
Présentée début novembre à Canton, la JMEV E300 devrait prochainement rejoindre le catalogue du constructeur.
Destiné à renforcer la présence du groupe tricolore en Chine, l’accord prévoit une prise de participation « significative » au sein de JMEV, une marque spécialisée dans l’électrique filiale du groupe JMCG.
Considéré comme l’un des principaux acteurs du véhicule électrique en Chine, JMEV a été lancé en 2015. Basé à Nanchang, ce spécialiste de l’électrique a vendu 38.000 voitures électriques en 2017 et en prévoit 50.000 pour 2018.
Du SUV à la berline en passant par plusieurs citadines, le site de JEMV communique sur un catalogue composé de cinq modèles. Une offre qui sera bientôt complétée avec l’arrivée de la E300 (photo ci-dessus). Présentée début novembre à l’occasion du salon de Canton, celle-ci embarque un moteur de 50 kW (68 ch) autorisant jusqu’à 120 km/h de vitesse de pointe. Si son autonomie n’est pas précisée, le nom E300 laisse présager une autonomie de 300 kilomètres.
« JMEV est un acteur local important. Ce projet est également très complémentaire avec les autres activités du Groupe Renault en Chine » a commenté François Provost, Directeur des Opérations de Renault pour la Chine.
Avant sa signature officielle, l’accord entre Renault et JMEV doit être examiné par les autorités chinoises au premier trimestre 2019.
L’autonomie en Chine est déterminée à 60 km/h en vitesse constante, l’autonomie de cette E300 ne dépasse guère 200 kms en utilisation réelle.
c’est quand même incroyable qu’un constructeur s’étant lancé en 2015 possède déjà 5 modèles à son catalogue, alors qu’en Europe nos constructeurs en sont toujours à faire du vent. Tout ça parce que les émissions ne devront légalement baisser qu’après 2021…
Cette énième prise de participation d’un constructeur Européen dans un constructeur Chinois laisse sceptique …
On a franchement l’impression qu’il y a une dilution de nos forces dans ce marché spécifique, mais qu »aucun groupe occidental n' »y atteint une taille critique par rapport à des « gros » comme BYD ou d’autres locaux.
On a même l’impression que c’est un prétexte mis en avant pour justifier un manque d’ambition dans les projets de VE Européens !
Car enfin, force est de constater que PSA ne va qu’enfin sortir ses propres VE en 2019, mais réellement produits en quantité qu’en 2020 !
Quant à Renault, lui qui avait une sérieuse avance en sortant il y a déjà 6 ans sa Zoe, outre l’absence d’une plitique de prix agressive pour son modèle( comparable à celle de sa CLIO à 9999€) pour envahir le marché, sous prétexe que c’est déjà lui qui le plus gros et qu’il n’y avait quasiment pas de concurrence, surtout, il n’a pas depuis lors créé une gamme de VE, mais annonce un simple remplacement de cette dernière d’ici quelques mois.
Plutôt que ces prises de participations ultra minoritaires dans des constructeurs Chinois, sans aucun contrôle possible, n’aurait-il pas mieux valu commencer à être fort sur le marché Européen, en maîtrisant par exemple les batteries, qui représentent, dixit les spécialistes, 36 % de la chaîne de valeur des VE, et qui échappe à leur contrôle, sachant que le justificatif avancé jusqu’alors, de nouvelle technique en court d’élaboration commence franchement à dater .