Dans son rapport sur les ventes de voitures particulières en Europe au 3e trimestre 2020, L’ACEA souligne l’exceptionnelle progression des modèles hybrides rechargeables puis celle, plus mesurée, des électriques.
Avec 273 809 exemplaires recensés (+211,6 % en Europe, +242 % en France), la part des voitures rechargeables (100 % électriques + PHEV) a frisé les 10 % dans les ventes européennes de voitures particulières enregistrées au troisième trimestre 2020, contre 3 % à la même période de l’année dernière. Un phénomène que l’association des constructeurs européens d’automobiles attribue aux diverses aides gouvernementales qui se sont intensifiées en pleine pandémie de Covid-19.
C’est le marché des hybrides rechargeables qui en a le plus profité, avec une progression légèrement supérieure à 368 % : 138 438 PHEV neufs (29 557 unités au 3e trimestre 2019). Se distinguent l’Allemagne (+465,6 %) et la France (+407 %, de 3 962 à 20 090 unités) où les acquisitions ont été en hausse de plus de 400 %.
Moins marquée tout en étant également très importante, la croissance des voitures électriques à batterie de traction s’est élevée à 132,3 % entre 2019 et 2020. Ce qui se traduit par 135 461 nouveaux VE lancés sur les routes européennes au trimestre dernier. Le pourcentage français est plus important : 172,3 % (de 9 392 à 25 570 unités).
Hybrides, GNV, GPL, éthanol
Représentant 12,4 % du marché des voitures particulières de l’UE, les hybrides non rechargeables ont connu une hausse de 88,8 % (+93,5 % en France), soit 341 092 exemplaires achetés sur la période (49 253 unités en France).
Globalement, les ventes des modèles fonctionnant au gaz ou à l’éthanol ont fléchi de 6,8 %. Avec cependant des disparités importantes. Quand le GPL stagne (+0,8 %), le GNV s’effondre (-13,2 %). En France, ces modèles gaz et éthanol ont au contraire connu une progression : +138,4 % (de 2 889 à 6 886 unités).
Électrifiées, au gaz ou à l’éthanol, les voitures alimentées avec des énergies alternatives ont représenté 25 % des ventes en Europe au 3e trimestre 2020. Leur volume a doublé, en passant de 337 108 unités 3T2019 à 678 777 cette année. Quatre pays se distinguent à ce sujet : l’Allemagne (+159,8 %), la France (+144,1 %), l’Italie (+60,3 %) et l’Espagne (+51,6 %).
75 % d’essence et de diesel
Même si leur part a représenté 75,4 % au 3e trimestre 2020 (88,6 % en 2019), les voitures particulières équipées d’une motorisation classique essence ou diesel reculent en Europe. Les modèles alimentés au gazole ont chuté de 13,7 % (12,8 % en France), avec 766 146 acquisitions en Europe (139 157 en France). Leur part s’est élevée à 27,8 %.
À comparer aux essence : 47,5 %. Ce sont cependant ces dernières qui ont essuyé le plus net repli (-24,3 % en Europe, -23,3 % en France) avec un volume des ventes chutant de 1,7 à 1,3 million d’unités sur le territoire européen (209 944 dans l’Hexagone).
l’hybride rechargeable, c’est mieux que l’hybride tout court, mais c’est juste rajouter de la complexité et augmenter les risques de pannes. Par ailleurs, les constructeurs ne proposent plus que des moteurs essence et je n’en veux pas car ça consomme 20% de plus qu’un diesel et en plus c’est dangereux. J’ai un Renault Espace V diesel qui consomme 7l et si je veux une essence ce sera 9 litres sur autoroute car le moteur électrique ne fonctionne pas sur longues distances
Le pHEV ce n’est pas reculer pour mieux sauter.
La réponse unique pour tous les problemes n’existe pas.
A chaque probleme sa solution.
Pour certains, la meilleure solution c’est l’electrique,
Pour d’autres, la meilleure c’est du pHEV ou même de l’hybride Diesel.
Et il faut avouer qu’avec le développement de l’electrique, on se rends compte que ce n’est pas la panacée et plus il y a d’électriques plus le manque de bornes devient critique
L’hybride c’est reculer pour mieux sauter
En fait c’est techniquement compliquer le thermique pur qui est déjà une mine de pannes probables
Quelle bande de beaufs…
De nombreuses personnes l’ont signalé dans des commentaires d’autres articles mais il est important de le rappeler : les hybrides rechargeables sont une bonne façon pour les constructeurs – particulièrement allemands – de continuer à vendre des voitures absolument pas économes.
La voiture 100% électrique, tant qu’il n’y aura pas de batteries monstrueuses de 200kWh, oblige à optimiser toute la chaîne de traction et le poids des véhicule. Clairement pas la spécialité des allemands et autres experts en Panzer.
On se retrouve en 2020 avec des tanks hybrides rechargeables qui consomment plus d’essence qu’une voiture essence des années 80 (voitures qui avaient été conçues après les chocs pétroliers des années 70 et pour lesquels les constructeurs s’étaient appliqués à optimiser les moteurs et le poids), c’est tout de même fou.
Et ces voitures ont des autonomies minuscules sur l’électrique (50 km pour la plupart). Et ne parlons pas de la recharge qui est très lente aussi sur ces véhicules ce qui va limiter la recharge aux personnes ayant une prise de disponible la nuit. Pas possible de charger la voiture lors des courses hebdomadaires au supermarché comme on peut le faire avec une Zoé ou autre 100% électrique.
Il n’y aura que les passionnés qui vont charger fréquemment ces hybrides et les utiliser au mieux, mais je suis convaincu que la majorité des autres automobilistes vont les charger 4-5 fois par curiosité puis vont les utiliser comme des thermiques.
L’hybride était une bonne technologie de transition, en 2020 ça n’a plus grand sens sauf pour les gens dont les déplacements longs et fréquents sont un impératif professionnel.