différentes options de jantes aérodynamiques ou sportives en 17 et 18 pouces. En attendant sa commercialisation en février 2024, il sera possible de découvrir la nouvelle Passat à l’IAA Mobility de Munich.
La Passat comme l’ID.7 sont trop longues, et les écrans trop grands. C’est trop, on va bientôt dépasser la longueur d’une Quattroporte… Skoda a pourtant su faire un break très compact avec la Scala, qui offre largement assez d’espace et de confort pour une famille de cinq.
4m 92 , la passat est devenue un paquebot
Pour une fois, je trouve une hybride qui à l’air bien faite:
-Un Break et pas un SUV!
-Coffre conséquent qui n’a pas été rogné de part la motorisation hybride
-Bonne autonomie en élec
-Prix qui reste quand même contenu
Elle devrait à priori bien se vendre même si pour moi c’est 100% élec ou rien ;-)
Pour les gros rouleurs et/ou société avec défiscalisation à la clef ! bref avant tout pour le B2B.
Cette auto a encore du sens.
C’est curieux, la notion d’habitabilité a totalement disparu du langage des journalistes, les constructeurs font grandir les voitures sans que l’espace intérieur en bénéficie autant, pourtant les garages ne sont pas extensibles, 5 m c’est beaucoup pour une familiale et aucune indication sur le poids du PHEV qui doit être conséquent, pour la crédibilité du PHEV, au lieu de mettre une batterie de citadine VE, il faudrait plutôt travailler sur l’efficience de la chaine de traction avec un thermique dédié aux régimes stationnaire à l’image de Toyota ou Ford