Le marché automobile s’électrise malgré la crise du Covid-19 selon Jato Dynamics qui livre une analyse du marché européen où voitures électrique et hybrides décollent.
Avec le plan de relance incluant de meilleures aides à l’achat, la France a connu une hausse des immatriculations d’automobiles neuves en juin 2020. Or, notre pays fait exception sur un marché européen en recul de 22%. Comment la part de voitures électrifiées a-t-elle évolué dans ce contexte unique ? Jato Dynamics a étudié le marché du Vieux Continent.
Un boom électrique et hybride
La baisse du marché a surtout concerné les voitures thermiques, l’essence et le diesel reculant de plus de 30 %. Pendant ce temps, les électriques et hybrides ont bondi de 65% à 183.300 véhicules immatriculés. Leur part est ainsi de 16% en juin 2020, contre 7% en 2019. En France, la part atteint 17,9%, dont 12% en hybride incluant 3,1% en hybride rechargeable et 5,9% en électrique. En juillet, le chiffre flirte même avec les 20%, les hybrides gonflant à 14% de parts de marché tandis que l’électrique atteint 5,6%.
« Malgré la baisse de la confiance des clients et de l’emploi, le nouveau paysage semble donner un tremplin pour les voitures électrifiées, ce qui n’était pas le cas à leur arrivée » analyse Felipe Munoz de Jato Dynamics, « la combinaison entre les offres, les remises, des grandes aides et la meilleure prise de conscience dans un avenir plus vert gonflent la demande plus que jamais. »
La ZOE n°1 des électriques
Si les électriques n’ont pas encore percé dans le Top 10 européen, une tendance se confirme. Très majoritairement écoulée en hybride, la Toyota Yaris se classe cinquième avec des ventes quasi stables, talonnant la Dacia Sandero et le Renault Captur. Si le constructeur japonais place quatre de ses modèles aux 4 premières places chez les hybrides, Ford crée la surprise sur le segment des hybrides rechargeables. Avec son nouveau SUV Kuga, le constructeur américain devance largement le Mitsubishi Outlander PHEV et le Volvo XC40 Recharge T4/T5.
Sur le 100% électrique, la Renault ZOE domine grâce au marché français. Avec plus de 10.000 exemplaires, elle distance la Tesla Model 3 et la Volkswagen e-Golf. Quatrième, la Peugeot e-208 double le duo coréen Hyundai Kona-Kia e-Niro, la Nissan LEAF peinant avec moins de 2.000 unités écoulées.
Finalement c’est très bas si on regarde seulement les VE: 5,9% en juin qui baisse même à 5,6% en juillet malgré toutes les incitations avec la super prime à la conversion et le bonus écologique. Sans ces aides ces chiffres seraient encore bien plus bas. A noter qu’il n’ y a plus de limite sur le RFR aujourd’hui pour toucher les 2500 euros pour l’achat d’un VE ou hybride rechargeable. Assez scandaleux que des très riches puissent bénéficier de ces 2500 euros du gouvernement…
Quand je pense a la E-Legend je me dis qu’il y en a qui rate l’occase d’un bon coup…Comme il dit « vas y avoir du ménage » chez les constructeurs…
Vente en juin : prend-on en compte la date du bon de commande ou la date de livraison ? Sinon effectivement, comptabiliser les hybrides , même rechargeables… C’est moyen comme approche…
Vu les aides énormes accordées, logique…
Mais quand il n’y en aura plus …?
Le prix baisseront – ils? Pas sûr…
D’un côté on entend tous les jours les gens se plaindre (à juste titre) que les électriques sont trop chères, de l’autre la moins chère, la e-up, n’arrive que 8ème au classement des VE, devançant de peu la e-Tron et la BMW I3 ! Alors existe t’il réellement des clients pour des VE à 20K€?
« En France, la part atteint 17,9 %, dont 12% en hybride, 3.1 % en hybride rechargeable et 5.9 % en électrique »
Pour moi 12+3.1+5.9=21% et non pas 17.9, je ne sais pas où est l’erreur mais c’est déjà le binz a interpréter tous les chiffres donnés sans y ajouter des erreurs.
Sinon intégrer les plug-in dans la part électrique c’est déjà limite mais alors ajouter en plus les hybrides ça devient n’importe quoi, du coup je me demande si il n’y aurait pas les hybride légère 48V dans le total ?!?