Un an après le lancement de l’AMI, Citroën dresse un premier bilan. La petite sans-permis électrique semble avoir trouvé son public, aussi bien en ville qu’à la campagne. Elle s’apprête désormais à conquérir la Belgique, l’Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni.
Que vous habitiez en ville ou à la campagne, vous avez probablement déjà observé cet OVNI roulant. 100 % électrique, économique, ultra-compacte et sans-permis, la Citroën AMI a pris racine dans des milieux très différents selon son constructeur. La marque aux chevrons communique un premier bilan, 16 mois après sa commercialisation.
« Ami séduit au-delà des grands centres-villes », assure-t-elle. La majorité des clients sont en effet résidents de « petites agglomérations et zones rurales », où la microvoiture permet de pallier le manque de transports publics. 9 000 exemplaires ont été écoulés depuis son lancement, dont 6 500 en France et 2 000 en Italie. Mais quel est le profil des acheteurs ?
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D’après la marque, l’AMI débarque au sein de foyers « fans d’innovations », déjà équipés de plusieurs véhicules et vélos électriques. Elle se targue d’ailleurs de conquérir de nouveaux profils, un grand nombre d’acheteurs n’étant pas déjà clients de Citroën. Une acquisition d’abord motivée par le prix de la voiturette. Proposée à 6 990 € hors bonus ou 19,99 €/mois en leasing (après versement d’un premier loyer de 3 000 € hors bonus), l’AMI est particulièrement bon marché. D’autant qu’elle génère peu de frais d’énergie : la recharge de sa batterie coûte seulement 0,70 € pour 70 km d’autonomie.
À lire aussi Citroën AMI Cargo : la solution électrique pour les prosLa petite électrique est également achetée par « conscience environnementale » selon Citroën. L’aspect écologique prime, devant le mode de commercialisation novateur, l’AMI pouvant facilement être commandée en ligne ou dans le réseau Fnac-Darty avant d’être livrée à domicile. Le style original et personnalisable arrive en dernière position parmi les motivations d’achat.
Reste à savoir si ces arguments suffiront à séduire les autres marchés étrangers. L’AMI est actuellement en cours de lancement en Espagne, Belgique et au Portugal. Elle s’apprête même à débarquer au Royaume-Uni en conservant son poste de conduite à gauche.
J’en ai vu passer une dans ma rue, à Bruxelles (avec une plaque française).
Vu son autnonomie, elle a dû arriver là sur un camion et non pas via l’autoroute à mon avis. :-D
C’est un nouveau concept, pour une marque d’automobile. Mais si je me rappelle, la smart n’a pas été une flèche des ventes les premières années. De plus les gens attendent le retour des primo-utilisateurs pour prendre une décision. Aixam oui, mais c’est aussi une vente de niche. Je peux me tromper, mais je n’imagine pas 100 000 ventes de l’AMI. C’est aussi un changement d’habitude avec l’électrique. Qu’elle se vende plus en campagne qu’en ville, ceci est du, je pense, au temps de chargement et l’absence de T2, même en option.
Le Twizy aussi annoncait des chiffres similaires la première année, en gros le nombre de véhicules de démonstration dans les concessions.
Pour ma part le seul Ami que j’ai vu était dans un stock de voitures en panne dans le dépôt d’une société de dépannage.
Encore une électrique qui est importée d ‘un pays non démocratique (le Maroc) sans moi. Écolo mais pas que.
C’est vraiment pour une utilisation ville .
C’’est un peu juste en autonomie pour du peri-urbain , en sachant que l’autonomie baisse avec le temps et le froid .
Mazette, 6500 ventes d’Ami en France sur 1 an
Cela la situerait autour de la 5 – 6°place des ventes VE devant les Kona, Niro et ID3 …
Dommage de ne pas l’inclure d’une façon ou d’une autre (une ligne en bas ?) dans le palmarès des ventes VE publié chaque mois (ou presque) par AP ; certes l’Ami est limitée à 45 km/h et a une autonomie wltp de 70 km mais elle peut sûrement remplacer des 2°voitures en ville ou ailleurs
Je reconnais que si j’avais besoin d’un second véhicule dans le foyer, l’AMI serait sûrement idéal pour combler ce besoin
Le leader Francais des quadricycle à moteur est Aixam en France.
Ne serait il pas judicieux de faire une interview de Aixam sur leur chiffre de vente en France et sur leur part de marché dans le modèle Aixam électrique ?
Qu’elle crée essentiellement de nouveaux profils de clients n’est à mon sens pas une aussi bonne nouvelle pour la planète que si elle attirait principalement les conducteurs de Ligier et autres Aixam thermiques polluantes. Là on pourrait dire que l’Ami est écolo, mais si c’est pour créer un nouveau type de besoin, c’est moins rose (enfin vert)…
Merci les béta testeurs Français ;-)