Intervenant lors des journées AVEM de l’électro-mobilité organisées cette semaine à Cagnes-sur-Mer, Sodetrel a donné quelques détails intéressants sur l’utilisation de son réseau Corri-Door.
Résumant l’utilisation des points de charge du réseau Corri-Door durant l’été, la filiale d’EDF a commencé par présenter une carte récapitulant la fréquentation de ses points de charge durant les deux moins d’été. La légende est simple : plus le point est « chaud », plus il a été utilisé par la communauté.
« Premier constat : toutes les stations sont utilisées, ce qui veut dire que le réseau Corri-Door a désormais trouvé sa place » note Juliette Antoine Simon, Directrice Générale de Sodetrel.
« Il me semble que cette carte montre que l’itinérance (l’usage du VE pour les longs trajets ndlr) est quelque chose qui commence à rentrer dans les mœurs. Jusqu’ici réservée aux conducteurs de Tesla, la culture de l’itinérance va désormais au-delà. Avec l’autonomie croissante des véhicules électriques, on commence à avoir des utilisateurs qui ne se chargent plus seulement chez eux ou à proximité » précise t-elle.
Explosion de la charge en interopérabilité
Accessible à tout opérateur tiers via la plateforme GIREVE, le réseau Corri-Door est de plus en plus utilisé avec des badges interopérables tels que celui lancé par ChargeMap début juin.
Le graphique présenté par Sodetrel montre clairement la tendance avec une explosion des charges dites « en interopérabilité » durant les deux mois d’été. « Sur 3000 charges, plus de 1000 l’ont été en interopérabilité » note Juliette Antoine-Simon, qui au-delà de la progression de la fréquentation du réseau souligne la montée en flèche des appels à sa hotline.
« De notre point de vue, le principe selon lequel le client doit en priorité appeler son opérateur de mobilité en cas de problème et non le numéro indiqué sur la borne ne s’applique pas. Il y a une question pour les acteurs : comment se répartissent les coûts ? » interroge la représentante de Sodetrel qui estime le nombre d’appels plus importants sur les badges en interopérabilité compte tenu que les utilisateurs sont moins habitués à utiliser le service. Des demandes qui portent essentiellement sur le fameux « parcours client » en jargon commercial. « J’ai espoir que l’usage aidant, cela baisse un peu » ajoute la représentante de Sodetel, rappelant au passage que les coûts d’exploitation des bornes ne sont pas négligeables pour les opérateurs.
« On parle souvent des coûts d’investissement sur les réseaux mais plus rarement des couts d’exploitation pour lesquels il n’y a pas de subventions » rappelle Juliette Antoine-Simon. « Si on veut assurer une bonne qualité de service, il y a des coûts. Pour un réseau comme Corri-Door, une hotline disponible 24h/24 est indispensable mais reste très chère » ajoute t-elle.
Quid de la suite ?
Il y aura-t-il une suite au projet Corri-Door ? Alors que Sodetrel annonce avoir déployé environ 190 bornes sur les 200 initialement prévues, des réflexions sont en cours pour étendre le réseau. Si Juliette Antoine-Simon n’a pas commenté l’information lors des journées AVEM, les informations relayées par la presse évoquaient de nouvelles stations et/ou l’implantation de nouvelles bornes sur les stations les plus fréquentées. Pour l’heure, rien n’est véritablement acté. « C’est quelque chose que nous envisageons mais aucune décision n’a encore été prise » nous précisait il y a quelques jours une porte-parole de Sodetrel.
Quant à la dimension européenne, Sodetrel indique déjà être à pied d’œuvre pour ouvrir son réseau à certains pays limitrophes. Objectif : mettre en place une soixantaine de bornes supplémentaires.
Payer avec une carte bleue, avec du cash ou via le NFC du téléphone serait beaucoup plus logique.
Le système de carte est un frein pour les utilisateurs.
De plus il n’est souvent pas indiqué sur les panneaux d’autoroute (ou de route) la présence d’un point de recharge. Si les point de recharge étaient visibles de tous (comme pour les autres carburants au finale), cela inciterait peut être des gens à franchir le cape.
Concernant le réseau, il n’y a souvent qu’une borne par stations, les bornes sont fréquemment en panne, de plus il en a grand max une tous les 50km, ça limite l’usage aux véhicule qui ont une grande autonomie. Moi quand je prend ma Ion pour faire 100 bornes, je dois appeler avant pour m’assurer que ça marche, et même comme ça parfois ça marche pas, et je peux vous dire que j’ai des sueurs quand je vois ma jauge diminuée. Or, une voiture avec une batterie de faible capacité, ça coute moins cher, c’est moins lourd (donc sa va plus loin proportionnellement), et ça charge plus vite, donc si on veut démocratiser la voiture électrique, c’est en développant un réseau dense et des voiture moins cher.
A+
si les bornes étaient fiables, la hotline leur couterait peut-être moins cher …
Plus le point est chaud??
Est ce que le point bleu est chaud?
Si non, il y a quasiment que des points froids…
Pour avoir moins d appels a la hotline, il faudrait déja qu il y au minimum 2 bornes par stations …. vu le taux de pannes, si au moins on as une chance d utiliser la 2ieme borne pour se depanner, ca limite les appels non ?
« Partager le cout de la hotline avec les operateurs en itinerance…. parce que les utilisateurs n’ont pas l’habitude d’utiiser le service corridoor »….
J’ai envie de dire cocotte, change de metier vu que la notion de service ne passe pas par le cout de rentabilité d’un service…. mais par la satisfaction client.
Accessoirement les operateurs de mobilite apportent des clients sur corridor donc un chiffre d’affaires a sodetrel. Le cout du service integre les frais de structure… comme une hotline!!!
De plus les operateurs en itinérance achetent la charge plus cher que l’utilisateur inscrit chez sodetrel…..
Il faudrait faire une cours simple a cette dame qui ne comprend toujours rien…. c’est effrayant!!!!
Pendant ce temps la je me charge toujours chez CNR!!
la hotline coûte chère ?
alors envoyez 10 bagnoles électriques tester le réseau 5h par jour ! (10 salariés/chauffeurs + 10 bagnoles électriques avec chargeur CCS ET Chademo de 40kg dans le coffre).
ça sera moins cher car on demande qu’une borne fonctionne … pas qu’une hotline résolve un problème TERRAIN !
on croit rêver quand on lit ce que ces « professionnels » utilisent comme outil pour surveiller leur réseau.
Tout industriel sérieux qui lirait les commentaires de ce site ne pourra qu’en conclure qu’il faut fuir le marché des bornes de charge rapide.
De toutes façons un VE avec moins de 30 kWh de batteries et incapable de se charger à plus de 40 kW de puissance n’est absolument pas fait pour de longs trajets or il s’agit encore de l’essentiel des ventes.
Quant à dimensionner le réseau pour les départs en vacances, vous rêvez. Ce sera possible lorsque l’essentiel des départs en vacances pourra se faire sur une seule charge (au domicile) avec des charges rapides hors domicile pour les seuls trajets qui dépassent 500 km, donc lorsque l’essentiel des VE auront 100 kWh de batteries. En attendant pour un départ en vacances avec un VE hors Tesla mieux vaut prendre le train ou louer une thermique ou avoir deux véhicules. Après lorsqu’on veut on peut, mais ne vous plaignez pas que ce soit galère !
Discours d’autosatisfaction par une personne qui dispose certainement pour son boulot et son temps libre d’un véhicule de service diesel. J’aime bien l’expression « parcours client ». Autrefois on disait « chemin de croix »…. :-)
Perso je suis pour une augmentation du prix de la charge rapide, facturée au temps plutôt qu’aux kWh consommés puisque le temps d’occupation est la ressource critique sur ce genre de borne. Cette augmentation des prix permettra à cette société d’améliorer la fiabilité et/ou la redondance. Enfin, plus les marges sont bonnes, plus le réseau se développera, c’est une évidence, aucune entreprise ne boude une opportunité de s’étendre si c’est rentable.
Il faut aussi que les acheteurs de VE qui souhaitent les utiliser pour de longs trajets privilégient des modèles avec des batteries d’au moins 30 kWh et capables d’une charge rapide ie au moins en 40 kW AC et 50 kW DC. Ces valeurs sont pour moi des *minimums*, en deçà « l’expérience » sera mauvaise pour le conducteur (temps et coût) et le réseau sera mal utilisé (sur-occupation des bornes).
L’utilisateur Tesla participe pour au moins 2000 € à la construction du réseau Tesla à l’achat du véhicule, en plus du prix du courant pour les modèles actuels. Si les conducteurs de VE pensent que les réseaux hors Tesla ne se développe pas assez vite on pourrait créer une taxe de 2000 € sur l’achat d’un VE pour la construction du réseau, dans l’idéal une taxe européenne pour le développement d’un réseau européen. Mais pas sûr que les conducteurs qui se chargent quasiment exclusivement à la maison apprécieraient… Donc au final, acceptons le payer l’intégralité des coûts via la charge (investissement, entretien, maintenance, gestion des clients, et évidemment bénéfices !).
Ce bricolage non généralisé, et pas organisé ni soutenue par l’EU, n’est pas crédible, surtout en circulations de pointe l’été !
Et les bornes non 24/24 ni 7/7 ?
Et les incohérences entre PF technique et service commercial ?
Et personne pour interpeller Sodetrel sur leur augmentation de 32% sur TOUS les badges en interopérabilité ?
Ni sur leurs bornes non maintenancées et qui vous bloquent sur un parcours autoroutier ?
Vivement que Fastned vienne s’implanter en France…
Un mot sur la fiabilité du réseau ?
J’espère que sodetrel va pouvoir double/tripler les bornes sur les axes chargés. Paris/lyon/marseille puis vers Nice et Montpellier devrait être blindé
J’habite à cagnes. Je n’en ai même pas entendu parler. Tssss.