Grâce à un partenariat entre Citroën et Automobile Propre, Quentin a pu tester dans le cadre de son activité le Citroën ë-Jumpy. Après 15 jours d’essai, il nous livre son bilan et son avis sur les aspects pratiques de cet utilitaire électrique très polyvalent.

« Agréable », « souple et suffisamment puissant », « très silencieux », « se conduisant très facilement, comme une voiture »… Durant sa première semaine d’essai, Quentin, prestataire dans l’audiovisuel en région parisienne, avait déjà apprécié l’agrément de conduite offert par le Citroën ë-Jumpy. « Il est largement suffisant pour la plupart de mes trajets quotidiens » soulignait-il alors. Avec sa batterie de 75 kWh et ses 330 km d’autonomie en cycle WLTP (contre 230 km pour la version équipée de la batterie 50 kWh), cet ë-Jumpy à « grande batterie » affiche, il est vrai, une autonomie record dans cette catégorie d’utilitaire.

De belles économies

Au-delà de la conduite, ce sont aussi les économies à l’usage qui sont mises en avant par notre testeur. Quentin qui aura consommé 25,4 kWh en moyenne sur un total de 1 500 km parcourus. Autrement dit, sur une base d’un coût de recharge de 1 € pour 100 km sur une prise domestique, Quentin n‘a dépensé que 15 euros d’électricité, soit près de 12 fois moins que ce que cela lui aurait coûté avec son utilitaire diesel habituel qui consomme 6,4 litres /100 km en moyenne (calcul effectué sur la base d’1,83 € le prix moyen du litre de gasoil en novembre 2022). Tout cela sans compter les économies qu’il a aussi réalisées en stationnement, puisqu’il est gratuit à Paris pour les véhicules électriques…

Un utilitaire électrique sans compromis

Après quinze jours passés à assurer ses livraisons, Quentin tire un bilan d’autant plus positif que cette version électrique de l’ë-Jumpy se révèle aussi très douée côté capacité de chargement. Grâce à ses batteries parfaitement intégrées sous le plancher, l’utilitaire électrique Citroën essayé ici en taille M de 4,95 m de long (en taille XL, il mesure 5,30 m), offre la même capacité de chargement que les versions thermiques et hydrogène qui composent aussi la gamme Jumpy : 5,3 m³ de volume utile (6,1 m³ en taille XL), respectivement : 1,40 m et

2,51 m en largeur et longueur de chargement et 1001 kg de charge utile. « Largement de quoi transporter tout mon petit matériel de sonorisation » assure Quentin, qui note aussi la bonne largeur entre les passages de roues (1,26 m) qui respecte le format « palette Euro » afin d’exploiter au mieux ce beau volume utile.

Des équipements et une modularité bien pensés

Toujours côté pratique, cet ë-Jumpy dispose de nombreuses astuces facilitant la vie des professionnels. Outre l’ouverture électrique « mains libres » de ses portes latérales, sa caméra de recul « Top Rear Vision » qui permet une visualisation à 180 ° de l’arrière du véhicule lors des marches arrière et ses nombreux rangements bien repartis dans l’habitacle, l’ë-Jumpy peut en effet compter sur une modularité bien pensée. Notamment celle offerte par le « Moduwork » (option à 400 € HT) qui permet d’augmenter encore le volume utile (5,8 m 3) et la longueur de chargement (+ 1,16 m – soit 3,67 m au total) en relevant le siège latéral droit contre la cloison afin de dégager une trappe de passage pour les objets très longs. Bien vu, tout comme sa cabine qui se transforme en une sorte de « bureau mobile » grâce à une tablette écritoire orientable que l’on déploie depuis le dossier du siège central passager, son support pour accueillir une tablette tactile (jusqu’au format 11 pouces) qui se déplie devant la console centrale ou encore l’indispensable prise USB pour recharger l’outillage électrique portatif.

« Je suis globalement convaincu »

Quentin, (26 ans), Ingénieur du son, Savigny-Sur-Orge (91)

« A l’issue de ces deux semaines d’essai au volant du ë-Jumpy, je retiens surtout son grand confort de conduite, en grande partie lié à sa motorisation électrique qui apporte un vrai plus en termes de douceur et de silence. Durant ces quinze jours, j’ai eu l’occasion de transporter de nombreux chargements et même du matériel aussi lourd qu’encombrant que nous avons chargé avec des rampes et un chariot élévateur : 950 kg de charge. Nous n’étions parfois pas bien loin de la charge utile maxi qu’autorise ce Citroën (1001 kg ndlr).  Concernant le volume offert par ce ë-Jumpy, pas de surprise, c’est un utilitaire de taille moyenne, facile à charger avec ses portes arrière qui s’ouvrent à 180 ° révélant des formes assez strictes et carrées facilitant l’optimisation de l’espace de chargement. L’ouverture mains libres des portes latérales est, en outre, très utile quand on a les bras chargés car il suffit de passer le pied sous le bouclier arrière du côté de la porte que l’on souhaite ouvrir pour qu’elle se déverrouille. Par ailleurs, comme l’ë-Jumpy a été dessiné en tenant compte des dimensions palette standardisées, mes colis, appelés flight-case dans mon domaine d’activité et qui respectent cette norme, rentrent « pile-poil » entre les deux passages de roues arrière.

Facilement accessible en relevant le dossier du siège passager latéral, la trappe côté droit (le Moduwork ndlr) s’est avérée quant à elle, très utile pour transporter des objets longs style tasseaux ou goulottes. Autre bon point que j’ai apprécié sur ce ë-Jumpy : sa cloison de séparation, située derrière les sièges, assure une bonne isolation phonique entre la cabine et la zone de chargement. Et puis ses rangements sont vraiment très nombreux. Deux par portière, un sur le tableau de bord, au-dessus de l’écran, sous les commandes de climatisation, sous la boite à gants éclairée, il y en a vraiment partout ! Côté pratique, le Citroën ë-Jumpy remplit donc parfaitement sa mission, même si je regrette sa finition par endroit légère, à l’image des joints de portes arrière qui, surement mal collés, n’ont pas résisté à mes premiers déchargements.

Je suis malgré tout globalement convaincu par sa motorisation électrique, même si dans mon activité qui impose d’être réactif et prêt à partir à tous moments pour des livraisons d’urgence, le temps passé à recharger reste une contrainte non négligeable. Surtout quand, comme moi, on ne dispose pas d’une wallbox pour faire son plein d’électricité rapidement. Il faut en tenir compte, surtout que durant ces quinze jours, j’ai pu constater que certaines bornes n’étaient pas toujours en bon en état de fonctionnement. »