En marge du sommet économique de Davos, en Suisse, fournisseurs de carburants et constructeurs ont annoncé la création de l’Hydrogen Council, une structure visant à promouvoir l’hydrogène et ses différents usages dans la mobilité.
Si le développement du véhicule à hydrogène semble aujourd’hui piétiner fautes de stations et d’offre suffisamment large sur le marché, les choses pourraient changer au cours des prochaines années. Réunis au sein de l’Hydrogen Council, 13 industriels entendent montrer que l’hydrogène compte parmi les solutions clés de la transition énergétique.
Pesant collectivement plus de 1000 milliards d’euros de chiffres d’affaire, les 13 membres de l’Hydrogen Council sont les suivants : Air Liquide, Alstom, Anglo American, BMW Group, Daimler, ENGIE, Honda, Hyundai, Kawasaki, Royal Dutch Shell, The Linde Group, Total et Toyota
Lobby sur les décideurs
L’Hydrogen Council sera force de propositions auprès des décideurs : pouvoirs publics, chefs d’entreprises, agences internationales et autres acteurs de la société civile. Objectif : faire valoir les avantages de la filière et son rôle dans la transition énergétique en complément d’autres énergies alternatives.
« Nous avons besoin du soutien des gouvernements, qui devront entreprendre des actions de leur côté pour soutenir l’hydrogène, notamment par des programmes d’investissement dans des infrastructures de grande échelle » souligne Benoît Potier, Président-Directeur Général d’Air Liquide et co-président de cette nouvelle structure aux côtés de Takeshi Uchiyamada, Président-Directeur Général de Toyota.
Pour étayer ses propos, l’Hydrogen Council a publié un premier rapport. Intitulé « How hydrogen empowers the energy transition » et disponible en suivant ce lien. Il présente en détails le potentiel de l’hydrogène et propose une première vision et une série d’actions à mettre en place pour accélérer son développement.
5000 stations d’ici à 2032 ?
En parallèle de cette annonce, un autre rapport, publié par Information Trends, estime à environ 5000 le nombre de stations à hydrogène disponibles dans le monde d’ici à 2032. Un déploiement qui restera très variable selon les territoires.
En Europe, le Danemark a été le premier pays à annoncer le déploiement d’un réseau national, souligne le rapport, qui met également en avant l’Allemagne et son objectif de 400 stations.
La production par électrolyse n’a pas d’intérêt énergétique, car on convertit de l’énergie à haute valeur (électrique), en une énergie moins intéressante (chimique). http://acti-ve.org/hydrogene-non-naturel-pour-la-mobilite/mobilite-electrique/2015/12/
pourquoi pas tous simplement remplacer les central nucleaire et charbon par des centrales a l’hydrogene pour faire de l’electricite moin poluante et le resau electrique existe deja pas besoin d’installer des station d’hydrogene qui couterai une fortune.
Quand le lobby pétrolier a voulu tuer la voiture électrique à batterie à la fin du siècle dernier, Toyota a sorti sa Prius hybride avec le slogan « La voiture électrique qu’il ne faut pas recharger ».
Bénédiction des pétroliers, puisque cette Prius hybride ne consommait que de l’essence.
C’est grâce à quelques Américains http://www.calcars.org que la Voiture hybride rechargeable a été inventée, malgré les bois que Toyota leur avait mis dans les roues.
Le concept de voiture hybride rechargeable ayant été bien accueilli par le marché, les autres constructeurs s’y sont convertis et Toyota a bien dû se résoudre à sortir une Prius rechargeable.
En même temps, Toyota, toujours opposé au principe de la voiture électrique à batterie, a mis au point une voiture à hydrogène. Mais celle-ci ne se vend pas, on ne peut pas la ravitailler à domicile (avantage de la voiture à batterie) et le coût des stations de ravitaillement en hydrogène est très élevé.
Finalement, Toyota devient réaliste et devant la difficulté à faire démarrer le marché de la voiture à hydrogène, une Toyota à batterie – qui ne consommera pas une goutte de pétrole – sera mise sur le marché en 2020 avec une autonomie de plus de 300 km.
Voir : https://electrek.co/2016/11/07/toyota-long-range-battery-powered-electric-cars-2020-hydrogen-fuel-cells-failing/
On veut présenter la voiture à hydrogène comme une voiture propre – qui ne rejette que de l’eau ! – grâce à de l’hydrogène produit par électrolyse à partir de solaire ou d’éolien, mais son bilan économique est désastreux !
En effet, quand j’ai 1 kWh d’énergie renouvelable, je le stocke dans une batterie qui alimentera le moteur d’un véhicule électrique, aux roues duquel je retrouverai 0,8 kWh.
Si je dépense ce kWh dans une électrolyse, que je récolte de l’hydrogène qu’il me faudra comprimer (énergie du compresseur), transporter, stocker à nouveau dans un réservoir de voiture, que je transforme en électricité dans une pile à combustible qui alimente le moteur électrique d’une voiture électrique, aux roues de celle-ci, je ne retrouve plus que 0,2 kWh, QUATRE fois moins que dans le cas précédent. Y a pas photo !
Et c’est parce que toutes ces étapes dans le processus de transformation de l’énergie contenue dans l’hydrogène entraînent des pertes de rendement et au moment où on traque les pertes d’énergie, personne ne peut se permettre un tel gaspillage.
La vérité, c’est qu’actuellement, 95 % de la production d’hydrogène est d’origine fossile et que depuis plusieurs dizaines d’années, le lobby pétrolier et le lobby gazier financent les recherches sur la voiture à hydrogène pour tenir en échec la voiture électrique à batterie qui ne consomme aucun des carburants produits par ces branches de l’industrie.
Équation très simple:
Énergie électrique venant du nucléaire = filière uranium; pour quel raison? Réponse fabriquer la bombe atomique!
La filière thorium plus sécurisante mais pas de bombe!
Hydrogène; pourquoi? Coup de développement important or les futurs véhicules de combat de l’armée ne peuvent passer sur de l’électrique un moins sur des batteries), trop de superstructure impossible mettre en œuvre sur le terrain. L’hydrogène, bien que moins pratique que les carburants fossiles, est plus facile à conditionné sur le terrain. Donc les civils, nous, devons payer ce développement. Et naturellement, concernant les taxes, il est plus simple de passer sur de l’hydrogène (simple transfert du système existant), que de passer sur l’électricité (différenciation des consommations domestiques et transport à faire)
Production de l’hydrogène et son stockage consommerons beaucoup d’énergie électrique.
Une voiture hydrogène est, sera de toute façon une voiture électrique, seul le stockage de l’énergie sera différente, batteries ou réservoir (plus PAC chère et fragile).
Que vont choisir nos élus d’après vous?
L’hydrogène, tel est mon avis.
J’espère que dans le cadre de cette démarche, le Hydrogen Council acceptera de nous aider à monter une pile à combustible sur un EP Tender. Cela permettrait de démontrer que la PàC peut être utilisée sur un VE à 15k€, et avec un déploiement progressif de l’infrastructure de distribution d’H2, en commençant par les grands corridors routiers!
Cela apporterait un continuum de solution, qui est nécessaire, entre la Hy Kangoo de SymbioFcell/Renault en flotte captive, et les Mirai/iX35/Clarity qui sont tout de même chères et sans vraiment de réseau de ravitaillement !
Pour cela il faudra que les 13 soient ouverts au « not invented here » et aux startups ! C’est surement la cas (vu la difficulté avérée du sujet, cela semble leur intérêt évident), mais ce sera l’occasion de le démontrer!
Batterie au quotidien (98% des usages), hydrogène sur longs trajets, véhicule abordable, PàC partagée (15 fois moins chère), déploiement progressif du réseau: il y a de quoi interpeller les parties prenantes, et optimiser considérablement le bon usage de l’hydrogène ?
Attention, je l’ai déjà dit, et je le répète. Les lobbys nous tendent un piège pour rester dépendant de leur mécanisme de distribution. Les prix seront joués à la bourse, donc nous serons à la merci des humeurs politiques et de nos guerres. Sans compter les taxes qui vont tomber. Cela fera le kilo d’H à des prix défiants votre imagination. Le top pour nous garder captif…
l hydrogène … ca me faisait rêver quand j étais gamin , aujourd’hui cela semble plus a une tentative désespérée pour sauver le modèle économique des pétrolier ( transformation transport distribution )
c est clair que l électricité est l avenir, mais on ne sais pas encore stocker l électricité sans de lourdes et couteuses batteries.
L hydrogene a le merite de pallier aux batteries par un plein rapide ( similaire a un plein d essence ) , mais quand on as pris l habitude de faire son plein chez soi , perso j ai plus envie d aller en station et engraisser des boites dont les marges sont incandescentes …
sans compter qu on le dit pas, mais quid de l obsolescence de l hydrogne ?
et la dangerosité d avoir une bonbonne a 700bar sous les fesses ? deja qu on as interdit le GPL qui n etait qu a 5bar :p , faudra t il attendre les premiers accidents pour s en rendre compte ?
et l hydrogene est certes propre a la roue, mais sa production n est pas si propres, et consomme plus que si on mettait le jus directement dans une batterie.
Oui, beaucoup de gens pensent que l’H² sera le palliatif au pétrole. La batterie c’est bien, mais son grand point faible restera sa densité énergétique massique. L’électron se stocke très mal, aussi bien pour un « réservoir embarqué » que pour le stockage d’EnR. Un litre de gazole (même si pour l’instant on en tire que 40%), embarque une énergie équivalente à 80 kg de batterie, on en est encore loin de la batterie qui supplantera le liquide. Alors, il y en a certain qui pense H², mais à mon avis reconverti en alcool, pour justement réutiliser l’infrastructure, et surtout les taxes …
§
Encore une tentative d’essayer d’enrayer la montée des véhicules électriques, de la part des pétroliers et de la vieille industrie automobile.
Je pense que l’hydrogène peut présenter un intérêt, grâce à son stockage possible, pour palier à l’intermittence des énergies renouvelables (éolien et solaire), où la notion de rendement peut devenir secondaire dans ce cas.
Attention, il ne faudrait pas trop sous estimé les décideurs car ça pourrait aller vite.
Et oui, sans subventions, le stockage massif par batteries est déjà économiquement viable … et ce n’est que le début !
https://electrek.co/2017/01/23/tesla-mira-loma-powerpack-station-southern-california-edison/
Existe-t-il déjà des projets industriels de power2gaz équivalent ?
bonne chance à l’H …
https://www.tesla.com/sites/default/files/images/supercharger/maps/2017-northamerica.jpg?20170111
réseau corridor US
stations élec:
http://insideevs.com/wp-content/uploads/2017/01/fotw961_ev.png
stations H:
http://insideevs.com/wp-content/uploads/2017/01/fotw961_hydrogen.png
On ne parle là que du réseau national, donc sans compter les nombreuses bornes des réseaux privés !
« L’Hydrogen Council sera force de propositions auprès des décideurs » = lobby
« Nous avons besoin du soutien des gouvernements » = on veut des subventions!
Toute la vieille industrie cherche à sauver sa peau!