BYD Assembly LineBYD reste très motivé pour implanter une usine en Europe. Mais les discussions avec Ford pour la reprise d’une usine sont au point mort et l’idée d’une nouvelle usine aurait désormais les faveurs du constructeur chinois.

Dopé par sa réussite sur le marché de l’électrique en Chine, BYD veut à présent conquérir l’Europe. Conquérir, puisque le groupe chinois n’a visiblement pas l’intention de jouer en fond de tableau. Des ambitions qui nécessitent à un moment donné de produire sur place. Il ne s’en cache pas et il pourrait bien être le premier constructeur automobile chinois à s’installer industriellement en Europe.

Le malheur des uns faisant aussi le bonheur des autres, le géant chinois de l’électrique et de la batterie avait entamé des discussions avec Ford à propos de l’avenir de l’usine de Saarlouis. Une usine promise à la fermeture avec l’arrêt de la production de la Focus dans quelques mois. Mais finalement, BYD ne sera pas le sauveteur de l’usine qui a commencé sa production en 1970.

Une usine qui a depuis vu naître plus de 15 millions d’Escort, Orion, Fiesta, Capri, C-Max, Kuga et Focus. Avec plus de 400 000 unités chaque année jusqu’en 2010. Une année qui a marqué le début de la chute de la production. Aujourd’hui, la production annuelle est d’à peine 100 000 voitures et l’arrêt des chaînes et planifié pour 2025.

Fin de l’hypothèse Saarlouis

Les discussions semblent désormais au point mort. Saarlouis était une opportunité d’acquérir un site déjà opérationnel avec une main d’œuvre formée. Néanmoins, à en juger par les déclarations de Stella Li, vice-président du constructeur, l’option d’un site entièrement nouveau parait à présent avoir les faveurs de la direction de BYD. En revanche, aucune décision n’est prise et plusieurs pays restent envisagés.

Voici quelques mois, le groupe toujours dirigé par son fondateur Wang Chuanfu envisageait plusieurs usines sur notre continent. Et il aura sans doute à cœur de produire sur place ses voitures, mais aussi ses batteries.

Pour l’usine de Saarlouis, l’espoir malgré tout reste permis. Plusieurs constructeurs chinois envisageront dans les mois et années à venir une production en Europe.

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