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Les normes CO2 posent décidément de sérieux problèmes aux constructeurs automobiles. Alors que des flexibilités ont déjà été accordées par Bruxelles en début d’année 2025, ils réclament encore un nouvel assouplissement.
Dans une tribune publiée début juillet par The Economist, le président de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), Ola Källenius, a de nouveau pris position sur le sujet des normes CO2. Selon lui, les règles actuelles « étouffent la croissance économique » et doivent être revues « avant la fin de l’année ».
Pourtant, la Commission européenne a déjà accordée des « flexibilités » au mois de mars 2025. Les objectifs sont désormais lissés sur plusieurs années, de 2025 à 2027. Le calcul se fera donc sous forme de moyenne, plutôt que sur chaque année de façon séparée. Mais cette souplesse ne suffit vraisemblablement pas aux marques concernées.
À lire aussiSi le patron de Mercedes ne remet pas directement en cause l’interdiction des moteurs thermiques en 2035, il milite toutefois pour une approche plus pragmatique. Il souhaite que les futures normes tiennent compte de plusieurs technologies et cite « les hybrides, les véhicules à prolongateur d’autonomie et les carburants synthétiques ».
Il alerte aussi sur un risque de « scénario à la cubaine », où les automobilistes conserveraient indéfiniment leurs vieux véhicules polluants. Ce discours intervient dans un contexte politique moins favorable au climat. Depuis les élections européennes de 2024, le vent tourne à Bruxelles et le texte sur la fin du thermique en 2035 semble menacé.
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Stratégie9 juillet 2025
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