Nissan montre une fois de plus son engagement écologique et participe à un nouveau concept de sport automobile : les ECOseries. Leur championne zéro émission ? Une Leaf modifiée d’une double batterie avec une capacité de 48 kWh.
Les ECOseries ?
Les ECOseries sont des courses d’un nouveau genre organisées en Espagne par la Fédération Automobile Catalane, et avec le soutien l’Institut de l’Energie Catalan. Ces courses combinent le circuit et le rallye et ont la particularité de récompenser l’efficience et l’économie de carburant en plus de la vitesse.
Les courses durent une heure et sont divisées en deux catégories : l’efficience et la régularité. Pour les courses d’efficience, l’objectif est d’être le plus rapide en utilisant moins de carburant que la consommation maximum indiquée dans les règles (une donnée qui varie selon le type et la taille du véhicule). Pour les courses de régularité, le conducteur estime son temps au tour avant la course et reçoit ensuite des points de pénalité en fonction du temps d’écart (positif ou négatif) qu’il aura effectué. Le gagnant de cette catégorie est celui qui aura comptabilisé le moins de points de pénalité.
Autre particularité de l’évènement : il est accessible à tous les types de véhicules ; les véhicules à essence, à diesel, les hybrides, les électriques, et même les prototypes utilisant des piles à combustible. Parmi les participants, on trouve notamment Peugeot, Toyota, Volkswagen, Porsche, Mercedes-Benz et Nissan.
Capacité de batterie doublée sur la Nissan Leaf
Pour cette course, Nissan a fait concourir trois de ces véhicules les plus efficients : la Juke 1,5 dci, la Micra DIG-S et bien sur, dans la catégorie zéro émission, la Leaf. Toutes ont subit des modifications afin d’améliorer leur aérodynamisme et de les rendre plus légères. Mais les altérations appliquées à la Leaf sont particulièrement intéressantes.
En effet, l’équipe Nissan lui a greffé un pack de batterie supplémentaire, pour atteindre une capacité de 48 kWh. Cet ajout n’aura pas suffit à vaincre sa principale rivale, la Mercedes A-Class E-Cell, qui a gagné la course grâce à un total de points de pénalités moins élevé.
Cette expérience ouvre peut-être la voie à une amélioration de l’autonomie de la Leaf. Bien entendu, une telle amélioration supposerait d’éliminer de l’espace dans le véhicule, en supprimant les places arrière par exemple. Il faudrait aussi tenir en compte du poids de l’ensemble qui atteindrait environ 1 800 Kg, du temps de charge qui pourrait aller jusqu’à 24 heures… Le prix aussi se verrait modifié considérablement.
Une telle évolution vaut-elle vraiment le coup ?
Et en Europe?
Les propriétaires de Nissan Leaf au sud de la frontière ont reçu récemment un sondage internet dans lequel Nissan USA leur pose des questions très précises sur leur appréciation de la Leaf, et sur une version à meilleure autonomie.
Quelle est la demande pour une version LEAF avec 250 km d’autonomie??
Quel serait le surcoût acceptable d’une LEAF avec 250 km d’autonomie?
Devrions-nous offrir 2 versions de LEAF différenciées seulement par leur autonomie, ou est-ce que la version à 250 km devrait être la seule offerte?
Pour la question #2 au niveau du surcoût, les choix de réponses s’arrêtaient à 5000$ maximum. Ce qui signifie qu’on pourrait se retrouver avec une voiture 100% électrique possédant une autonomie 250 km sur le cycle de l’EPA (la 2014 obtient un cycle EPA officiel de 148 km) pour moins de 40,000$ pour la 2e génération, qui serait un modèle 2017 peut-être avant la fin des incitatifs du gouvernement québécois. À suivre!
http://www.aveq.ca/1/post/2014/01/sondage-nissan-usa-on-tte-le-terrain-pour-la-leaf-250-km-dautonomie.html
C’est toujours intrigant de voir associer les mots compétition et électrique, maintenant je souligne encore une fois les initiatives pédagogiques pour montrer au grand public les efforts et les possibilités des voitures propres !
A mon avis et en vertu du principe que tout le monde n’a pas les mêmes besoins, sur un même modèle il serait intelligent de proposer différente capacité de batterie, certains le font déjà MIA, Tesla, d’ailleurs chacun sur un créneau diamétralement opposé.
Doubler la capacité de la batterie a technologie équivalente ne veut pas dire doubler son poids, par exemple il n’est pas nécessaire de doubler la réserve de sécurité, et si pour la partie utile le nombre de cellules double, beaucoup d’éléments plus ou moins annexe restent constants ou augmentent de manière non proportionnel.
Elle n’occupe pas non plus le double de volume.
Il doit donc y avoir moyen d’augmenter la capacité utile sans nécessairement sacrifier drastiquement, l’habitacle ou le volume du coffre.
Sans compter que le rapport Kwh/kg augmente de quelques % tous les ans.
Ben non! La Leaf a été conçue autour d’un pack 24kWh et pas 48. Le pack d’origine a une forme optimisée pour « remplir les trous » et donc être pour ainsi dire invisible. Les 24kWh supplémentaires ont sans doute bouffé le coffre et la banquette arrière, ce qui n’est pas gênant dans une compète monoplace prototype mais n’est pas vendable pour nous utilisateurs quotidiens.
Alors redesigner une Leaf+ avec un seul pack 48 qui remplirait les trous? C’est sans doute faisable moyennant quelques compromis et bien sûr avec une masse supplémentaire assez importante qui la ferait s’approcher des gros 4×4 horribles.
La sobriété énergétique, c’est utiliser la quantité de batteries nécessaire pour le plus grand des trajets « non exceptionnels ». Et les 24kWh suffisent ainsi à « presque » tout le monde.
Déjà que les VE sont réputés hors de prix, que ça grogne contre les formules « locbat », alors doubler les batteries, non, sauf à vouloir faire un véhicule d’élite. La Tesla n’est pas pour grand monde, hein, Trotta? Tant mieux pour toi si tu peux t’en payer une, moi pas!
Bonjour Margaux,
oui ça vaut le coup 48kW ! Tesla vend des VE 4 fois PLUS cher avec 4 fois PLUS d’autonomie, nous on vend des VE 4 fois MOINS cher avec 4 fois MOINS d’autonomie… je schématise… cherchez pas, dans le VE aussi, c’est donc le PLUS qui va l’emporter… alors au pays la France où tout est toujours MOINS cher, c’est une vraie révolution des mentalités à accompagner ! à suivre… et le PLUS c’est le pôle POSITIF qui attire, le MOINS, ça repousse…