Si la production du Fisker Ocean a officiellement débuté en Autriche, le SUV électrique n’est toujours pas livré à ses clients. Pour compenser, Fisker a déployé une belle liste de promesses pour l’avenir lors de la présentation de ses résultats annuels.
Le SUV électrique Fisker Ocean est bel et bien entré en production avant la fin de l’année 2022. Mais il s’agit encore de prototypes et 56 exemplaires ont été assemblés à ce jour. Les livraisons n’ont donc pas encore commencé. Les processus d’homologation ne sont d’ailleurs pas terminés, en Europe comme en Amérique du Nord. Ce qui n’empêche nullement Fisker d’être très confiant pour l’année 2023 en visant des livraisons simultanées sur les deux continents, et en s’estimant en mesure de produire 42 400 exemplaires… Mieux, la start-up vise une marge EBITDA positive dès cette année. Ce qui ne serait pas loin d’être du « jamais vu » pour un début d’activité dans le secteur alors que les concurrents passent plusieurs années dans le rouge.
À lire aussi Le Fisker Ocean se détaille avec son configurateur en ligneAfin de continuer dans le positif, la compacte Pear a encore été annoncée. 5600 réservations auraient été enregistrées pour ce modèle dont le prix de base est prévu à moins de 30 000 dollars (hors taxes). De nouvelles illustrations, en attendant la révélation réelle du véhicule, qui confirment une filiation avec l’Ocean pour la partie avant, le dessin toujours particulier du pied A et de la custode. À l’arrière, les feux entourent l’ensemble de la vitre arrière qui pourrait être l’une des grosses surprises du modèle, puisque l’on évoque une porte et une vitre coulissant en totalité dans le bouclier pour dégager l’accès au coffre.
Après la Pear, Fisker envisage son cabriolet Ronin. Mais le pick-up semble devenu une priorité face à l’évolution majeure de l’offre en Amérique du Nord. Le Fisker Alaska, c’est son nom, fait donc sa première apparition sous forme d’illustration. Henrik Fisker a précisé que ce pick-up serait dérivé de l’Ocean, afin de gagner du temps sur le développement. Il devrait de ce fait s’agir d’un pick-up plus compact que les Silverado, F150, Sierra, Cybertruck ou R1T. En contrepartie, le patron promet des fonctions jamais vues sur un pick-up, mais aussi le « pick-up électrique le plus léger et le plus efficient au monde ». Et ses dimensions plus raisonnables pourraient lui ouvrir plus facilement les portes de marchés tels que l’Australie ou même l’Europe.
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Fisker fait du Fisker: il fait monter la sauce, sort péniblement un exemplaire imparfait, et se barre avec la caisse. On recommence dix ans après la Karma et les autres projets.
Se faire tromper une fois par ce type de personnage je le comprends, par contre je ne comprends pas comment les medias lui accordent toujours une visibilité avec toutes ses casseroles.
Et, puisque ce type de profil ose tout, c’est sa femme qui est CFO, c’est-à-dire qui construit les chiffres de résultats financiers.